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Samedi 9 septembre – Saint Gorgon, Martyr – Saint Pierre Claver, Confesseur, Patron des Missions – Bienheureuse Séraphique Sforza, Clarisse

Saint Gorgon, Martyr, neuf septembre
Le corps de saint Gorgon fut transporté à Rome et enseveli entre les deux Lauriers, sur la voie Latine.

De la Sainte Vierge au samedi : messe salve sancta parens

Sanctoral 

Saint Gorgon, Martyr

Gorgon était né à Nicomédie. Officier de la maison de l’empereur Dioclétien, il convertit à la foi du Christ, avec l’aide de Dorothée son collègue, tous les autres serviteurs du palais impérial. Un jour qu’ils assistaient l’un et l’autre aux tortures cruelles infligées à un Martyr en présence de Dioclétien, ils sentirent s’allumer en leur cœur le désir du martyre. Et tous deux s’adressant à l’empereur : « Pourquoi, lui dirent-ils, ne punir que celui-là, puisque nous méritons d’être condamnés comme lui ? Sa foi est aussi la nôtre et nous imiterons sa constance. » Aussitôt l’empereur ordonne qu’on les charge de chaînes, qu’on les flagelle jusqu’à ce que tout leur corps ne soit plus qu’une plaie, et que l’on répande sur leurs blessures du vinaigre mêlé de sel. Puis il commande de les attacher sur un gril et de les placer sur des charbons ardents. Enfin, après des tourments variés, ils moururent sur le gibet. Plus tard, le corps de saint Gorgon fut transporté à Rome et enseveli entre les deux Lauriers, sur la voie Latine ; mais on le transféra dans la basilique du prince des Apôtres, sous le pontificat de Grégoire IV.

. Les milliers d’esclaves de Carthagène étaient tous ses enfants; il passait ses jours à les édifier, à les confesser, à les soigner.

Saint Pierre Claver, Confesseur, Patron des Missions

Saint Pierre Claver était Espagnol; sa naissance fut le fruit des prières de ses parents. A vingt ans, il entra au noviciat des Jésuites. Il se lia avec le saint vieillard Alphonse Rodriguez, Jésuite comme lui, et qui fut canonisé le même jour que lui, le 8 janvier 1888. Alphonse avait compris, d’après une vision, que Pierre Claver devait être un apôtre de l’Amérique; il lui en souffla au coeur le désir, et le jeune religieux obtint, en effet, de ses supérieurs, de s’embarquer pour les missions du nouveau monde. A son arrivée en Amérique, il baisa la terre qu’il allait arroser de ses sueurs. Il se dévoua corps et âme au salut des esclaves, pénétra dans les magasins où on les entassait, les accueillit avec tendresse, pansa leurs plaies, leur rendit les plus dégoûtants services et s’imposa tous les sacrifices pour alléger les chaînes de leur captivité. Il en convertit, par ces moyens héroïques, une multitude incalculable. Quand fut venu le moment de ses voeux, Pierre Claver obtint d’y ajouter celui de servir les esclaves jusqu’à sa mort; il signa ainsi sa formule de profession: Pierre, esclave des nègres pour toujours. Les milliers d’esclaves de Carthagène étaient tous ses enfants; il passait ses jours à les édifier, à les confesser, à les soigner. Il ne vivait que pour eux. Aux hommes qui lui demandaient à se confesser, il disait: « Vous trouverez des confesseurs dans la ville; moi, je suis le confesseur des esclaves. » Il disait aux dames: « Mon confessionnal est trop étroit pour vos grandes robes; c’est le confessionnal des pauvres négresses. » Le soir, épuisé de fatigues, asphyxié par les odeurs fétides, il ne pouvait plus se soutenir; cependant un morceau de pain et quelques pommes de terre grillées faisaient son souper; la visite au Saint-Sacrement, la prière, les disciplines sanglantes, occupaient une grande partie de ses nuits. Que de pécheurs il a convertis en leur disant, par exemple: « Dieu compte tes péchés; le premier que tu commettras sera peut-être le dernier! » Pierre Claver multipliait les miracles avec ses actes sublimes de charité. En quarante-quatre ans d’apostolat, il avait baptisé plus de trois cent mille nègres. Le Pape Léon XIII l’a déclaré Patron des missions auprès des noirs, en 1896.

En la fête de la Nativité de la Sainte Vierge, le 8 septembre 1478, la bienheureuse Séraphina Sforza alla recevoir sa couronne céleste.

Bienheureuse Séraphine Sforza, Vierge, Second Ordre Franciscain

Séraphina, qui appartenait à la famille des comtes d’Urbino, devint orpheline très jeune. Son oncle maternel, le prince Colonna, se chargea d’élever l’enfant. Pendant son séjour à Rome, la noble disposition de la jeune fille s’est développée comme une fleur. Dieu et la vertu avaient pour elle le plus fort attrait, et la vanité du monde n’avait aucune valeur à ses yeux. A peine avait-elle atteint l’âge de jeune femme que, à la demande de ses proches, elle fut fiancée au prince veuf Alexandre Sforza, gouverneur de Pesaro. Une tâche difficile attendait la jeune épouse, mais elle s’y montra à la hauteur. Le prince a eu deux enfants de son premier mariage, un fils et une fille. Séraphina les embrassait avec autant d’affection que s’ils avaient été ses propres enfants, et ils aimaient et estimaient à leur tour leur belle-mère comme leur propre mère. Elle a également complètement gagné l’affection de son mari. Au bout de quelques années, le prince fut obligé de prendre les armes pour assister son frère, le duc de Milan. Il croyait qu’il ne pouvait confier le gouvernement à personne de mieux qu’à sa jeune épouse, car il s’émerveillait de sa sagesse et de son habileté dans la gestion du ménage. L’absence du prince s’étendit sur une période de six ans. Séraphina a accompli sa tâche si parfaitement que tout le monde a admiré sa sage prévoyance et son impartialité. Elle était aimée et honorée de tous pour ses brillantes vertus et son extraordinaire générosité. Elle recherchait et obtenait la bénédiction de Dieu sur ses entreprises par une aumône abondante. Au retour de son mari, il fallait s’attendre à ce que la bienheureuse Séraphina Sforza reçoive le mérite de son succès. Mais Dieu permet parfois que ses serviteurs soient traités d’une manière très différente. Un triste changement s’était produit chez le prince. Il s’était abandonné à une vie dissolue ; et il était devenu si téméraire qu’il avait amené une amante chez lui et réduit Séraphine à l’état de servante. Mais elle se taisait, souffrait et priait. Cependant, la présence même de sa femme légitime était un reproche insupportable pour le débauché ; il avait pour objectif de lui ôter la vie. Ses tentatives échouant, il la chassa de force du palais, lui ordonnant de se cacher dans le monastère des Clarisses ; et c’est là que Séraphine est allée. Bien qu’heureuse de servir Dieu au milieu des épouses du Christ, Séraphina continue néanmoins à porter des vêtements profanes afin de faciliter le retour du prince à ses fonctions. Elle priait sans cesse pour sa conversion. Le prince essaya de la forcer à prendre l’habit religieux ; mais ce n’est que lorsqu’elle fut assurée que c’était la volonté de Dieu qu’elle reçut l’habit et prononça les vœux. C’était une religieuse parfaite, fidèle même dans les ordonnances les plus insignifiantes. Son sacrifice parfait a provoqué la conversion de son mari. Il réalisa enfin ce qu’il avait fait. Il vint au couvent et, à genoux, demanda pardon à sa sainte épouse. Pendant neuf ans, il vécut, s’efforçant de son mieux de réparer ses péchés et le scandale qu’il avait causé. La bienheureuse Séraphina Sforza vécut encore dix-huit ans dans le couvent et promouva son bien-être temporel et spirituel, surtout au cours des trois dernières années où elle était abbesse. En la fête de la Nativité de la Sainte Vierge, le 8 septembre 1478, la bienheureuse Séraphina Sforza alla recevoir sa couronne céleste. Le pape Benoît XIV approuva la vénération perpétuelle qu’on lui rendait. Son corps repose dans la cathédrale de Pesaro.

Martyrologe

A Nicomédie, la passion des saints martyrs Dorothée et Gorgon. Parvenus aux plus grands honneurs auprès de l’empereur Dioclétien, ils protestèrent contre la persécution qu’il dirigeait contre les chrétiens; pour ce motifs furent, en sa présence et par son ordre, suspendus, déchirés à coups de fouets, puis, les entrailles mises à nu, arrosés de vinaigre et de sel, ils furent rôtis sur un gril ardent, étranglés enfin avec une corde. Plus tard, le corps du bienheureux Gorgon fut porté à Rome, et inhumé sur la voie Latine, d’où ensuite on le transféra à la basilique de Saint-Pierre.

Dans la Sabine, à trente milles de Rome, les saints martyrs Hyacinthe, Alexandre et Tiburce.

A Sébaste, en Arménie, saint Sévérien. Comme il était soldat dans l’armée de l’empereur Licinius et il visitait souvent les quarante martyrs détenus en prison, il fut par l’ordre du préfet Lysias, suspendu une grosse pierre aux pieds, battu de verges, et déchiré avec une telle cruauté qu’il rendit l’esprit dans les tourments.

Le même jour, saint Straton. Il fut, pour le Christ, attaché à deux arbres, écartelé, et consomma ainsi son martyre.

De plus, les saints frères et martyrs Rufin et Rufinien.

Dans la contrée de Thérouanne, en France, saint Omer évêque.

Au monastère de Clonmacnoise, en Irlande, saint Kiaran, prêtre et abbé.

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