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Salvador: « Oui à la vie » proteste contre la campagne d’Amnesty International en faveur de l’avortement

 

Salvador – La Fondation Oui à la vie a participé hier à un rassemblement devant les locaux du Musée d’Art (MARS), où Amnesty International et diverses autres organisations préconisaient la dépénalisation de l’avortement au Salvador. Les partisans de l’avortement utilisent des cas de femmes emprisonnées pour avoir commis l’infanticide -elles ont tué leur enfant à la naissance !- pour demander de ne pas emprisonner celles qui avortent.

Regina de Cardenal, membre du conseil d’administration de la Fondation Oui à la vie, a expliqué que le but de la manifestation était de protester contre le soutien que le mouvement Amnesty International fournit aux organisations nationales qui veulent légaliser l’avortement dans le pays.
Selon Regina de Cardenal, les enfants salvadoriens sont protégés par la Constitution : «La majorité des Salvadoriens sont pro-vie, nous ne permettrons pas que l’avortement soit légalisé, même si des interventions internationales viennent essayer de nous imposer des lois qui s’opposent à notre identité culturelle « .

Regina de Cardinal a également évoqué une campagne qui utilise les femmes reconnues coupables d’infanticide. Cette campagne manipule l’information afin de pouvoir  légaliser l’avortement. « Ils disent que ces femmes sont les victimes, qu’elles ont été condamnées à tort, ce qui est totalement faux. La condamnation de ces femmes se justifie parce que l’infanticide était prouvé« .
Regina de Cardinal qualifie également l’avortement d’ «entreprise» qui utilise les femmes avec grossesses non planifiées pour faire de l’argent. « Ils ne sont pas en faveur des droits des femmes, ils sont en faveur des droits de l’industrie de l’avortement, qui est une exploitation des femmes».

La Fondation Oui à la vie est un centre de soutien pour les femmes en difficulté. 5.500 ont été soutenues durant leur grossesse.
La fondation abrite les mères célibataires et les femmes qui ont été victimes d’abus sexuels ou ont été abandonnées. C’est une façon de défendre les droits, la vie et la dignité des femmes dans le pays.

Evelyn de Sol, membre du conseil d’administration de la Fondation Oui à la vie a rappelé que la mère et le bébé ont le droit à la vie, de la conception jusqu’à la mort naturelle; et c’est pourquoi il faut manifester contre les demandes de la dépénalisation de l’avortement dans le pays.
Oui à la vie a également publié un communiqué qui répond aux déclarations mensongères faites par Amnesty International. «Aucune femme n’a été emprisonnée pour avoir eu un avortement spontané, ce qui n’est pas punissable. L’avortement provoqué est passible de deux à huit ans. L’homicide n’a rien à voir avec l’avortement et est passible d’une peine allant jusqu’à 50 ans de prison. Aucune femme qui a eu un avortement spontané n’a été poursuivie et condamnée pour assassinat aggravé« .

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