A quelques heures de l’ouverture officielle des Jeux Olympiques de Paris, la SNCF indique avoir été victime « de plusieurs actes de malveillance concomitants ».
La SNCF indique dans un communiqué avoir « été victime cette nuit de plusieurs actes de malveillance concomitants touchant les LGV Atlantique, Nord et Est ».
Selon la compagnie ferroviaire, « des incendies volontaires ont été déclenchés pour endommager nos installations ».
Les circulations TGV sur les axes Atlantique, Nord et Est sont très perturbées. « La LGV Sud Est n’est pas touchée. Un acte de malveillance a été déjoué », ajoute la SNCF.
Au moins cinq actions de sabotage ont été menées : elles ont eu lieu dans les départements du Pas de Calais, de la Meuse, Meurthe et Moselle, l’Yonne, et Eure-et-Loir. Le mode opératoire semble être systématiquement celui «d’armoires électriques incendiées».
800.000 voyageurs impactés
Par cette « attaque massive », le PDG de la SNCF estime que « c’est la France qu’on attaque ».
Le sabotage a des conséquences gigantesques sur tout le territoire. La SNCF demande à « tous les voyageurs de reporter leur voyage et de ne pas se rendre en gare ».
Cette «attaque massive» contre le réseau de trains à grande vitesse – y compris les Eurostar – va entraîner des perturbations jusqu’à la fin du week-end et affecter 800.000 voyageurs, a affirmé ce vendredi le PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou lors d’un point de presse.
Pierre-Alain Depauw
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