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L’IRM est une technique radiologique qui permet de faire des tranches très fines du cerveau qu’il est ensuite possible de regarder par transparence. Mais au fil de temps, elle s’est affinée et il existe désormais une IRM dite fonctionnelle qui est le cinéma par rapport à la photographie. Conjointement, les images sont descendues au niveau microscopique à tel point que par exemple il est possible de suivre la progression des médicaments ou de la douleur d’une cellule nerveuse aux autres. Ainsi s’établit avec le temps une véritable cartographie du cerveau.

C’est ainsi que tout naturellement il a fallu s’intéresser au cerveau de l’homme par comparaison à celui de la femme (ou inversement). On sait déjà que psychologiquement l’homme est plus tourné vers l’action et la femme vers la réflexion. Les sexes ont des aptitudes différentes, n’en déplaise aux tenants du gender. On s’est vite aperçu que le fonctionnement de l’encéphale était complètement différent d’un homme à une femme.

Le service de neurologie de l’Université de Penssylvanie (Dr Verma Ragini) a comparé le cerveau de 428 hommes à celui de 521 femmes, l’ensemble étant âgé entre 8 et 22 ans. Immédiatement les travaux ont été publiés dans le revue américaine Proceedings of the National Academy of Sciences de décembre 2013. Cela est résumable en peu de mots. Les cerveaux masculins ont une prédominance de connections dans chaque hémisphère alors que les femmes ont une prédominance de connections d’un hémisphère à l’autre.

Les localisations cérébrales ont été effectuées depuis longtemps. Par exemple on sait depuis 50 ans où se situent les cellules cérébrales permettant de bouger le pouce. Verma Ragini a pu affirmer que le cerveau féminin est plus doué pour les aptitudes mentales et les hommes pour la motricité. Les hommes sont plus doués pour l’action et sa coordination, les femmes mémorisent, comparent. « J’ai été surprise que les résultats correspondent beaucoup aux stéréotypes que nous avons » déclara la chercheuse.

Il est très intéressant que cette savante ait utilisé le mot de « stéréotype ». Pourquoi ? Parce que les Chatel, Peillon, Najat Belkacem prétendent précisément détruire ces stéréotypes. La question est simple : pour ce faire il faudrait transformer le cerveau dans le sens hommes-femmes ou l’inverse. Ce qui est absolument impossible. Les médecins ne pourront jamais être des Frankenstein prenant des morceaux de cerveau pour les rabouter.

Puis Mme Vera Ragini se réjouit de la « complémentarité » entre les hommes et les femmes. Voilà qui nous réjouit et sans nul doute avec nous Farida Belghoul dont c’est le cheval de bataille. Hommes et femmes ne sont pas égaux mais complémentaires. C’est tant mieux comme cela. Mais comment faire comprendre une chose pareille à la brillante brochette de ministres que nous avons, c’est peine perdue ?

Dr Jean-Pierre Dickès

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