Lors d’une interview audio donnée au site de réinformation Boulevard Voltaire le 20 février, Samuel Lafont (à ne pas confondre avec son douteux homonyme du Monde, le « décodeur » spécialisé dans la production de fausses infos) a livré des précisions très intéressante sur le pourquoi du comment de cette sordide affaire qui, ajoutée à celles des scandales sexuels du MJS, au Jeunesses Communistes, sans parler des affaires Hulot, Darmanin, Joxe ou Strauss-Kahn, montrent le vrai visage de la gauche. Affaire qui a pris une nouvelle ampleur suite aux témoignages de 16 jeunes femmes victimes de 2007 à 2015 parus le 19 février dans le quotidien d’extrême-gauche Libération. Rappelons que les faits se sont déroulés notamment sous le secrétariat général de Caroline de Haas, spécialiste de la dénonciation du viol à géométrie variable en bonne conciliaire de gauche (pléonasme).
« Toute l’aile gauche qui fait habituellement la morale se trouve accusée », déclare le militant de la droite conservatrice, qui, après avoir lutté contre les hyménées invertis, s’occupe maintenant du scandale du retour des terroristes islamistes en France. Quelques extraits de ses propos : « Je ne suis pas du tout surpris par ces accusations, d’ailleurs aujourd’hui c’est l’UNEF qui est accusé de viol, harcèlement ou agression sexuelle, et il y a quelques temps c’est le MJS et également les jeunes communistes qui ont aussi subis ce genre d’accusation et on voit que c’est toute la gauche qui fait la morale habituellement au reste de la classe politique qui est directement accusée. C’est une affaire qui est très grave. Je rappelle tout de même que le viol est un crime et que là, il y a des plaintes déposées contre certains responsables de l’UNEF. On regarde l’article de Libération dans lequel plusieurs personnes ont été citées, un certain « Monsieur A. », qui aujourd’hui se retrouve enseignant et est syndiqué au SNES-FSU, que l’on peut retrouver sur Internet si on connaît son nom. Moi je demande à Monsieur Blanquer si une personne comme ça, si elle est condamnée pour agression sexuelle, peut rester enseignant. C’est très grave les accusations contre ce « Monsieur A. ». On a une autre personne, Grégoire T. dont on soupçonne l’identité parce qu’il y a un compte de l’UNEF qui a été modifié dans la matinée puis qui a été supprimé à midi de tweeter, donc on suppose que la personne avait quelque chose à se reprocher, il y a deux autres personnes, Azwaw Djebara, ancien président de l’UNEF [en fait vice-président], et il y a aussi, et c’est très grave, Jean-Baptiste Prévost, ancien président de l’UNEF qui a mis son compte en protégé, qui travaille aujourd’hui encore pour l’ambassade de France à Malte, et qui est accusé par des militantes de s’être servi de son poste de Président pour aller récupérer des numéros de militantes dans le fichier afin d’être très entreprenant envers elles. »
A ce moment, le journaliste pose la question : « Comment expliquer que de tels agissements soit restés cachés aussi longtemps. On est dans l’omerta politique ? ». Samuel Laurent livre sa réponse :
« Je crois que certains militants de jeunesse considèrent que les autres organisations étudiantes sont « coincées », c’est plutôt que chez elle, il y a des violeurs et des agresseurs sexuels. Ils n’ont pas compris où était la dignité dans les rapports entre les êtres. Ensuite, il y a peut-être un effet « gourou » dans le mouvement quand Jean-Baptiste Prévost était président, qui fait qu’il y a eu cette omerta, et donc qu’il y a des agressions et des viols qui ont pu être perpétrés. Ce qu’il faut savoir, c’est que dans un mouvement comme l’UNEF, il y a un combat politique permanent pour obtenir la majorité, il y a des votes au niveau local et au niveau national, donc, comme le disait très justement Libération, il était très facile de dire pour les responsables « non, non, c’était un désaccord politique, ces accusations d’agressions sexuelles ou de viol sont fausses. A mon avis, il a été assez facile pour eux de cacher les choses et là on voit que la réalité éclate au grand jour ».
Cette affaire aura eu au moins le mérite de montrer que la gauche est le réceptacle de toutes les tares. Cela allait sans dire, mais cela va encore mieux en le disant. Et en le prouvant…
Hristo XIEP
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