Après la victoire de Călin Georgescu et l’annulation des élections présidentielles, la persécution des nationalistes se poursuit en Roumanie. Les autorités roumaines ont perquisitionné les domiciles de plusieurs partisans de Georgescu et interdit les médias indépendants. C’est la « démocratie européenne » qui est en action.
Les autorités roumaines soumises persécutent les soutiens du candidat Călin Georgescu
Empêcher tout prix l’arrivée au pouvoir du candidat indépendant et pro-paix Călin Georgescu est devenu une obsession pour l’Union Européenne et les Etats-Unis. Cette volonté de Bruxelles et Washington s’affiche ouvertement. Ainsi les autorités roumaines soumises persécutent-elles les soutiens du candidat.
Après avoir coupé l’internet et le chauffage de la maison de Georgescu, les autorités roumaines s’intéressent désormais des personnes soutenant Georgescu sur les réseaux sociaux. L’homme d’affaires Sorin Constantinescu a été interrogé à l’Inspection générale de la police parce qu’il soutenait en ligne le candidat indépendant à la présidence, Călin Georgescu.
Le député de l’AUR, Tiberiu BoÈ™utar, a été arrêté par la police à Bucarest et emmené à Bistrita pour y être interrogé, a annoncé plus tôt le leader de l’AUR, George Simion, dans une vidéo sur sa page Facebook :
« Les dictateurs qui ont pris le pouvoir et organisé un coup d’État tentent d’instiller parmi la population la peur, l’horreur, la terreur. Mon collègue Tiberiu BoÈ™utar, coordinateur de l’AUR Bistrita-Năsăud, marchait depuis le Parlement vers le nord de la capitale et a été arrêté par trois civils dans la circulation et se dirige actuellement vers Bistrita-Năsăud pour les auditions. »
Le député de l’AUR, Tiberiu BoÈ™utar est accusé par la police de Bucarest d’avoir commis le crime d’« incitation publique »
Perquisitions, arrestations, interdictions de diffusion, tous les moyens sont bons pour faire peur aux soutiens de Georgescu
Les autorités roumaines ont également perquisitionné les maisons de plusieurs partisans de Georgescu en montrent leurs couteaux comme s’il était illégal d’en posséder.
Le 12 décembre, la police roumaine lors d’un contrôle routier a arrêté Eugen Sechila, vétéran de la Légion étrangère française et ancien garde du corps de Georgescu. Il possède un camp de survie où il donne des cours aux jeunes. La police continue donc de persécuter les proches de Călin.
Et le même jour, Realitatea PLUS a été officiellement interdite de diffusion. C’était la seule grande chaîne de télévision en Roumanie qui a critiqué la décision d’annuler les élections et qui n’a pas diffusé de désinformation sur Georgescu. Les autorités prévoient également d’interdire TikTok et d’imposer de lourdes restrictions à la plateforme X.
Si ce coup d’État est validé par les instances européennes et américaines, les prochains pays sur la liste pourraient être la France ou l’Italie…
Le candidat Călin Georgescu ne compte pas rester impuissant devant un tel déni du droit. Avec l’avocate Elena Radu, présidente de la Coalition pour la défense de l’État de droit, ils ont attaqué les 3 décisions du BEC le 13 décembre 2024 devant l’ICCJ. Ils ont contesté devant l’ICCJ les décisions par lesquelles le BEC a mis en application la décision de la CCR 32/2024 d’annulation des élections : « La CCR a privé d’effets sa propre décision de validation du premier tour, fait qui ne pouvait être réalisé que par une ingérence du plus haut niveau de l’État… La chronologie des événements démontre l’existence d’un plan ayant entraîné une violation des normes constitutionnelles au bénéfice de Iohannis. » L’ICCJ a établi le premier terme du dossier no. 2950/1/2024 pour le lundi 16 décembre 2024.
La Roumanie entre en dictature et le monde médiatique occidental reste silencieux sur l’ingérence de l’UE dans la démocratie roumaine. Si ce coup d’État, téléguidé par Bruxelles et Washington, est validé par les instances européennes, les prochains pays sur la liste pourraient être la France ou l’Italie…
Francesca de Villasmundo
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