« Le flux irrégulier de migrants le long de la route des Balkans occidentaux est terminé, ce n’est pas une question d’actions unilatérales mais une décision commune aux 28« . Ainsi s’est exprimé, le 9 mars 2016, sur Twitter le président du Conseil européen, Donald Tusk

La route des Balkans est donc définitivement fermée aux immigrés qui de la Turquie essayent d’atteindre une Europe qu’ils rêvent comme d’une nouvelle Amérique :  Slovénie, Croatie, Serbie, Macédoine, ont décidé de ne plus consentir de passage aux « réfugiés » mais seulement aux étrangers avec des passeports valides, à ceux qui entendent demander une protection internationale et à qui nécessite une aide humanitaire. Ce qui est déjà beaucoup.

Pour le ministre de l’Intérieur de la Serbie, il est inconcevable que « la Serbie se transforme en un camp de réfugiés ». Quant au président du gouvernement de la Slovénie : « Le sommet européen a lancé un message clair à tous les trafiquants de réfugiés et aux migrants illégaux sur le fait que la route balkanique n’existe plus. »

Message clair, c’est à voir, mais cadeau somptueux à la Turquie, c’est certain. A Ankara pour bloquer le flux de réfugiés, il est offert 3 milliards d’Euro, la libération des visas d’entrée pour les citoyens turcs et une accélération des négociations pour l’adhésion de la Turquie, vaste pays musulman, à l’Union Européenne.

Aux desperados orientaux ou africains, il leur restera toujours la solution d’atteindre l’Europe par l’Italie où ils peuvent compter sur l’accueil chaleureux du chef du gouvernement, Matteo Renzi, qui depuis des années d’invasion n’a encore pris aucune mesure pour défendre les frontières de la péninsule. Bien au contraire ! Pour le porte-parole de l’Organisation mondiale pour les migrations, Joel Millman :« le trafic d’êtres humains entre la Libye et l’Italie est supérieure cette année de 15 % par rapport à l’an dernier. » Pour donner une idée, plus de 146 milles personnes ont traversé la méditerranée en 2016 et plus de 137 000 migrants ont pris la route des Balkans durant ce début d’année. Le nombre de mineurs étrangers en Italie est de plus de 1 million et nombreux sont ceux qui ne sont pas accompagnés.

D’ailleurs, dans le Sud de l’Italie, les municipalités et les régions se préparent à recevoir ce nouveau choc migratoire et exode de masse détourné des Balkans : réseau logistique pour l’accueil dans les centres côtiers, immeubles inutilisés réquisitionnés pour en faire des lieux de secours et d’identification, renforcement des forces de sécurité et des patrouilles en mer. Et un projet de coopération avec l’Albanie a été mis en place entre le ministre de l’Intérieur italien, Alfano, et celui albanais, Samir Tahiri, avec l’envoi d’Italie de policiers frontaliers et de moyens afin d’affronter une nouvelle offensive des trafiquants et mafias de passeurs. Offensive tout à l’avantage des djihadistes infiltrés parmi les migrants.

Plus de 9000 passeports ont été séquestrés par les autorités macédoniennes parce que faux ou volés. Le président macédonien, Gjorge Ivanov , dans une interview au quotidien allemand Bild, a rappelé que « ceux qui bougent avec ces papiers ont essayé de rentrer comme combattants radicaux à travers le route des Balkans. »

Route balkanique fermée donc. Mais route italienne grande ouverte entre l’Albanie et les côtes italiennes: seulement 50 milles que l’on peut traverser en une nuit, sur de petites embarcations. Le président de la région des Pouilles, région la plus exposée aux débarquements, Michele Emiliano, homme de gauche appartenant au parti démocrate, le parti aux commandes en Italie, a fait une proposition aussi folle que dangereuse : « Pour éviter les problèmes, là où devait se vérifier une pression des migrants à nos frontières, nous devons envoyer les bateaux les chercher. Il n’y a pas d’alternative car nous devons réduire la rapidité du flux. » Pour ajouter ensuite : « Ça ne sert à rien de mettre des barbelés pour arrêter les migrants, parce que ces phénomènes migratoires dureront pour 50 ans encore, au minimum. Nous ne pouvons nier des droits à qui vient chez nous pour demander la sécurité, l’aide, pour échapper à une guerre. Nous sommes une République démocratique pour laquelle je suis orgueilleux d’avoir été un serviteur en diverses fonctions. »

Alors ! S’il est orgueilleux de trahir l’Italie, son pays, son identité, l’âme de sa nation, ses électeurs, ses concitoyens, pour la cause des étrangers, au nom d’une République démocratique sans âme, sans conscience, sans attaches, sans nom, la messe est dite.

Avec de tels moralisateurs, avocat de la chimérique  idéologie du « vivre-ensemble », véritable cheval de Troie du mondialisme à l’intérieur des nations, entités périmées qui doivent disparaître au plus vite, l’Europe continuera à être une terre de conquête pour un Islam conquérant, nouveau totalitarisme du XXIe siècle, qui se cache sous les oripeaux de toute la misère du monde.

Francesca de Villasmundo

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