La Ligue de défense Noire Africaine ne craint pas le ridicule, il est vrai que comme dit l’adage il ne tue pas… encore…
Accusant de manière totalement farfelue, sans aucune base historique sérieuse, mais foncièrement mensongère, « la france et l’Eglise Catholique Apostolique et Romaine d’avoir déshumanisé dès l’aube du christianisme les noirs d’afrique », les responsables de cette Ligue demandent rien de moins que « la dissolution de l’Eglise Catholique Apostolique et Romaine et la mise en vente de tous leurs trésors au profit d’une fondation qui répartira les bénéfices des ventes à tous les descendants des captifs de l’esclavage de tous les pays ».
C’est pourquoi nous demandons la dissolution de l’Eglise Catholique Apostolique et Romaine et la mise en vente de tous leurs trésors au profit d’une fondation qui répartira les bénéfices des ventes à tous les descendants des captifs de l’esclavage de tous les pays : pic.twitter.com/hdB3HQ9SqE
— Ligue de defense Noire Africaine (@LDNAOFFICIEL) May 10, 2020
Ces revendicateurs, plus incultes que crédibles, n’ont semble-t-il jamais lu saint Paul dont voici sa célèbre exhortation :
« Il n’y a ni hommes ni femmes, ni Juifs ni Grecs, ni hommes libres ni esclaves, vous êtes tous un en Jésus-Christ » (épître aux Galates).
De sa prison, saint Paul écrivit aussi à son disciple Philémon une lettre dans laquelle il le suppliait de libérer son esclave Onésime :
« S’il a été éloigné de toi pendant quelque temps, c’est peut-être pour que tu le retrouves définitivement, non plus comme un esclave, mais, mieux qu’un esclave, comme un frère bien-aimé : il l’est vraiment pour moi, combien plus le sera-t-il pour toi, aussi bien humainement que dans le Seigneur. Si donc tu estimes que je suis en communion avec toi, accueille-le comme si c’était moi ».
Par ailleurs, des esclaves devinrent papes dès le début du christianisme : ce serait le cas de Pie 1er, en 140, et Calixte 1er, en 217.
La revendication de la Ligue de défense Noire Africaine est des plus folles, et il faut certainement en rire, mais elle témoigne cependant de l’outrecuidance audacieuse de quelques minorités portées au pinacle par le politiquement correct.
« La barbarie à visage de clown »…
Francesca de Villasmundo
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