Nous vivons vraiment une époque renversante : voici une nouvelle chronique du monde à l’envers !
Vif émoi dans le monde du rugby, vassal dévirilisé du politiquement correct… à quelques exceptions près, Israël Folau et Billy Vunipola.
Israel Folau, joueur australien, arrière-vedette du XV d’Australie, les célèbres Wallabies, fervent chrétien évangéliste, s’est fendu mercredi dernier d’un message en direction des homosexuels, que l’establishment au service de la pensée a qualifié « d’homophobe ».
Mais quel est donc ce message qui vaut aujourd’hui à Israël Folau, devenu le week-end dernier le meilleur marqueur de l’Histoire du Super Rugby (60 essais), d’avoir son contrat rompu par la fédération australienne de Rugby ? Le joueur a tout bonnement publié sur son compte Instagram une affiche proclamant le message suivant:
« Ivrognes, homosexuels, adultères, menteurs, fornicateurs, voleurs, athées, idolâtres, l’Enfer vous attend. Repentez-vous! Seul Jésus peut vous sauver. »
« Ceux qui vivent dans le péché iront en Enfer à moins de se repentir. Jésus Christ vous aime et vous donne le temps de vous détourner de vos péchés et de venir à lui » avait écrit Folau pour accompagner son message.
Le comité d’éthique de la Fédération australienne a jugé que le contenu de ce message « est inacceptable. Il ne représente pas les valeurs du sport et constitue un manque de respect envers les membres de la communauté du rugby« . Israël Folau ne faisant pas repentance, la fédération australienne a donc préféré se séparer de lui, ce qui n’est en fait qu’une soumission à la pression arc-en-ciel, via un gros sponsor des Wallabies, la compagnie aérienne australienne Qantas dont le patron, Alan Joyce, est ouvertement homosexuel. L’entreprise a condamné jeudi des propos « vraiment décevants ».
Une soumission à laquelle un autre joueur de rugby résiste. L’international anglais Billy Vunipola a liké la publication de l’Australien Folau. Une façon d’approuver ce message qui n’a pas plu à tout le monde comme le raconte le joueur des Saracens sur son compte Instagram :
« Ce matin, j’ai reçu plusieurs coups de fil m’invitant à retirer mon like sur le post d’Israel Folau. Mais c’est également ma position. Je ne déteste personne et je ne pense pas être parfait. Arrive un moment où, quand vous dénigrez trop les principes dans lesquels vous avez été élevé, vous vous dites que trop, c’est trop. Ce qu’il (Folau) dit, ce n’est pas qu’il n’aime pas les gens. Il dit comment nous devrions vivre pour être plus proche de Dieu et de ce qu’il veut. L’homme a été créé pour procréer avec la femme, c’est l’objectif, non ? Je ne suis pas parfait. À un moment donné de ma vie, j’ai été presque tout sur cette liste. Ça fait mal de le savoir. Mais c’est pour ça que je crois en Dieu. Il nous guide et nous protège et nous pardonne nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. »
Ces commentaires frappés du bon sens n’ont pas plus plu à la police de la pensée que ceux de Folau. La Fédération anglaise de rugby a ainsi expliqué que « le rugby est un sport qui n’exclut pas » et qu’elle ne « [partageait] pas cette opinion. Nous allons contacter Billy pour discuter de ses publications sur les réseaux sociaux. » Même son de cloche du côté de son club des Saracens, qui a expliqué dans un communiqué que les propos du joueur Billy Vunipola étaient « incohérents » par rapport à la philosophie du club et que « ce grave problème allait être traité en interne ».
Un monde à l’envers gouverné par la Gaystapo ! Une seule chose de positif : tout ce petit establishment sportif et médiatique, fortement incroyant, athée, ayant occulté Dieu et sa loi naturelle de la vie, politiquement correct, a quand même peur de l’enfer. Ne dit-on pas que la crainte de l’enfer est le début de la sagesse ?
Francesca de Villasmundo
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