Angleterre : Changement majeur dans la constitution du NHS (système de santé britannique) qui marque la déroute de la genderofolie : les hommes dits ‘femmes transgenres’ seront interdits des quartiers réservés aux femmes. Un « retour au bon sens ».
Après des années de folies transgenre, de négation du réel, et de nombreuses violences sexuelles liées à la présence d’hommes se considérant femmes dans les quartiers féminins des prisons, des écoles ou des hôpitaux, le Royaume-Uni revient à un peu de bon sens : les hommes dits ‘femmes transgenres’ ne devraient pas être placées dans des services réservés aux femmes du NHS (système de santé britannique), propose le gouvernement.
Un retour à la raison
« Le NHS va déclarer que le sexe est une question de biologie, dans un changement historique contre l’idéologie du genre » écrit le Telegraph.
Cette mesure qui arrive dans le contexte revendicatif radical de la révolution lgbtqi+ fait partie d’une série de changements apportés à la Constitution du NHS pour l’Angleterre, la charte des droits des patients. Les propositions soulignent pour la première fois l’importance du sexe biologique en matière d’hébergement et de soins intimes pour les personnes de même sexe. Le Service de santé britannique revient ainsi à la définition du sexe qui a prévalu pendant des milliers d’années avant la prise de pouvoir des lobbies arc-en-ciel : « Nous définissons le sexe comme le sexe biologique ». Une formulation accueillie par les opposants à l’idéologie du genre comme un « retour à la raison ».
Ces directives, visant avant tout les hommes se considérant femmes, sont cependant valables également pour les femmes dites ‘hommes trans’ qui ne devraient pas être hébergés dans des quartiers réservés aux hommes.
Les propositions stipulent que les personnes transgenres, dont l’identité de genre diffère de leur sexe biologique, peuvent bénéficier de chambres individuelles, le cas échéant ; que les patients auront le droit de demander à une personne du même sexe biologique de prodiguer des soins intimes.
Des nouvelles directives qui protègent les femmes de l’intrusion de patients de sexe masculin dans leur chambre
Le NHS estime pareillement relate Le Figaro que « les patients ne pourront plus partager leurs chambres, douches et toilettes avec des patients du sexe opposé. De fait, il ne sera plus possible pour les femmes transgenres, c’est-à-dire de sexe biologique masculin, de demander l’accès aux espaces de repos et d’hygiène réservés aux femmes. Face aux précédentes directives du NHS datant de 2021, et permettant aux patients transgenres d’être placés dans des espaces en fonction de leur identité de genre et non de leur sexe, certaines patientes s’étaient plaintes d’avoir dû partager un espace de couchage avec des patients de sexe masculin ». La folie allait jusque là…
La secrétaire à la Santé, Victoria Atkins, a déclaré qu’il s’agissait de préciser que « le sexe compte » : « Nous voulons qu’il soit très clair que si un patient souhaite recevoir des soins par des personnes de même sexe, il doit y avoir accès dans la mesure du possible », a-t-elle déclaré.
« En inscrivant cela dans la Constitution du NHS, nous soulignons l’importance d’équilibrer les droits et les besoins de tous les patients, afin de créer un système de santé plus rapide, plus simple et plus juste pour tous. »
« La confusion entre ‘sexe’ et ‘genre’ dans les politiques officielles du NHS est ce qui a permis que les droits des femmes soient piétinés au nom des identités transgenres »
Maya Forstater, du groupe de campagne Sex Matters, a déclaré que les changements étaient « une excellente nouvelle » : « La confusion entre ‘sexe’ et ‘genre’ dans les politiques officielles comme la Constitution du NHS est ce qui a permis que les droits des femmes soient piétinés au nom des identités transgenres », a-t-elle déclaré.
Evidemment, les lobby trans s’insurgent contre ces changements : Cleo Madeleine, du groupe dirigé par les trans Gendered Intelligence, a déclaré que des politiques solides étaient déjà en place et que le gouvernement avait de mauvaises priorités : « Le gouvernement semble déterminé à poursuivre son obsession pour la communauté transgenre au lieu de répondre à ces besoins de longue date. »
Le secrétaire fantôme du parti travailliste à la Santé, Wes Streeting, a déclaré :
« Les droits sur le papier n’ont aucune valeur s’ils ne sont pas mis en pratique. La constitution du NHS garantit déjà qu’aucun patient ne devra partager une salle de nuit avec des patients du sexe opposé, mais ce n’est pas le cas pour un trop grand nombre de patients. »
Ces propositions de bon sens visant à changer la constitution du NHS feront l’objet d’une consultation de huit semaines jusqu’au 25 juin.
Francesca de Villasmundo
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