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samedi de la Première semaine de la Passion

De la férie : messe du samedi de la Première semaine de la Passion – Quand j’aurai été élevé, j’attirerai tout à moi.

Station à Saint-Jean devant la Porte Latine.

Aujourd’hui nous commençons, avec le saint Évangile, à compter d’une manière précise les jours qui doivent s’écouler encore avant l’immolation de notre divin Agneau. Ce Samedi est le sixième jour avant la Pâque, selon la supputation de saint Jean, au Chapitre XII. Jésus est à Béthanie ; on donne un festin en son honneur. Lazare ressuscite assiste à ce repas qui a lieu chez Simon le Lépreux. Marthe s’occupe des soins du ménage ; sa sœur, Marie-Madeleine, à qui l’Esprit-Saint fait pressentir que la mort et la sépulture de son bien-aimé maître approchent, a préparé un parfum qu’elle vient répandre sur lui. Le saint Évangile, qui observe toujours une discrétion pleine de mystères sur la Mère de Jésus, ne nous dit point qu’elle était, en ce moment, à Béthanie ; mais il est impossible d’en douter. Les Apôtres s’y trouvaient aussi, et prirent part au repas. Pendant que les amis du Sauveur se serraient ainsi autour de lui, dans ce village de Béthanie, situé à deux mille pas de Jérusalem, le ciel devenait plus sombre au-dessus de la ville infidèle. Jésus doit cependant demain y faire une apparition ; mais ses disciples l’ignorent encore. Le cœur de Marie est en proie à toutes les tristesses ; Madeleine est absorbée dans des pensées de deuil ; tout annonce que le fatal dénouement est près d’éclater. L’Église a cependant réservé le passage de l’Évangile de saint Jean qui raconte les faits de cette journée pour la Messe de Lundi prochain. La raison de cette particularité est que, jusqu’au XIIe siècle, il n’y avait pas aujourd’hui de Station à Rome. Le Pape préludait par une journée de vacation aux fatigues de la grande Semaine, dont les solennelles fonctions doivent commencer dès demain. Mais s’il ne présidait pas l’assemblée des fidèles, il ne laissait pas d’accomplir en ce jour deux prescriptions traditionnelles qui avaient leur importance dans les usages liturgiques de l’Église romaine. Dans le cours de l’année, le Pape avait coutume d’envoyer, chaque dimanche, une portion de la sainte Eucharistie consacrée par lui à chacun des prêtres qui desservaient les Titres presbytéraux, ou églises paroissiales de la ville. Cet envoi, ou plutôt cette distribution, avait lieu dès aujourd’hui pour toute la Semaine sainte, peut-être parce que la fonction de demain n’aurait pas permis de l’effectuer aisément. Les anciens monuments liturgiques de Rome nous apprennent que la remise du pain sacré se faisait, en ce jour, dans le Consistoire de Latran ; le bienheureux Cardinal Tommasi et Benoît XIV inclinent à croire que les évêques des Églises suburbicaires y avaient part. On a d’autres preuves par l’antiquité que les Évêques s’envoyaient quelquefois mutuellement la sainte Eucharistie, en signe de la communion qui les unissait. Quant aux prêtres préposés aux Titres presbytéraux de la ville, auxquels était remise chaque semaine une portion de l’Eucharistie consacrée par le Pape, ils s’en servaient à l’autel, en mettant une parcelle de ce pain sacré dans le calice, avant de communier. L’autre usage de ce jour consistait en une aumône générale à laquelle le Pape présidait, et qui sans doute était destinée par son abondance à suppléer à celle qui ne pouvait avoir lieu dans la Semaine sainte, trop remplie par les offices divins et les autres cérémonies. Les liturgistes du moyen âge montrent avec une pieuse complaisance la touchante relation qui existe entre le Pontife Romain exerçant en personne les œuvres de miséricorde envers les pauvres, et Marie-Madeleine embaumant de ses parfums, aujourd’hui même, les pieds du Sauveur. Postérieurement au XIIe siècle, on a établi une Station en ce jour ; elle a lieu dans l’Église Saint-Jean devant la Porte Latine. Cette antique basilique s’élève près du lieu où le Disciple bien-aimé fut, par ordre de Domitien, plongé dans une chaudière d’huile bouillante.

ÉPÎTRE. On ne lit pas sans frémir ces effrayants anathèmes que Jérémie, ligure de Jésus-Christ, adresse aux Juifs, ses persécuteurs. Cette prédiction, qui s’accomplit à la lettre lors de la première ruine de Jérusalem par les Assyriens, reçut une confirmation plus terrible encore, à la seconde visite de la colère de Dieu sur cette ville maudite. Ce n’était plus seulement Jérémie, un prophète, que les Juifs avaient poursuivi de leur haine et de leurs indignes traitements ; c’était le Fils même de Dieu qu’ils avaient rejeté et crucifié. C’est à leur Messie tant attendu qu’ils avaient « rendu le mal pour le bien ». Ce n’était pas seulement Jérémie « qui avait prié le Seigneur de leur faire grâce et de détourner de dessus eux son indignation » ; l’Homme-Dieu lui-même avait intercédé constamment en leur faveur ; et si enfin il les abandonnait à la justice divine, c’était après avoir épuisé toutes les voies de la miséricorde et du pardon. Mais tant d’amour avait été stérile ; et ce peuple ingrat, toujours plus irrité contre son bienfaiteur, s’écriait dans les transports de sa haine : « Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants ! » Quel affreux arrêt Juda portait contre lui-même, en formant son épouvantable souhait ! Dieu l’entendit et s’en souvint. Le pécheur, hélas ! qui connaît Jésus-Christ et le prix de son sang, et qui répand de nouveau à plaisir ce sang précieux, ne s’expose-t-il pas aux rigueurs de cette même justice qui se montra si terrible envers Juda ? Tremblons et prions ; implorons la miséricorde divine en faveur de tant d’aveugles volontaires, de cœurs endurcis, qui courent à leur perte ; et par nos instances adressées au Cœur miséricordieux de notre commun Rédempteur, obtenons que l’arrêt qu’ils ont mérité soit révoqué et se change en une sentence de pardon.

ÉVANGILE. Les ennemis du Sauveur sont arrivés à ce degré de fureur qui fait perdre le sens. Lazare ressuscité est devant leurs yeux ; et au lieu de reconnaître en lui la preuve incontestable de la mission divine de Jésus, et de se rendre enfin à l’évidence, ils songent à faire périr ce témoin irrécusable, comme si Jésus, qui l’a ressuscité une fois, ne pouvait pas de nouveau lui rendre la vie. La réception triomphale que le peuple fait au Sauveur dans Jérusalem, et dont la commémoration fera l’objet de la solennité de demain, vient encore accroître leur dépit et leur haine. « Nous n’y gagnons rien, disent-ils ; tout le monde va après lui. » Hélas ! Cette ovation d’un moment sera promptement suivie d’un de ces retours auxquels le peuple n’est que trop sujet. En attendant, voici jusqu’à des Gentils qui se présentent pour voir Jésus. C’est l’annonce du prochain accomplissement de la prophétie du Sauveur : « Le royaume des cieux vous sera enlevé, pour être donné à un peuple qui en produira les fruits [9] ». C’est alors que « le Fils de l’homme sera glorifié », que toutes les nations protesteront par leur humble hommage au Crucifié, contre l’affreux aveuglement des Juifs. Mais auparavant il faut que le divin « Froment soit jeté en terre, qu’il y meure » ; puis viendra le temps de la récolte, et l’humble grain rendra cent pour un. Jésus cependant éprouve dans son humanité un moment de trouble à la pensée de cette mort. Ce n’est pas encore l’agonie du jardin ; mais un frisson l’a saisi. Écoutons ce cri : « Père ! sauvez-moi de cette heure. » Chrétiens, c’est notre Dieu qui s’émeut de crainte, en prévoyant ce qu’il aura bientôt à souffrir pour nous. Il demande d’échapper à cette destinée qu’il a prévue, qu’il a voulue. « Mais, ajoute-t-il, c’est pour cela que je suis venu ; ô Père, glorifiez votre nom. » Son cœur est calme maintenant ; il accepte de nouveau les dures conditions de notre salut. Entendez aussi cette parole de triomphe. Par la vertu du sacrifice qui va s’offrir, Satan sera détrôné ; « ce prince du monde va être jeté dehors. » Mais la défaite de Satan n’est pas l’unique fruit de l’immolation de notre Sauveur ; l’homme, cet être terrestre et dépravé, va quitter la terre et s’élever jusqu’au ciel. Le Fils de Dieu, comme un aimant céleste, l’attirera désormais à soi. « Quand je serai élevé de terre, dit-il, quand je serai attaché à ma croix, j’attirerai tout à moi. » Il ne pense plus à ses souffrances, à cette mort terrible qui tout à l’heure l’effrayait ; il ne voit plus que la ruine de notre implacable ennemi, que notre salut et notre glorification par sa croix. Nous avons dans ces paroles le cœur tout entier de notre Rédempteur ; si nous les méditons, elles suffisent à elles seules pour disposer nos âmes à goûter les mystères ineffables dont est remplie la grande Semaine qui s’ouvre demain.

Saint Victorien de Carthage et ses Compagnons, Martyrs, vingt-trois mars
En Afrique, les saints martyrs Victorien, proconsul de Carthage, et deux frères de la ville d’Aquarège; en outre deux marchands, nommés Frumence.

Sanctoral

Saint Victorien de Carthage et ses Compagnons, Martyrs († 484)

Victorien, natif d’Adrumète, en Afrique, était proconsul de Carthage. Le roi, nommé Hunéric, homme barbare, employa tous ses efforts pour le détourner de la religion et lui fit les plus magnifiques promesses; mais il reçut cette réponse simple et ferme:  « Rien ne sera capable de me séparer de la foi et de l’amour de Jésus-Christ. Vous pouvez m’exposer aux flammes, me jeter aux bêtes, me soumettre à toutes sortes de supplices, jamais je ne trahirai la vraie foi; ce serait de ma part une ingratitude, une perfidie; n’eussé-je pas à craindre les châtiments éternels, ni à espérer une récompense sans fin, je ne saurais manquer de fidélité à mon Dieu. » Le tyran, irrité, lui inflige tous les tourments que peut lui suggérer sa rage: Victorien les endure avec joie et constance et va recevoir au Ciel la couronne conquise au prix de son sang. Plusieurs autres chrétiens furent aussi les victimes de ce tyran cruel: parmi eux, deux frères qui s’étaient promis par serment de mourir l’un avec l’autre et d’un même supplice. Dieu permit en effet qu’ils obtinssent de leurs bourreaux la grâce touchante qu’ils avaient désirée. On commença par les suspendre avec de gros poids attachés à leurs pieds. Au bout d’un jour passé dans cette douloureuse situation, l’un d’eux, succombant à la douleur, demanda quelque répit. Son frère, craignant qu’il n’eût la faiblesse de renoncer à sa foi, lui cria du haut de sa potence: « Gardez-vous bien de faiblir, mon frère; est-ce là ce que nous avons promis ensemble à Jésus-Christ? Si vous trahissez votre foi et votre serment, je serai moi-même votre accusateur au tribunal de Dieu. »

Le pauvre martyr chancelant reprit alors courage et s’écria d’une voix forte: « Ajoutez les supplices aux supplices, je suis prêt à souffrir tout ce que souffrira mon frère. » Les bourreaux emploient alors contre ces deux héroïques martyrs les lames de fer rougies au feu, les ongles de fer et d’autres tortures non moins affreuses. Chose étonnante, on ne voyait sur eux aucune meurtrissure ni aucune trace des tourments qu’on leur faisait endurer. A la fin, voyant que le courage des martyrs et les merveilles que Dieu opérait en leur faveur semblaient fortifier dans la foi ou convertir ceux qui en étaient les témoins, les bourreaux se hâtèrent d’achever leurs victimes, et les deux frères allèrent recevoir, avec Victorien, la palme due aux généreux soldats du Christ.

Bienheureux Jérémie Lambertenghi, Prêtre, Premier Ordre franciscain , vingt-trois mars
Son lit était une mauvaise planche sur laquelle il
s’étendait à peine ; toute la nuit il était debout, occupé à prier.

Bienheureux Jérémie Lambertenghi, Prêtre, Premier Ordre franciscain 

Jérémie naquit en 1440, à Côme, dans le Milanais, de l’illustre famille des Lambertenghi. Poussé par la volonté divine, et ne voulant pas résister plus longtemps à la force toute-puissante de la grâce, il quitta à l’insu de ses parents la maison paternelle, et courut comme un fugitif jusqu’au couvent qui était bâti sur une montagne auprès de la ville. Là, il demanda et obtint l’habit, et se promit de vivre si bien retiré de tous, qu’il n’entendrait plus parler du monde, ni le monde de lui. Quoiqu’il ne fût encore que novice, et pour ainsi dire apprenti dans la science de vivre selon la règle, il paraissait devoir devenir un saint religieux. Il jeûnait tous les jours, se donnait la discipline avec des chaînes de fer, et si violemment que la douleur lui faisait quelquefois perdre connaissance, et il passait souvent des nuits entières à méditer, à prier et à gémir sur ses péchés.

Son humilité était extrême, il prenait plaisir à servir les religieux à table, ce qui, d’ailleurs, lui donnait plus de facilité pour pratiquer ses jeûnes ; puis il allait lui-même distribuer aux pauvres les restes du repas des frères. Son lit était une mauvaise planche sur laquelle il s’étendait à peine ; toute la nuit il était debout, occupé à prier. Il redoubla de mortifications et d’austérités, jusqu’au moment où sa dernière maladie vint le prendre à la gorge et l’abattre tout à coup. Il put encore faire sa communion pascale. Le jeudi saint, il adressa une courte allocution à ses frères, avant la messe ; puis il resta pendant une heure entière abîmé dans une muette extase, et le lendemain, jour de la mort du Sauveur, il expira le 25 mars 1513.

Martyrologe

En Afrique, les saints martyrs Victorien, proconsul de Carthage, et deux frères de la ville d’Aquarège; en outre deux marchands, nommés Frumence. Selon ce que rapporte Victor, évêque d’Afrique, ces saints, à l’époque de la persécution des Vandales, sous le roi arien Hunéric, souffrirent les plus cruelles tortures pour avoir confessé avec constance la foi catholique, puis reçurent la couronne de gloire.

De même, en Afrique saint Fidèle martyr.

En Afrique encore, saint Félix et vingt autres martyrs.

A Césarée de Palestine, saint Nicon et quatre-vingt-dix-neuf autres martyrs.

De plus, le triomphe des saints martyrs Domice, Pélagie, Aquila, Éparque et Théodosie.
A Lima, dans le Pérou, saint Turibe évêque, qui, par son zèle, propagea dans toute l’Amérique la foi et la discipline ecclésiastique.

A Antioche, saint Théodule prêtre.

A Barcelone, en Espagne, saint Joseph Oriol, prêtre, bénéficier de l’église de Sainte-Marie-des-Rois. Il s’est rendu célèbre par la pratique de toutes les vertus, surtout par la rigueur avec laquelle il traitait son corps, par le culte de la pauvreté, par sa charité envers les pauvres et les infirmes. Illustre par les miracles opérés pendant sa vie et après sa mort, il a été canonisé par le pape Pie X.

A Césarée, saint Julien confesseur.

En Campanie, saint Benoît moine, qui, enfermé par les Goths dans un four brûlant, fut le lendemain retrouvé n’ayant éprouvé aucun mal.

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1 Commentaire
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Cadoudal
Cadoudal
il y a 6 années

encore un petit effort Marion :

il faut dire « Dieu et le Roi ! »

le salut est dans la croisade contre la Maçonnerie et contre l ‘Islam

Soupape
Soupape
il y a 6 années

Les propos de Marion sont à examiner au microscope …

ATTENTION : car Marion est marquée par sa génération …
et n’a pas encore compris
l’entourloupe de la .°.démocratie chrétienne.°. …

Et puis elle s’imagine que « l’inspiration chrétienne »
va descendre du ciel, par miracle,

et venir de la part de « chrétiens non pratiquants »
mais « attachés sentimentalement » à …

Cette époque est depuis longtemps révolue !

Aujourd’hui, il n’y a PAS de solution … sans le retour MASSIF à Dieu …
Car, sans Dieu, … pas de Terre Promise …

C’est l’IRAD qu’il nous faut (Institut du Retour A Dieu).

L’ISSEP, c’est le manègement « soupoudré d’eau bénite en poudre »
C’est comme si on bénissait les froncs massants ! …

alain peulet
alain peulet
il y a 6 années

Notre dernière chance ……………!!!

Yseult
Yseult
il y a 6 années

Marion dit qu’elle n’envisage pas de revenir en politique, mais elle avait aussi promis de ne pas quitter le FN avant les législatives et elle n’a pas tenu parole. Donc peut-être que la presse a raison et qu’elle prépare son retour.

De toute façon, la prochaine chance de changer les choses ce sont les élections européennes. Il faudra élire des députés pour le groupes des droites nationales au parlement européen, c’est-à-dire la liste du Rassemblement national, ex-FN.

Si Marion revient ce sera plus tard, peut-être dans les wagons des USA où elle semble s’être fait de puissants amis du côté des conservateurs… jusqu’en Italie…

Une Europe d’inspiration chrétienne, c’est le mieux pour le moment. Mais cela peut évoluer et se préciser.

blague-à-part
blague-à-part
il y a 6 années
Répondre  Yseult

Il faut constater que c’est du coté du groupe de l’Europe des nations dont fait partie l’ex-FN, qu’il faut attendre un éventuel changement, rendu très possible du fait que ce groupe a pris le pouvoir en Italie, en Autriche, en Allemagne, qu’il a des amitiés auprès des pouvoirs de Hongrie et de Pologne (qui pourraient le rejoindre ) . Mais que le renversement de majorité au parlement européen dépend avant tout de l’élection de députés RN/FN. Car c’est le groupe le plus important parmi la Ligue de la Ligue voulue par Salvini, même si, comme l’explique Marion, il n’est pas au pouvoir en France.

En tout cas Marion fait référence au christianisme et Salvini aussi. Trump avec tous ses défauts a mis au conseil d’Etat un ennemi de l’avortement aux USA… Les choses vont dans le bon sens à ce niveau-là, comme sur l’anti-immigration. Il ne faut pas mépriser la force (la grâce) qui surgit de l’action. De timides rappels du christianisme au départ pourraient entrainer une véritable résurrection de la foi identitaire, puis de la foi tout court, en cas de victoire. Dieu agit comme Il veut avec qui il veut.

toto
toto
il y a 6 années
Répondre  blague-à-part

 » Trump avec tous ses défauts a mis au conseil d’Etat un ennemi de l’avortement aux USA »
Pas au conseil d’Etat, à la Cour suprême

Soupape
Soupape
il y a 6 années
Répondre  Yseult

à Yseult

Oui mais, vous, vous savez un peu, (et même plus), ce qu’est le christianisme …
Mais … vous êtes une exception …

Les jeunes ne connaissent que … le manègement, et la comme munich action
c’est à dire … la loi du plus fort, … et celle du mensonge
A la moindre contradiction, ils profèrent des menaces ……

Il n’existe donc pas « d’inspiration chrétienne »
qui se maintiendrait « dans les nuages » sans la vraie FOI, ni sa pratique,

A nous de la faire (Re) Découvrir …
Il faut en prendre les moyens.
Exemple : pour être convaincante,
sauriez vous expliquer et résumer votre Foi en 3 lignes ?

Yseult
Yseult
il y a 6 années
Répondre  Soupape

Non, je n’essayerais même pas de résumer ma foi en 3 lignes. Ce serait la défigurer d’une manière ou d’une autre.

Par contre je crois que le retour de la foi peut emprunter des chemins divers que Dieu seul connaît.
L’un de ses chemins est l’identité, le sentiment d’appartenance et donc la politique.

Il y a les chemins personnels, les parcours à partir d’un signe de Dieu pour une seule âme, d’une simple interrogation, d’une curiosité on peut être entraîne jusqu’à la conversion parfaite. Mais cela ne pourra jamais toucher des foules. Les grandes conversions se sont faites par les empereurs, les rois (baptême de clovis etc.

MAIS Le chemin le plus certain pour que les foules retournent à Dieu se serait le retour à la Foi de Rome. Les prières sont nécessaires et bonnes mais ce sont les autorités qui doivent se convertir.

Or la destinée politique d’un pays ou de l’Europe peut engendrer un renversement à Rome… Ainsi si la Russie était catholique, soit elle serait passée à l’apostasie comme le plupart des pays catholiques sous la férule romaine, soit au contraire Rome n’aurait pas apostasié, car le poids d’un pays comme la Russie aurait pesé lourd surtout à la chute du communisme.

Bref, tout ce qui est catholique si peu que ce soit, est à encourager. Et avec nos prières, Dieu fera le reste.

Soupape
Soupape
il y a 6 années
Répondre  Yseult

A Yseult

J’apprécie la franchise de votre réponse,
ainsi que vos remarques, dans lesquelles transparaissent des qualités de coeur
et de bon sens qui ne sont pas négligeables.

MAIS aujourd’hui, nous sommes confrontés à une situation particulière,
que je compare à celle éprouvée par St-Paul
la première fois où il fut forcé de parler du Dieu des Apôtres de Jésus Christ
aux Athéniens … directement devant l’Aréopage.

En effet, jusque là, Paul prêchait
en commençant d’abord par les juifs et judaïsants des synagogues,
comme il l’avait fait partout ailleurs en Asie Mineure,
avec des résultats encourageants,
mais soulevant toujours contre lui une minorité de juifs intraitables,
qui s’efforçaient de lui créer des ennuis.

Or, les Actes des Apôtres rapportent que, devant l’Aréopage,
St Paul fit un four retentissant …

D’où la question :
comment prêcher le Dieu des Apôtres de Jésus Christ en partant de zéro ?

Il me parait difficile de répondre à cette question,
sans que vous puissiez vous y préparer,
car une réponse trop rapide serait inassimilable.

Au surplus je ne pourrai le faire qu’en commentant 2 fois 3 lignes, soit 6 lignes,
et vous me diriez que je n’ai pas tenu ma gageure, …
dont j’ai placée la barre volontairement un peu haute, pour vous faire réagir.

J’estime donc préférable de revenir sur ce sujet,
soit mercredi 18 ou jeudi 19, sous ce même article
(si les portes des commentaires d’articles anciens ne sont pas fermées par MPI),
soit dans une autre occasion.

Vous parlez des Rois et des Empereurs,
mais on ne recommence pas tous les jours
les coups de Clovis et de Constantin.

D’ailleurs, c’est Paul qui a prêché « les Gentils »,
et a répandu la Parole de Dieu dans le Nord de la Méditerranée.
Et on sait assez que les Empereurs Romains
n’ont pas facilité l’expansion du christianisme,
lequel a plutôt servi à alimenter les animaux de leurs cirques.

Clovis et Constantin n’ont réussi
que parce que Paul et ses successeurs avaient préparé le terrain.

Soupape
Soupape
il y a 6 années
Répondre  Yseult

A Yseult

1 – Si Dieu ne vient pas en Personne nous dire ce qu’il est et ce qu’il nous veut
ce n’est pas nous qui pouvons l’inventer. Ce qui conduit à ouvrir les Evangiles et les Ecritures, en demandant à Dieu de les comprendre. Alors, les intuitions reçues de Dieu mènent naturellement à L’en remercier, ce qui est le début de la Vie de prière, puis de l’accès à la Vie Divine … .

2 – Dieu nous aime vraiment. C’est pourquoi, il ose nous dire notre Mal. Notre Mal, individuel et collectif, est le Péché, au milieu duquel nous naissons, en héritant les conséquences de tous les péchés passés, et que nous ne pouvons pas vaincre seuls, car il dépasse les forces de l’Homme.
C’est pourquoi Jésus a accepté de mourir pour dire cette Vérité devant les plus hautes autorités humaines, nous montrant qu’il y avait une Vie après la Mort, et donc que la Menace par laquelle les puissants imposent leurs tyrannies et leur Mensonge pouvait être vaincue …

3 – Dans la décadence où nous sommes, il n’y a PAS de solution politique. La solution est religieuse.

Jean-Michel Rossion
Jean-Michel Rossion
il y a 6 années

Bon ok le constat est fait et refait , on est d’accord mais ON FAIT QUOI ? On ne va ( ou plutôt on ne peut pas ou plus se permettre d’) attendre encore des années qu’elle se décide à  » aller au feu  » : la nature a horreur du vide …Attention , Marion !

Christiane MAZET
il y a 6 années

IL FAUT UN VRAI CHANGEMENT ne recommençons pas avec la critique du discours de MARINE contre MACRON est maintenant c est pas un discours c est des faits qui nous détruisent c est pas fini

Risi
Risi
il y a 6 années

Avec quel argent notre nouvelle Jeanne d’Arc a-t-elle fondé cet Institut ? Monsieur Attali doit en savoir quelque chose, lui le grand chrétien… Derrière le grand panneau lumineux où ça clignote « On est chez nous, à bas l’Islam », il y a une petite étiquette, derrière à gauche ou à droite peu importe, sur laquelle vous pourrez lire si vous vous en donnez la peine : « Sion 2022 « .

RS87
RS87
il y a 6 années
Répondre  Risi

Vos références s’il vous plait ?

Marion est effectivement allée demander des financements aux USA pour son institut, et il est fort possible qu’elle en ait obtenus de juifs conservateurs, je n’en sais rien, mais pourquoi pas ? Mgr Lefebvre avait bien reçu des fonds de Marcel Dassaut sans que cela l’engage à devenir juif… C’est ce qu’on appelle la confluence d’idées et d’intérêts respectivement différents.

Trump ne fait aucun mystère de soutenir Israël. Mais vous mélangez tout. Trump est du côté des nationalistes israéliens, pas du côté des mondialistes juifs tels qu’Attali. Les deux courants se font la guerre et se détestent. Les juifs mondialistes sont pro-arabes et pro-métissage, les Juifs nationalistes sont anti-immigration, pro-blancs et anti-arabe.

Je ne sais pas si Marion est dans ce courant, elle ne parle toujours que de christianisme et elle a du obtenir des fonds de France principalement où il ne manque ni de nationalistes fortunés, ni de chrétiens fidèles et fortunés eux aussi. Mais il semble effectivement que le conservatisme américain l’appuie, dont Bannon qui semble avoir été subjugué par elle, Wauqiez aussi paraît-il. Bannon n’est pas juif, pas plus que Trump mais ils sont dans le même camp que les juifs nationalistes. Et tout cela avec beaucoup de nuances en fonctions des intérêts fluctuants…

Justement il sera intéressant de voir la suite des événements du côté de Marion et même de Salvini et sa Ligue qui semblent bénéficier des mêmes soutiens. Pour le moment nous ne pouvons que nous réjouir de l’action de Salvini qui est en train d’assainir la politique migratoire européenne et la France en bénéficie par contre-coup. Tout cela est à observer attentivement, mais je ne vois pas ce que vient faire Attali dans cette histoire.

yy zz
yy zz
il y a 6 années
Répondre  RS87

Attali est au pouvoir en France depuis 40ans avec ses compère Fabius et BHL…Il a mis sa marionnette Macron au pouvoir et nous explique que le prochain président sera une femme donc peut-être pense t-il à Marion. Si c’est le cas, elle ne sauvera pas le pays, elle finira de détruire ce que Macron n’aura pas eu le temps de le achever.

MA Guillermont
MA Guillermont
il y a 6 années
Répondre  yy zz

Voilà qui est une fine analyse auquelle je souscris !
yy zz
Le b a ba pour base …….. refuge !

Stella Maria
Stella Maria
il y a 6 années

Tant que les républicains américains seront au pouvoir , Marion Marechal
Aura ses chances …. sinon , ça sera le chaos ….