Saint Sabin, Évêque et Martyr , trente décembre
A Spolète, l’anniversaire de saint Sabin, évêque d’Assise

Sanctoral

6ème jour dans l’octave de Noël

Comme à la Messe de l’aurore, les lectures de cette messe nous invitent à admirer avec les bergers l’Enfant-Dieu dans sa crèche. Mais les chants empruntés à la Messe du jour ouvrent de plus vastes perspectives: l’Enfant Jésus est le maître du ciel et de la terre, et le Sauveur universel. Cette messe est omise et remplacée par celle du dimanche dans l’Octave de Noël, lorsque ce dimanche tombe précisément le 30 décembre, ou bien coïncide avec le jour même de Noël, avec la fête de saint Etienne, celle de saint Jean ou des saints Innocents. D’autre part, si le 30 décembre est un samedi, on dit la messe assignée pour ce jour, et non pas celle du Commun de la sainte Vierge.

Saint Sabin, Évêque et Martyr († 303)

On ne connaît ni l’origine ni la jeunesse de saint Sabin ; mais on sait que, devenu évêque de Spolète, il fut un homme plein de zèle pour la conservation de la foi et que ses exhortations soutinrent le courage des chrétiens, au temps de la persécution de Maximien-Hercule. Ce fut la cause de son arrestation. On voulut le forcer à adorer une petite statuette de Jupiter ; mais il eut le courage de la saisir et de la jeter sur le sol, où elle se brisa. Le tyran lui fit couper les mains. Deux de ses diacres, qui avaient été pris avec lui, furent tourmentés en sa présence sur le chevalet, rompus à coups de bâtons, déchirés avec des ongles de fer et brûlés avec des torches ardentes. Sabin les encouragea jusqu’au dernier moment. Dans sa prison, il rendit la vue à un aveugle. Le juge, ayant eu un grave mal des yeux pendant un mois, apprit ce miracle et vint demander soulagement à sa victime. L’évêque lui promit sa guérison, s’il recevait le Baptême avec toute sa famille. Il le fit, fut aussitôt guéri et donna bientôt généreusement sa vie pour la foi, avec sa femme et ses enfants. Sabin subit l’interrogatoire d’un nouveau juge et expira sous les coups horribles de fouets plombés.

Bienheureuse Marguerite Colonna, Vierge, Deuxième Ordre Franciscain, trente décembre-Margaret-Colonna-Vierge-Deuxieme-Ordre-Franciscain-trente-decembre
Aidée dans ses derniers instants par son frère Jacques et par les prières de ses sœurs, la bienheureuse Marguerite Colonna remit son âme entre les mains de Dieu le 30 décembre 1284.

Bienheureuse Marguerite Colonna, Vierge, Deuxième Ordre Franciscain

Membre de la famille princière romaine des Colonna, Marguerite est née à Rome, capitale de la chrétienté, en 1210. Très tôt dans sa vie, elle perd ses deux parents. Elle fut alors placée sous la tutelle de ses deux frères, John et James. Lorsqu’elle fut devenue femme, son frère aîné insista pour qu’elle contracte un mariage brillant. Mais Marguerite, dont le nom signifie perle, tenait sa virginité en si haute estime qu’elle était prête à sacrifier tout le glamour du monde pour la conserver. Elle refusa fermement de céder au projet de son frère, déclarant qu’elle ne serait mariée qu’à l’immortel Epoux des âmes. Son jeune frère a défendu sa résolution. Avec deux servantes, Marguerite se retire dans une paisible maison de campagne appartenant à sa famille et située dans les montagnes près de Palestrina. Là, le groupe se consacre aux pratiques de piété et de pénitence, ainsi qu’aux œuvres de charité. Elles portaient des vêtements grossiers, semblables à ceux des Clarisses, et dessinaient leur routine quotidienne autant que possible selon la règle stricte de cet ordre. Dans sa nouvelle vie, les proches de Marguerite lui ont causé de nombreuses épreuves et désagréments. Mais elle les considérait comme des marques de l’amour de son divin Époux cherchant ainsi à dégager son cœur du monde, pour n’appartenir qu’à Lui seul. Et le Christ notre Seigneur lui apparut effectivement à ce moment-là et lui plaça une couronne de lys sur la tête et une bague à son doigt. Afin de s’assurer le mérite de l’obéissance, la bienheureuse Marguerite Colonna et ses compagnes entendaient se joindre aux clarisses d’Assise, qui s’étaient déjà proposées de les recevoir. Mais une grave maladie a attaqué Marguerite et a empêché la réalisation de son projet. Un peu rétablie, elle consulte à Rome son jeune frère Jacques, devenu entre-temps prêtre et cardinal. À sa suggestion, et avec l’approbation du pape Urbain IV, Marguerite transforma la maison de campagne située sur la paisible montagne près de Palestrina en un couvent de Clarisses où elle et plusieurs jeunes femmes semblables observaient la règle de Sainte Claire ainsi que sa continuité. l’infirmité le permettait. Dieu Tout-Puissant a récompensé son zèle pieux par de nombreuses consolations. Les faveurs d’un autre genre ne manquaient pas non plus. Notre Seigneur lui a donné l’occasion de goûter un peu aux souffrances qu’il avait endurées. Une blessure s’est ouverte au côté droit et n’a cessé de s’élargir et de s’approfondir, lui causant d’indicibles souffrances au cours des sept dernières années de sa vie. Elle a remercié Dieu pour cette faveur jusqu’au dernier jour de sa vie. Quand ce jour arriva, elle dit avant de recevoir le Saint Viatique : « Je vous remercie, cher Seigneur, d’avoir permis à mon corps de devenir faible et infirme, afin que je puisse rendre plus librement mon âme à vous.» Aidée dans ses derniers instants par son frère Jacques et par les prières de ses sœurs, la bienheureuse Marguerite Colonna remit son âme entre les mains de Dieu le 30 décembre 1284. Plus tard, lorsque le couvent de Palestrina fut transféré à Rome, les sœurs emportèrent avec elles les précieux restes de leur mère et fondatrice, la bienheureuse Marguerite Colonna, et les firent enterrer dans leur nouveau couvent de Saint-Sylvestre. D’innombrables miracles se sont produits sur la tombe de cette sainte vierge. En 1847, le pape Pie IX approuva à nouveau la vénération qui lui était vénérée depuis des siècles.

Martyrologe

A Rome, l’anniversaire de saint Félix Ier, pape et martyr, qui gouverna l’église sous l’empereur Aurélien. Sa fête se célèbre le 3 des calendes de juin (30 mai).

A Spolète, l’anniversaire de saint Sabin, évêque d’Assise, des diacres Exupérance et Marcel, du gouverneur Vénustien avec sa femme et ses fils, sous l’empereur Maximien. Marcel et Exupérance furent d’abord tourmentés sur le chevalet, plus maltraités à coups de bâton et déchirés avec des ongles de fer; ils eurent enfin les flancs entièrement brûlés, et consommèrent ainsi leur martyre. Peu de temps après, Vénustien, sa femme et ses fils, furent mis à mort par le glaive. Quant à saint Sabin, il eut les mains coupées, subit une longue et dure prison, finalement fut battu jusqu’à la mort. Bien que le martyre de ces saints ait eu lieu en des temps différents, il est néanmoins commémoré en un même jour.

A Alexandrie, les saints Mansuet, Sévère, Appien, Donat, Honorius, et leurs compagnons martyrs.

A Thessalonique, sainte Anysie martyre. Dans la même ville, saint Anyse, qui en fut évêque.

A Milan, saint Eugène, évêque et confesseur.

A Ravenne, saint Libère évêque.

A Aquila dans les Abruzzes, saint Rainier évêque.

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