Le cardinal autrichien Christoph Schönborn est connu pour son « ouverture » gay-friendly. A l’occasion du Synode sur la synodalité il évoque la révision du catéchisme conciliaire dans le sens d’une plus grande inclusivité arc-en-ciel.
Les personnes LGBT trouvant les mots du catéchisme « blessants », des changements pourraient être apportés selon le cardinal Schönborn
Lors d’un point de presse pour le Synode sur la synodalité, le cardinal autrichien Schönborn s’est adressé aux journalistes. Il a répondu à un certain nombre de questions concernant le processus du synode et l’avenir possible de l’Église officielle. On lui a notamment demandé s’il prévoyait des changements dans l’enseignement du Catéchisme de l’Église promulgué par Jean-Paul II condamnant l’homosexualité, étant donné que les personnes LGBT trouvent les mots du catéchisme « blessants ».
« Le Catéchisme de l’Église catholique est une œuvre de l’Église, promulguée par le Pape », a-t-il déclaré à propos du texte dont il a contribué à superviser l’achèvement. Il a noté qu’il y a eu un changement dans le catéchisme depuis sa promulgation : « lorsque le pape François est intervenu sur la peine de mort ». François a déclaré en 2018 que la peine de mort était « inadmissible », ce qu’il a depuis répété à plusieurs reprises, malgré les théologiens affirmant qu’il contredisait « la Sainte Écriture, la Sainte Tradition et le Magistère de l’Église ».
« Ce n’est un secret pour personne que Jean-Paul II souhaitait déjà que la peine de mort soit explicitement condamnée », a soutenu Schönborn, ajoutant que « Mère Teresa a explicitement demandé à Jean-Paul II ce changement ».
C’est là, selon lui, un exemple du type de changement qui pourrait peut-être avoir lieu à l’avenir si le Pape le décide. Mais même s’il s’est abstenu d’affirmer directement qu’il y aurait un changement, Schönborn a donné un aperçu de ses pensées. Il a exhorté les gens à « lire les textes dans leur ensemble », notant que le pape François parle des aspects « de l’ordre objectif et des êtres humains ».
Le cardinal Schönborn suggère que l’Église doit accepter les individus, quelles que soient les décisions de vie, comme vivre activement un mode de vie LGBT
À la lumière de cela, Schönborn a suggéré que l’Église doit accepter les individus, quelles que soient les décisions de vie, comme vivre activement un mode de vie LGBT : « Les êtres humains ont toujours le droit d’être respectés même s’ils pèchent, ce qu’ils font tous. Nous avons le droit d’être respectés.
Le cardinal de 78 ans a poursuivi en soulignant un appel à l’accompagnement. Schönborn affirmait : « Donc une personne est acceptée par Dieu, alors le voyage de cette personne, eh bien, cela dépend de son histoire, et une personne doit être accompagnée. »
Le site Life Site News (LSN) rappelle à ce sujet de « l’ouverture aux Lgbtqi+ » que le cardinal Schönborn, en 2021, « avait précédemment exprimé sa ferme opposition à la décision du Vatican de 2021 interdisant les ‘bénédictions’ entre personnes de même sexe, arguant que le jugement ‘’blesse profondément de nombreuses personnes‘’. Il avait ajouté qu’‘’une bénédiction n’est pas une récompense pour un bon comportement, mais un appel à l’aide d’en haut‘’. »
Pourtant même le catéchisme de Jean-Paul II se garde d’une telle ouverture. Bien qu’il soit soit le reflet de la théologie et de la doctrine néo-moderniste et néo-protestante du concile Vatican II, visant, comme le soulignait en mars 2014, monsieur l’abbé Gaudray, prêtre de la FSSPX, « à répandre toutes les erreurs du concile parmi les fidèles. En effet, le catéchisme de l’Eglise Catholique justifie et enseigne le faux œcuménisme, la liberté religieuse, la collégialité, la conception erronée du mystère pascal, la possibilité de donner les sacrements aux non-catholiques… » sur la question de l’homosexualité, le catéchisme de Jean-Paul II a conservé le jugement traditionnel.
Le Synode sur la synodalité tombe à point nommé pour favoriser cette évolution gay-friendly
Il « enseigne, souligne LSN, conformément à l’Écriture Sainte et à la Tradition, que ‘’les actes homosexuels sont intrinsèquement désordonnés‘’ et ‘’contraires à la loi naturelle‘’. Faisant référence aux actes homosexuels, le texte déclare : ‘’Ils sont contraires à la loi naturelle. Ils ferment l’acte sexuel au don de la vie. Ils ne procèdent pas d’une véritable complémentarité affective et sexuelle. En aucun cas, ils ne pourront être approuvés.‘’ Le catéchisme enseigne en outre que ‘’les personnes homosexuelles sont appelées à la chasteté‘’, ajoutant que ‘’par les vertus de la maîtrise de soi qui leur enseignent la liberté intérieure, parfois par le soutien de l’amitié désintéressée, par la prière et la grâce sacramentelle, elles peuvent et devrait s’approcher progressivement et résolument de la perfection chrétienne‘’ ».
Mais puisque l’Eglise conciliaire a dans son ADN la nécessité d’évoluer au nom du progrès et selon les mœurs et coutumes du temps présent, cette condamnation en Notre Temps post-moderne arc-en-ciel et de promotion de la culture du choix, doit disparaître. Tel est le processus logique, le modus vivendi, que Vatican II a institué pour le monde portant, encore, le nom de ‘catholique’. Et le Synode sur la synodalité tombe à point nommé pour favoriser cette évolution gay-friendly. En son sein, des arguments sont actuellement de plus en plus avancés en faveur d’une plus grande « inclusion » des personnes LGBT. Quoi de plus normal d’ailleurs que cette émancipation de la secte conciliaire vers l’arc-en-ciel à l’heure des gesticulations idéologiques de la ‘transidentité’…
Francesca de Villasmundo
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