Antonio de Oliveira Salazar (1889-1970), à la tête du Portugal de 1926 à 1968, est un modèle de chef politique intègre et soucieux du bien commun.
Profondément catholique, Salazar a conduit le pays avec cette conscience de la primauté du spirituel. Ce qui ne l’empêcha pas d’assainir les finances de l’Etat portugais en instituant un système corporatif qui fit ses preuves. Mais Salazar a protégé tant qu’il a pu son pays et son peuple de cette mentalité matérialiste qui a envenimé l’Europe de l’Ouest.
« Et si, grâce à un travail encore plus intense, à un dévouement encore plus profond, à un sacrifice encore plus généreux, il est possible de rendre le Portugal plus digne, plus riche et plus aimé, et plus facile et plus heureuse la vie de tous les Portugais, si malgré cela nous n’avons ni converti ni désarmé un seul des ennemis de cette œuvre de salut national, au moins aurons-nous pris sur eux la plus belle vengeance, à la manière chrétienne. « , écrivit Salazar.
Son exceptionnelle probité et son humilité naturelle le distinguent radicalement des politiciens que nous connaissons. Ainsi, illustration parmi d’autres de cette probité, Salazar président du Conseil portugais réglait-il à l’Etat le loyer de sa résidence d’été ! Nous sommes loin de la mentalité régnant à l’Elysée…
Salazar le regretté, Jean-Claude Rolinat, éditions Synthèse Nationale, 164 pages, 18 euros
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