Sandrine Rousseau est en extase. Face à elle, assis,
un monsieur surmaquillé portant choucroute sur la tête.
Dans un récent article Pierre-Alain Depauw nous racontait que la propagande LGBT – et particulièrement transgenre – se devait d’être présente partout.
C’’est le mot d’ordre woke auquel la république française souscrit avec zèle depuis de nombreuses années et auquel, malgré nous, nous sommes contraint de nous soumettre publiquement.
Dès lors peut-on être surpris du choix de placer une “drag-queen” parmi les porteurs de la flamme olympique 2024 ?
Certainement pas !
Alors, faisant contre mauvaise fortune bon gré, nous vous proposons d’en rire avec ce savoureux papier de Jany Leroy, chroniqueur à Boulevard Voltaire, qui renvoie à leurs folies respectives la drag Queen olympique et Sandrine Rousseau la déconstructrice en chef :
Grand moment d’émotion, sur la plateau de BFM TV. Sandrine Rousseau est en extase. Face à elle, assis, un monsieur surmaquillé portant choucroute sur la tête. Une heure et demie de travail acharné devant la glace. Ah merci, merci et encore merci. L’élue écolo ne trouve pas de mots assez forts pour exprimer sa gratitude envers celui qui portera la flamme olympique. L’exploit se déroulera dans la commune de Digne-les Bains. 200 mètres sans se brûler, sans mettre le feu à la perruque. Il peut le faire et, ainsi, montrer à la face du monde qu’il reste digne à Digne. Il sera fort à Belfort et fier à Bras, cette petite commune du Var qui se languit de le voir défiler sous les lampions.
En ce jour d’apparition miraculeuse, la drag-queen tout-terrain croule sous les félicitations de Sandrine Soubirou. « Moi, je voudrais vous dire merci. Merci pour ce que vous faites… » Elle pourrait l’épouser sur-le-champ si elle n’avait ce mari en pleine déconstruction. On n’abandonne pas un chantier en cours. « Merci pour visibiliser comme ça les combats que vous menez… » Gloire au soldat de la cause LGBTeuse ! Un héros, une grande première. Pensons à ces hommes maquillés à l’identique qui se font lyncher tous les soirs chez Michou depuis des décennies… Dieu merci, Zorro est arrivé. « Merci de percuter aussi une société qui est très hétéro-normée, très calibrée, très sur des réflexes et sur des impensés… » Pensons, aussi, à Vincent Mc Doom, ce jeune homme tout en frou-frou et talons aiguilles qui figura dans diverses télé-réalités de TF1. Les fortes audiences de ces émissions ne sont-elles pas la preuve de la transphobie ambiante dont Damien Namias, alias Minima Gesté, se fait le combattant ?
Et merci encore. Merci au carré. Merci puissance 12. La tempête de louanges ne faiblit pas : « Et vraiment, ce que vous faites, c’est un travail de transformation de la société en profondeur, et merci pour ça. » Sandrine Rousseau passe allègrement la troisième couche de remerciements. À la manière du fond de teint, il convient de bien étaler les congratulations sur toute la surface. « Vous êtes un signe de libération, d’émancipation, et je suis sûre que vous êtes un modèle pour bien des gens et des jeunes. » L’élue écolo finit par dévoiler son rêve de voir la jeunesse gagnée par la confusion des genres. Semer le trouble dans les esprits sur la base d’une transphobie imaginaire. La ficelle de la stratégie progressiste est ainsi tortillée autour de nos enfants.
« Quos vult perdere jupiter dementat » : Jupiter rend fous ceux qu’il veut perdre !
Rastignac
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