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( la phrase en rouge = « Le pays a besoin de vos records« ,  la phrase en bleu = « 3 enfants naissent chaque minute en Russie« )


La perte de confiance en l’avenir causée par la dislocation de l’URSS et par la décennie d’affaissement politique et économique qui a suivi a provoqué en Russie une spectaculaire baisse de la natalité. De plus, la pratique massive de l’avortement héritée du communisme continue encore aujourd’hui à plomber la démographie du pays. Ainsi, la Russie avait près de cinq millions d’habitants de moins en 2010 qu’en 1991, et ce malgré l’immigration. Le peuple russe était alors bel et bien en voie d’extinction.

Prenant la mesure du problème, Vladimir Poutine a mis en place en 2006 un plan d’action publique destiné à soutenir les familles et à stimuler la natalité de ses compatriotes. La mesure-phare de ce programme est un « capital maternité » s’élevant à 365 000 roubles (soit 9200 euros) attribué à chaque naissance à partir du deuxième enfant. A titre de comparaison, alors que le salaire moyen s’élève en Russie à environ 700 euros mensuels nets, la République française octroie à ses citoyens une prime de naissance de 923 euros pour un salaire moyen de 2130 euros mensuels nets.

C’est assez logiquement que l’effort budgétaire consenti par la Fédération russe porte ses fruits. En effet, le nombre des naissances a dépassé celui des décès en 2013 pour la première fois depuis 1991. L’année dernière, la population russe a ainsi naturellement augmenté de 22 913 habitants. Le taux de fécondité est, quant à lui, passé de 1,17 enfant par femme en 1999 à 1,69 en 2012.

Au niveau local également, des initiatives sont prises par certains gouvernements régionaux afin de participer à l’effort national de redressement démographique. Par exemple, la région d’Oulianovsk organise chaque année depuis 2003 un concours de « bébés patriotes » : les enfants nés le jour de la fête nationale, le 12 juin, font gagner à leur famille une UAZ Patriot, voiture tout-terrain et familiale de conception et de fabrication entièrement russes ainsi qu’un passage dans l’émission télévisée Un nouveau patriote pour la Russie. Le 12 septembre est dès lors connu dans ce sujet de la Fédération russe comme étant « jour de conception » afin d’accoucher neuf mois plus tard, à l’occasion de la fête nationale. Le patriotisme étant une valeur largement partagée par les citoyens russes, la région d’Oulianovsk a connu une augmentation de 25 % du nombre de naissances en une dizaine d’années.

Baudouin Lefranc

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Thérèse
Thérèse
il y a 10 années

Alors que chez nous … On vient de mettre dans la loi que tuer un enfant non né est un acte sans la moindre conséquence

Chouanne
Chouanne
il y a 10 années
Répondre  Thérèse

Chez nous on est tenu de faire de la place pour les immigrés en tuant les bébés conçus en France. Malheureusement ce sont les chrétiens (qui ont perdu leurs repaires (depuis Vatican II) qui appliquent le mieux l’avortement. De ce fait la population de souche se fait peu à peu remplacer par une population de substitution qui draine avec elle sa religion de substitution, l’Islam.
De ce fait la population continue d’augmenter mais de plus en plus étrangère à la population et aux moeurs qui ont fait la grandeur de notre pays.

Nous n’arrivons même plus à rêver d’un pouvoir qui encouragerait les naissances en décourageant les avortements. Et pourtant il y a encore cinquante ans, en France, l’avortement n’était pas découragé, non, il était carrément interdit! On le sait, mais on a du mal à le croire.

Thérèse
Thérèse
il y a 10 années
Répondre  Chouanne

Je sais tout cela. D’autant plus que je connais de l’intérieur les planning familiaux

C.B.
C.B.
il y a 10 années
Répondre  Thérèse

 » tuer un enfant non né est un acte sans la moindre conséquence »
De l’ordre de la chirurgie esthétique.
Donc qui ne devrait plus faire l’objet de la solidarité nationale; or au contraire, non seulement l’avortement a été dépénalisé mais les bouchers qui s’y prêtent sont mieux rémunérés et le coût creuse le trou de la « sécu ».
Plutôt qu’une prime de naissance pour les enfants du deuxième rang et au-delà, je suggèrerais que
-l’on augmente l’avantage en terme de quotient familial pour les parents
-ces enfants, devenus adultes, soient exonérés d’impôts (sauf TVA) pendant dix ans. Un enfant contribue à la construction de l’avenir de la nation.

Thérèse
Thérèse
il y a 10 années
Répondre  C.B.

@CB j’espère que vous ne pensez pas que je suis de celles qui pensent que l’avortement (et pas ivg) est anodin et sans conséquence.

C.B.
C.B.
il y a 10 années
Répondre  Thérèse

Rassurez-vous « Thérèse », je commentais une partie de votre propos pour aller plus loin, mais nous avons visiblement le même point de vue sur la question.

Thérèse
Thérèse
il y a 10 années
Répondre  C.B.

Thérèse. Comme Thérèse D’Avila. Dont j’ai lu certains écrits.

En ce moment je lis saint Thomas D’Aquin.