Saint Etienne, Roi de Hongrie et Confesseur, deux septembre
La Vierge Marie l’introduisit au ciel le jour même de son Assomption, que les Hongrois appellent le jour de la Grande Souveraine.

Sanctoral 

Saint Etienne, Roi et Confesseur

Mort en 1038. Fête étendue à l’Eglise universelle en 1686. Dans beaucoup de diocèses de France, saint Etienne est seulement commémoré car on fête aujourd’hui les bienheureux Martyrs des massacres de septembre 1792 tués en haine de la foi. Etienne introduisit en Hongrie la foi chrétienne et le titre de roi. Après avoir obtenu du souverain Pontife la couronne royale, et avoir été sacré par son ordre, il fit hommage de son royaume au Siège apostolique. Sous l’inspiration d’une piété, et avec une munificence admirable, il fonda à Rome, à Jérusalem et à Constantinople, divers établissements hospitaliers ; en Hongrie, l’archevêché de Strigonie et dix évêchés. Vénérant le Christ lui-même dans les pauvres, Etienne était également plein d’amour et de libéralité pour eux, et jamais il n’en renvoya un seul sans l’avoir consolé et secouru. Bien plus, après d’immenses sommes distribuées pour soulager leur indigence, on le vit souvent donner aussi, avec une bénignité extrême, le mobilier de son palais Il avait coutume de laver de ses mains les pieds aux pauvres, d’aller la nuit, seul et sans se faire connaître, visiter les hôpitaux, servir les malades et accomplir tous les autres devoirs de la charité ; c’est en témoignage de ses vertus que sa main demeura sans corruption, lorsque son cadavre fut tombé en poussière. Son amour de la prière l’amenait à veiller des nuits presque entières ; et pendant qu’il avait l’esprit fixé dans la contemplation des choses célestes, il advint qu’on le vit ravi en extase et élevé de terre. Par le secours de l’oraison, il échappa plus d’une fois miraculeusement aux conspirations des méchants et aux attaques d’ennemis puissants. De son mariage avec Gisèle de Bavière, sœur de l’empereur saint Henri, il eut un fils nommé Emeric, qu’il éleva avec tant de vigilance et une si solide piété, que, dans la suite, la sainteté remarquable de ce prince en fut la conséquence et la preuve. Etienne sut si bien conduire les affaires de son royaume, qu’il s’entoura d’hommes d’une prudence et d’une sainteté consommées, et ne décida jamais rien sans leur avis. Sous la cendre et le cilice il demandait à Dieu, par de très humbles prières, la grâce de voir, avant de mourir, la Hongrie tout entière acquise à la foi catholique. Son grand zèle à propager la foi lui valut d’être appelé l’apôtre de cette nation et le souverain Pontife l’autorisa, ainsi que ses successeurs, à faire porter la croix devant eux.  Animé d’une ardente dévotion envers la Mère de Dieu, il construisit une vaste église en son honneur, et l’établit patronne de la Hongrie. En retour, la Vierge Marie l’introduisit au ciel le jour même de son Assomption, que les Hongrois appellent le jour de la Grande Souveraine, d’après une institution de ce saint roi. Quand il fut mort, son corps répandit une odeur suave et une liqueur céleste. Le Pontife romain voulut qu’on le transférât dans un lieu plus digne de lui, où on l’ensevelit avec beaucoup d’honneur. Cette translation fut accompagnée de nombreux miracles de tous genres. Le jour de sa fête a été fixé, par le souverain Pontife Innocent XI, au quatre des nones de septembre, en mémoire d’une victoire éclatante : celle que l’armée de Léopold, empereur des Romains et roi de Hongrie, remporta à la même date sur les Turcs, leur reprenant, avec le secours de Dieu, la ville de Budapest.

Bienheureux Appolinaire de Posat, Premier Ordre capucin, Martyr, deux septembre
Le 14 août 1792, juste après le massacre des Suisses aux Tuileries, le 10 août, Apollinaire fut arrêté et enfermé dans la prison des Carmes.

Bienheureux Appolinaire de Posat, Premier Ordre capucin, Martyr

Jean-Jacques Morel, qui prendra comme capucin le nom d’Apollinaire, est né le 12 juin 1739 à Prez-vers-Noréaz dans le canton de Fribourg. Son père Jean, originaire de Posat, avait épousé Marie-Elisabeth Maître. En 1761, Jean-Jacques continua ses études au collège Saint-Michel, à Fribourg, tenu alors par les Jésuites. Ces pères, qui avaient décelé dans leur élève des capacités intellectuelles remarquables, auraient bien voulu le retenir dans leur Ordre, mais Jean-Jacques, attiré par la spiritualité de saint François d’Assise, décida de se joindre aux capucins.Il commença son noviciat à Zoug, pour être ensuite transféré à Mels et enfin à Bulle. Le 22 septembre 1764 il fut ordonné prêtre par l’évêque de Lausanne, avant même d’avoir terminé ses études de théologie, ce qu’il fit en 1769 à Lucerne. L’Ordre l’envoya dans plusieurs paroisses pour de grandes missions populaires, jusqu’au moment où l’on appela au monastère de Fribourg comme professeur de théologie, fonction qu’il assuma de 1774 à 1780. Il passa ensuite trois ans à Bulle en tant que vicaire ; dans ce couvent, il constitua une remarquable bibliothèque, dont les livres sont toujours conservés précieusement par les capucins actuels. Après avoir été chargé du noviciat d’Altdorf, il dirigea à Stans, à partir de 1785, la petite école latine annexée au couvent. Sa culture et ses activités pastorales dans cette ville ne furent pas appréciées par un cercle de citoyens qui se nommaient les Illuminés et qui essayaient de ridiculiser tout ce qu’il entreprenait. Afin d’obtenir l’appui de la population, ils adoptèrent la voie de la calomnie, en l’accusant à l’aide d’une femme de mœurs perverses. Bien que la suite des événements donna raison au Père Apollinaire, celui-ci finit par demander un transfert. C’est ainsi que l’Ordre décida de l’engager dans une activité missionnaire en Asie. Pour compléter sa formation, on l’envoya, en 1788, à Paris, au couvent des capucins du Marais, pour apprendre langues et usages des pays de missions auxquels il était destiné. Or, en 1789 éclata la Révolution, et Apollinaire dut rester à Paris, où on le nomma vicaire à Saint-Sulpice, en charge de la pastorale pour les quelque cinq mille Allemands qui se trouvaient dans la capitale. Ce fut un dur travail dans un moment difficile. Le 12 juillet 1790, l’Assemblée constituante, dans le but de faire du clergé un simple corps de fonctionnaires relevant uniquement de l’Etat, vota la Constitution civile du clergé. En janvier 1791 l’Assemblée demanda à tous les ecclésiastiques de prêter serment à la nouvelle Constitution, ce qui aurait été une vraie apostasie. Apollinaire essaya d’abord de proposer une acceptation avec des restrictions, mais devant la ferme résolution des révolutionnaires de ne faire aucune concession, il refusa clairement de signer le serment et publia une brochure pour réfuter celui-ci, avec le titre « Le séducteur démasqué ou l’apostasie des jureurs, prouvée sans réplique, à la portée de tout le monde ». Il se présentait comme un religieux, vrai ami de la Patrie, de la Liberté et de la Religion. Il citait en exergue Mt 22,21 : Donnez à César ce qui appartient à César, à Dieu ce qui est à Dieu.
Cette prise de position obligea Apollinaire à quitter Saint-Sulpice, en même temps que le curé qui fut remplacé par un prêtre schismatique. Il exerça alors son ministère en cachette, sans pouvoir porter l’habit de capucin et en se déplaçant d’un refuge à l’autre. Le 14 août 1792, juste après le massacre des Suisses aux Tuileries, le 10 août, Apollinaire fut arrêté et enfermé dans la prison des Carmes. Non seulement il fut accusé de ne pas avoir prêté serment, mais aussi d’avoir enlevé les deniers de la confrérie des Allemands dont il était le vicaire. Le 2 septembre 1792, il fut mis à mort en haine de la foi comme 190 autres martyrs (Voir la liste ci-après).

Les cent quatre-vingt-onze bienheureux Martyrs des massacres de septembre 1792, deux septembre
Pour leur profession de foi catholique et leur défense résolue du Siège Apostolique et de l’Eglise, ils ont été sauvagement mis à mort.

Les 191 bienheureux Martyrs des massacres de septembre 1792

Entre le 2 et le 5 septembre 1792 plus de 3000 « suspects », évêques, prêtres, religieux, laïcs, détenus à Paris, vont être sauvagement massacrés par les bandes révolutionnaires. Les plus importants massacres auront lieu au couvent des Carmes, à l’abbaye de Saint-Germain, au séminaire Saint-Firmin, aux prisons de la Force, rue Saint-Antoine. Parmi ces 3000 victimes de septembre 1792, 191 ont été béatifiées par Pie XI le 17 octobre 1926.  Les évêques : Jean-Marie du Lau d’Allemans, François-Joseph et son frère Pierre-Louis de La Rochefoucauld, évêques, respectivement d’Arles, de Beauvais et de Saintes. Les prêtres : Vincent Abraham, de Charleville, curé de Sept-Saulx, au diocèse de Reims ; André Angar, de Paris, vicaire à la paroisse Saint-Sauveur ; Jean-Baptiste-Claude Aubert, de Paris, curé de Notre-Dame de Pontoise, au diocèse de Rouen ; François Balmain, de Luzy, au diocèse de Nevers, ancien jésuite, confesseur des Filles de Sainte-Croix de Rueil ; Jean-Pierre Bangue, de Vuillafans, au diocèse de Besançon, chapelain de l’hôpital Saint-Jacques, à Paris ; Louis Barreau de La Touche, du Mans, bénédictin de Saint-Maur, prieur de Saint-Baudile à Nîmes ; Louis-François-André Barret, de Carpentras, vicaire à la paroisse Saint-Roch à Paris ; Joseph Bécavin, de Carquefou, au diocèse de Nantes, ordonné le 15 avril précédent ; Charles-Jérémie Béraud du Pérou, de Meursac, au diocèse de Saintes, ancien jésuite, vicaire général de Saintes ; Jacques-Jules Bonnaud, du Cap-Français, à Saint-Domingue, ancien jésuite, vicaire général de Lyon ; Jean-Antoine-Hyacinthe Boucharenc de Chaumeils, de Pradelles, au diocèse du Puy, vicaire général de Viviers ; Jean-François Bousquet, de Ginestas, au diocèse de Narbonne, demeurant à Paris dans la maison des Eudistes ; Jean-François Burté, de Rambervillers, au diocèse de Saint-Dié, supérieur des Cordeliers, à Paris ; Claude Cayx, dit Dumas, de Martel, au diocèse de Cahors, ancien jésuite, directeur des Ursulines de Saint-Cloud ; Jean Charton de Millou, de la paroisse Saint-Nizier, à Lyon, ancien jésuite, confesseur des Religieuses du Saint-Sacrement, rue Cassette, à Paris ; Claude Chaudet, du diocèse d’Aix, au service de la paroisse Saint-Nicolas des Champs, à Paris ; Ambroise-Augustin Chevreux, d’Orléans, bénédictin, supérieur général de la Congrégation de Saint-Maur, député à l’assemblée nationale ; Nicolas Cléret, de Barfleur, au diocèse de Coutances, chapelain des Incurables, à Paris ; Claude Colin, de Charenton, “maître spirituel” de l’Hôtel-Dieu de Paris ; Bernard-François de Cucsac, de Toulouse, sulpicien, supérieur du séminaire de philosophie de Saint-Sulpice, à Paris ; François Dardan, d’Isturitz, au diocèse de Bayonne, confesseur au Collège de Sainte-Barbe, à Paris ; Guillaume-Antoine Delfaut, de Daglan, au diocèse de Sarlat, ancien jésuite, curé de Daglan, député à l’Assemblée nationale ; Mathurin-Victor Deruelle, de Paris, chapelain des Filles de la Charité, sur la paroisse Saint-Gervais ; Gabriel Desprez de Roche, de Decize, au diocèse de Nevers, vicaire général de Paris, membre de la Société du Cœur de Jésus ; Thomas-Nicolas Dubray, de Beauvais, au service de la paroisse Saint-Sulpice à Paris ; Thomas-René Dubuisson, de Laval, au diocèse du Mans, curé de Barville, au diocése d’Orléans ; François Dumasrambaud de Calandelle, de La Chaussade, au diocèse de Limoges, aumônier de l’évêque de Limoges ; Henri-Hippolyte Ermès, de Paris, vicaire à Saint-André des Arts ; Armand de Foucauld de Pontbriand, de Celles, au diocèse de Périgueux, vicaire général d’Arles, abbé commendataire de Solignac ; Jacques Friteyre-Durvé, de Marsac, au diocèse de Clermont, ancien jésuite, chanoine de Saint-Paul d’Estrées, missionnaire à Paris ; Claude-François Gagnères des Granges, de Chambéry, ancien jésuite, pensionnaire de la maison Saint-François de Sales, à Issy ; Jacques-Gabriel Gallais, de Longué, au diocèse d’Angers, sulpicien, supérieur du séminaire des Robertins, à Vaugirard ; Pierre Gauguin, d’Esvres, au diocèse de Tours, sulpicien, au séminaire d’Issy ; Louis-Laurent Gaultier, de Bazouges-la-Pérouse, au diocèse de Rennes, ancien jésuite, pensionnaire de la maison Saint-François de Sales, à Issy ; Georges Girault, de Rouen, du Tiers-Ordre régulier de Saint-François (Père Séverin), confesseur des franciscaines de Sainte-Élisabeth, résidant au couvent de Nazareth à Paris ; Jean Goizet, de Niort, au diocèse de Poitiers, curé de Notre-Dame de Niort ; André Grasset de Saint-Sauveur de Montréal (Canada), chanoine de Sens ; Pierre-Michel Guérin, de La Rochelle, sulpicien, directeur au séminaire de Nantes ; Jean-Antoine Guilleminet, de Bédarieux, au diocèse de Béziers, au service de la paroisse Saint-Roch, à Paris ; François-Louis Hébert, de Crouttes, au diocèse de Bayeux, eudiste, coadjuteur du supérieur général des eudistes et confesseur du roi Louis XVI ; Jacques-Étiene-Philippe Hourier, de Mailly-Maillet, au diocèse d’Amiens, sulpicien, directeur au séminaire de Laon, à Paris ; Jean-Baptiste Janin, de Sourdeval-la-Barre, au diocèse de Coutances, aumônier de l’hôpital de la Salpétrière, à Paris ; Jean Lacan, du diocèse de Rodez, aumônier de l’hôpital de la Pitié, à Paris ; Pierre Landry, de Niort, au diocèse de Poitiers, vicaire à Notre-Dame de Niort ; Claude-Antoine-Raoul de La Porte, de Brest, au diocèse de Léon, ancien jésuite, curé de Saint-Louis de Brest ; Robert Le Bis, de Saint-Amand, au diocèse de Coutances, curé de Saint-Denis de Bris-en-Josas, au diocèse de Paris ; Mathurin-Nicolas Le Bous de Villeneuve de La Ville-Crohain, de Rennes, confesseur des bénédictines de la rue de Bellechasse, à Paris ; Olivier Lefebvre, de Grentheville, au diocèse de Bayeux, chapelain des Dames de la Miséricorde, à Paris, membre de la Société du Cœur de Jésus ; Urbain Lefèvre, de Tours, ancien membre de la Société des Missions étrangères de Paris, retiré à Athis-Mons ; François Lefranc, de Vire, au diocèse de Bayeux, eudiste, professeur au Collège de Lisieux, à Paris ; Charles-François Le Gué, de Rennes, ancien jésuite, résidant à Paris ; Jacques-Joseph Le Jardinier Delandes, de Laigle, au diocèse de Séez, curé de Saint-Nicolas de La Feuillie, au diocèse de Coutances ; Jacques-Jean Lemounier, de Mortagne, au diocèse de Séez, vicaire à Notre-Dame de Mortagne ; Vincent-Joseph Le Rousseau de Rosencoat, de Châteauneuf, au diocèse de Cornouaille, ancien jésuite, confesseur des religieuses de la Visitation de la rue du Bac, à Paris ; Guillaume-Louis-Nicolas Leclercq, de Boulogne-sur-mer, frère des Écoles chrétiennes (frère Salomon), secrétaire général de l’Institut, à Paris ; François-César Londiveau, de Saint-Calais, au diocèse de Mans, vicaire à Saint-Martin d’Évaillé, au même diocèse ; Louis Longuet, de Saint-Germain-Langot, au diocèse de Bayeux, chanoine de Saint-Martin de Tours ; Jacques-François de Lubersac Saint-Germain, de Chalais, au diocèse de Limoges, aumônier de Madame Victoire, tante du roi Louis XVI ; Marie-Auguste Luzeau de la Mulonnière, de Sucé, au diocèse de Nantes, sulpicien, ancien directeur au séminaire d’Angers, retiré au séminaire de Saint-Sulpice, à Paris ; Gaspard-Claude Maignien, d’Amance, au diocèse de Besançon, curé de Villeneuve-les-Sablons, au diocèse de Rouen ; Jean-Philippe Marchand, de Marçay, au diocèse de Saintes, vicaire à Notre-Dame de Niort, au diocèse de Poitiers ; René-Julien Massey, de Rennes, bénédictin de Saint-Maur, procureur du monastère Saint-Florent de Saumur ; Louis Mauduit, de Chevillon, au diocèse d’Orléans, vicaire général de Sens ; François-Louis Méallet de Fargues, de Vitrac, au diocèse de Saint-Flour, vicaire général de Clermont ; Jacques-Alexandre Menuret, de Montélimar, au diocèse de Valence, supérieur de la maison de retraite Saint-François de Sales, à Issy ; Jean-Jacques Morel, de Prez-sous-Noréaz, du canton de Fribourg en Suisse, capucin (frère Apollinaire), vicaire des Allemands à la paroisse Saint-Sulpice, à Paris ; Jean-Baptiste Nativelle, de Guilberville, au diocèse de Bayeux, vicaire à Saint-Martin de Longjumeau, au diocèse de Paris ; René Nativelle, frère aîné du précédent, vicaire à Saint-Denis d’Argenteuil, au diocèse de Paris ; Antoine-Matthias-Augustin Nogier, du Puy, chapelain des Ursulines de la rue Saint-Jacques, à Paris ; Joseph-Thomas Pazery de Thorame, d’Aix, chanoine de Blois ; Jules-Honoré-Cyprien Pazery de Thorame, frère cadet du précédent, chanoine et vicaire général de Toulon ; Pierre-François Pazery de Thorame, oncle des deux précédents, vicaire général d’Arles ; Pierre Ploquin, de Villandry, au diocèse de Tours, vicaire à Druye, dans le même diocèse ; Jean-Baptiste-Michel Pontus, de Néville, au diocèse de Coutances, sulpicien, vicaire à la paroisse Saint-Sulpice, à Paris ; René-Nicolas Poret, du Mesnil-Touffray, au diocèse de Bayeux, curé de Saint-Martin de Boitron, au diocèse de Séez ; Julien Poulain-Delaunay, de Ver-sur-mer, au diocèse de Bayeux, assistant du curé de Saint-Gilles de Caen ; Pierre-Nicolas Psalmon, de Rouen, sulpicien, vicaire général de Troyes pour les prêtres de ce diocèse vivant à Paris, et doyen de Saint-Pierre de Varen ; Jean-Robert Queneau, d’Angers, curé de Saint-Doucelin d’Allones, au même diocèse ; Claude Rousseau, de Paris, sulpicien, directeur au séminaire de Laon, à Paris ; François-Urbain Saline de Niart, de Neuf-Brissach, au diocèse de Strasbourg, chanoine de Saint-Lizier de Couserans ; Jean-Henri-Louis Samson, d’Avranches, vicaire à Saint-Gilles de Caen, au diocèse de Bayeux ; Jean-Antoine Savine, d’Embrun, sulpicien, supérieur des Clercs de Saint-Sulpice, à Paris ; Jean-Antoine-Barnabé Seguin, de Carpentras, vicaire et supérieur des clercs à Saint-André des Arts, à Paris ; Jean-Baptiste Tessien, de Fontaine-les-Ribouts, au diocèse de Chartres, sulpicien, prédicateur à Paris ; Loup Thomas, dit Bonnotte, d’Entrains-sur-Nohain, au diocèse d’Auxerre, ancien jésuite, confesseur des Ursulines à Paris ; François Vareilhe-Duteil, de Felletin, au diocèse de Limoges, ancien jésuite, pensionnaire à la maison Saint-François de Sales, à Issy ; Pierre-Louis-Joseph Verrier, de Douai, au diocèse de Cambrai, retiré à la maison Saint-François de Sales, à Issy. Les diacres : Louis-Alexis-Matthias Boubert, d’Amiens, économe des Clercs de Saint-Sulpice, à Paris ; Antoine-François-Dieudonné de Ravinel, de Bayon, au diocèse de Nancy, séminariste à Saint-Sulpice, à Paris ; Jacques-Augustin-Robert de Lézardières, de Challans, au diocèse de Luçon, séminariste à Saint-Sulpice, à Paris. Le clerc : Auguste-Denis Nézol, de Paris, professeur à la Maison Dubourg, à Issy.  Le laïc : Charles-Régis Mathieu de la Calmette, comte de Valfons, de Nîmes, ancien officier, retiré à Paris chez le bienheureux Jean-Antoine Guilleminet.

Martyrologe

A Paris, les bienheureux Jean-Marie du Lau d’Alleman, François-Joseph et Pierre-Marie de la Rochefoucauld, évêques, et leurs cent quatre-vingt-huit compagnons qui, pour leur profession de foi catholique et leur défense résolue du Siège Apostolique et de l’Eglise, ont été sauvagement mis à mort. Le Pape Pie XI les a inscrits au nombre des bienheureux.

Saint Etienne, roi de Hongrie et confesseur, qui s’endormit dans le Seigneur le 18 des calendes de septembre (15 août).

A Rome, sainte Maxime martyre. Après avoir confessé le Christ avec saint Ansan, durant la persécution de Dioclétien, elle rendit l’esprit sous les coups de bâton dont on l’accablait.

A Pamiers, en Gaule, saint Antonin martyr, dont les reliques sont gardées avec grande vénération dans l’église de Palencia, en Espagne.

De plus, les saints martyrs Diomède, Julien, Philippe, Eutychien, Hésyque, Léonide, Philadelphe, Ménalippe et Pantagape qui accomplirent leur martyre les uns par le feu, les autres par l’eau, d’autres par le glaive ou sur la croix.

A Nicomédie, saint Zénon et ses enfants Concorde et Théodore, martyrs.

A Lyon, en Gaule, saint Elpide, évêque et confesseur.

Dans le Picenum (auj. les Marches), saint Elpide abbé. Il a donné son nom à la ville qui se réjouit de posséder son corps sacré.

Au mont Soracte, saint Nonnose abbé, qui, par sa seule prière, transporta une énorme pierre, et brilla par d’autres miracles.

Le même jour, à Syracuse en Sicile, où ils souffrirent le martyre, la commémoraison des saints frères et martyrs Evode, Hermogène et Callixte, dont il est fait aussi mention le 7 des calendes de mai (25 avril).

A Lyon, en Gaule, la translation des saints Just, évêque et confesseur, et Viateul son ministre, dont les anniversaires sont mentionnés respectivement la veille des ides d’octobre (14 octobre) et le 12 des calendes de novembre (21 octobre).

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