« Macron a déclaré les ports ouverts ? Nous enverrons les bateaux ONG à Marseille et en Corse. »
Après l’arrestation du capitaine du Sea Watch, Carole Rackete, et la séquestration du bateau, le ministre de l’Intérieur italien envoie un message clair à toute l’Europe bein-pensante, celle qui pendant deux semaines a tourné le dos à l’Italie tout en donnant des leçons de morale : les pays européens, spécialement la Hollande et l’Allemagne, ont laissé les migrants à bord du navire humanitaire au large de Lampedusa pour ensuite accuser le gouvernement italien d’être « inhumain ».
Aujourd’hui, par la voix de Matteo Salvini, arrive de l’Italie la réplique aux principales chancelleries européennes, incluse celle française de Macron qui a fait le moraliste en jugeant sévèrement les décisions du gouvernement italien :
« La tactique est celle destinée à créer un incident politique. Mais la ligne ferme paye. Depuis aujourd’hui il y a de nouvelles destinations : le gouvernement français a demandé l’ouverture de tous les ports, donc nous donnerons des indications pour envoyer les bateaux en Corse ou à Marseille. »
Francesca de Villasmundo
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