«Le mot RÉVOLUTION fait instinctivement frissonner tout homme qui rattache le présent aux souvenirs du passé» dirait Mgr. Gaume. Les paroles de cette grande figure de l’Église du XIXe s’avèrent aujourd’hui prophétiques car l’actualité de nos temps modernes nous démontre que la RÉVOLUTION n’est ni morte ni convertie : toute politique actuelle proclame Son existence. Et c’est précisément à travers des politiques actuelles appelées par le Pape Benoît XVI Credo de l’Antéchrist qu’on LA sent vibrer. Pour autant, il nous semble un devoir important de démontrer à travers cet article que la RÉVOLUTION de 1789 continue à triompher dans le monde entier à travers le Credo de l’Antéchrist. Pour y arriver on va voir, dans un premier temps, où on en est aujourd’hui par rapport à la Révolution et d’où elle vient, pour ensuite montrer qu’elle est plus vive que jamais à travers ce Credo de l’Antéchrist.
Credo de l’Antéchrist est le nom que Benoît XVI donne à «la dictature mondiale d’idéologies prétendument humanistes»[1] dans une autobiographie publiée en 2018. Il rajoute, par ailleurs, que «ce Credo de l’Antéchrist vaut d’être excommunié de la société lorsqu’on s’y oppose». Selon le pape, le Credo contient toutes les lois sur l’homosexualité, sur l’avortement ou encore les lois sur la bioéthique comme le PMA (procréation assistée médicalement aux femmes célibataire ou lesbiennes), des lois qui visent le démantèlement de la famille.
Trois ans plus tard cette réalité concernant l’excommunication dont le pape parle se transforme en prison pour ceux qui n’embrassent pas ce Credo Satanique. Ce qui nous rappelle bien le modus operandi des criminels de la Révolution Française qui contient trois étapes: excommunication, emprisonnement et extermination. C’est le cas des prêtres réfractaires qui, n’acceptant pas se dédire du Vicaire du Christ et jurer fidélité à la République, furent premièrement excommuniés par la loi, pour après être emprisonnés et ensuite exterminés dans les funestes jours du 2 au 6 septembre 1792.
Mais ce cri d’alarme se fait entendre depuis les premières décennies post révolutionnaires. Ces malheurs dont l’origine est l’Antéchrist et qui sont tombés sur notre chère Europe autrefois chrétienne ont fait plusieurs papes du XIXe exercer leurs plumes. Dans ce sens, le pape Léon XIII dans son encyclique Inscrutabili déplore les maux qui rongent le genre humain, en identifiant comme cause la Révolution française qui est « instable », « inquiète » tant dans l’espace que dans le temps. Elle est une peste mortelle qui prépare au genre humain de nouvelles révolutions et des futures catastrophes.[2] Combien sa vision est prophétique! Non seulement le pape pointe du doigt l’origine du mal, mais aussi ses acteurs dans la personne même du Satan dont les précieux esclaves sont les francs-maçons.[3] Leur arme meurtrière est le laïcisme qui a pour but «de bouleverser les fondements de la société » tout en déshonorant l’union naturelle de l’homme et de la femme.[4] Dès son début, le pape s’aperçoit de la menace que ce type d’idéologie représente pour la famille.
Tout comme le pape, Mgr. Gaume avait déjà présagé dans des nombreux livres la destruction radicale de tout ce qui existe, de tout ce que la RÉVOLUTION n’a pas créé, à savoir l’ordre social (monarchie, aristocratie, clergé) et religieux (l’Église Catholique), la propriété et la famille, piliers fondamentaux de l’Ancien Régime. Ce démantèlement définitif serait «le triomphe finale de la Révolution»[5]dirait son Éminence. Et il va plus loin dans son analyse en esquissant à travers sa plume notre actualité du XXIe siècle : «La Révolution est toujours la même : la nature des choses ne change pas. Dans sa haine toujours ancienne et nouvelle, la Révolution menace le trône des rois, le coffre-fort du capitaliste et la caisse d’épargne de l’ouvrier. Pour elle, rien n’est sacré : ni l’ordre religieux, no l’ordre social, ni les droits acquis, ni la conscience, ni la liberté, ni la vie même»[6]. On ne peut s’empêcher d’affirmer que sa pensée, comme d’habitude, s’avance beaucoup à son siècle et qu’elle esquisse bien notre actualité. Pour corroborer cette affirmation, on va voir dans un premier temps où on en est aujourd’hui par rapport aux prophéties de Mgr Gaume sur la RÉVOLUTION, pour ensuite découvrir les causes de ce mal.
Où en on est ? L’ordre social et politique aujourd’hui et la Révolution Française
Certes, l’actualité de notre monde semble le parfait reflet des prophéties de Mgr. Gaume. L’ordre social chrétien n’existe plus nulle part en Europe car après l’instauration de la première République, Napoléon, en jurant la haine à l’union sacrée entre l’autel et le trône, exporta cette peste mortelle qu’est la RÉVOLUTION partout en Europe. ELLE essaya de s’installer dans les pays occidentaux comme l’Espagne et l’Italie tout au longue du XIXe pour terminer son voyage dans les pays de l’Est au XXe siècle où son coup mortel voulut raser le dernier bastion de ce que fut jadis le lien sacré entre Dieu et son lieutenant, le roi ou le tsar dans le cas de la Russie.
Pour comprendre cette dernière idée, il faut rappeler que la RÉVOLUTION commencée en France en 1789 est la même à toute époque et sur tout le territoire européen comme affirme Mgr. Gaume car elle s’est forgée sur le même moteur qu’est la Haine envers le Christ. En France, en Italie, en Espagne, en Russie, en Roumanie l’aristocratie et les rois sont massacrés afin qu’ELLE ait voie libre envers son plus grand ennemi : Dieu. Dans ce sens, l’union sacrée entre l’autel et le trône fut le premier objectif des révolutionnaires en vertu de sa raison d’être qu’était la défense de Dieu. C’est pour cela qu’on massacre premièrement le Roi en janvier 1792 pour ensuite poursuivre avec le massacre des prêtres qui n’accepteraient pas un pacte avec l’esclave du Satan, la République. Sachant que « le but de la Révolution fut de détruire de fond en comble l’édifice du Christianisme et de reconstruire sur ses ruines l’ordre social du paganisme », pour y arriver, le trône, défenseur de l’Église, devait être mis à bas. C’est ce qui advint à travers l’assassinat du premier des Rois très chrétiens : « le roi Louis XVI a été assassiné car il était le roi oint à Reims ». Pour pouvoir construire « l’ordre social du paganisme », ils devaient chasser le baptême de Clovis qui marqua la victoire du catholicisme sur le monde païen. Leur but était l’extermination de Dieu sur la terre et pour y arriver il devait massacrer premièrement le roi et l’aristocratie, bras armée de l’Eglise. C’est dans cet ordre qu’ils l’ont fait. Dans ce sens, en Russie et en Roumanie, il y avait une expression des communistes qui circulait au moment de la RÉVOLUTION qui disait : avec les tripes du Roi, on pend le dernier des prêtres. Dans l’Est, la Révolution adorait parler du dernier prêtre de la face de la terre tout comme en Occident Napoléon disait sur le Pape Pie VI qu’il allait être le dernier des Papes. Et le reste s’est poursuivi : on est aujourd’hui plongé dans une dictature païenne habillée en République. De l’Ouest de l’Europe à l’Est, elle s’est installée comme lieutenant de son Dieu qu’est Lucifer, tout en plongeant la civilisation chrétienne dans des épaisses ténèbres qui ne présagent qu’un sombre futur.
L’Église aujourd’hui et la Révolution Liturgique
La situation actuelle de l’Église est assez similaire à celle de la Révolution car depuis, elle n’a pas cessé d’être objet préféré de la haine du nouveau monde créé par ce fatidique événement. Elle est pourchassée de partout, ses prêtres sont tués, ses églises et cathédrales sont brûlées. Son Saint Siège est envahi par une maffia maçonnique et luciférienne comme dirait le marquis de la Franquerie[7] qui s’y est installée à travers la même arme qu’est la Révolution. Bien-sûr, le marquis fait référence à la terrible crise dans laquelle a été plongée notre Église depuis le funeste Concile Vatican II et dans ce sens, Jean Auguy, journaliste et éditeur, fut le premier à parler d’une Révolution à l’intérieur du Vatican dans sa forme liturgique en mentionnant la Nouvelle Messe de Paul VI sortie du Concile. Une autre frappante analogie entre l’Église d’aujourd’hui et celle de 1789 ressort de la relation que Francisco Bergoglio a lié avec la République Mondiale actuelle. Celle-ci nous rappelle la position des prêtres assermentés de la Révolution française qui ont renoncé à leur soumission au Vicaire du Christ pour jurer fidélité à la République en adhérant de cette manière à la Constitution Civile du Clergé. De la même façon, on pourrait penser que celui qui occupe aujourd’hui le Saint Siège a adhéré à une sorte de Constitution Mondiale. Oh, comme on est loin du XIXe siècle quand l’un des prédécesseurs de Bergoglio, le Pape Pie IX , dans Le Syllabus condamne tout esprit moderne, libertés modernes, progrès moderne, civilisation moderne à cause de leur incompatibilité avec les principes du catholicisme.
La famille aujourd’hui et la Révolution Sexuelle
Miguel de Unamuno, écrivain espagnol, disait que si on voulait attaquer l’Église, on devait commencer par attaquer l’un de ses piliers fondamentaux qu’est la famille. Et c’est précisément ce que se fait depuis 1789 jusqu’à aujourd’hui.
L’une des premières choses envisagée par la Révolution partout en Europe fut le démantèlement de la famille. En France, Lequinio, un disciple de Carrier interdisait de faire des prisonniers et écrivit enthousiaste à la Convention : «On a vu porter des enfants au bout de la baïonnette ou de la pique qui avait percé du même coup la mère et l’enfant »[8]. Mais, cette terreur physique subie par la famille en général vint accompagnée par la terreur morale à travers la légalisation de la prostitution – ce qu’on connaît sous le nom de mariage civil. Dans sa souci de laïciser la société, la Révolution décida de se moquer du sacrement du mariage et «de remédier les abus des pères et des maris perfides envers les femmes» en affirmant que le mariage est un contrat dissoluble par le divorce. [9]
Cet ébranlement moral engendré par le laïcisme à la fin du XVIIIe s’est transformé aujourd’hui en ce que Benoît XVI appelle Credo de l’Antéchrist. Il s’agit de l’’attaque la plus féroce contre la famille et contre la vie connue sous le nom de Révolution Sexuelle. Cette Révolution fut l’œuvre du gauchisme de 1968 qui eut comme prémices ces scandaleuses paroles : « Plus je fais l’amour, plus je fais la Révolution »[10]. Ce commentaire n’est pas anodin si on tient compte des auteurs de ce mouvement comme Marcuse, Habermas ou encore Wilhelm Reich, intellectuels de l’École de Francfort. Considérés comme des icones et des symboles des années soixante, ils incitèrent leurs élèves à se révolter contre tout ordre établi. Pour bien comprendre cette dernière affirmation, une brève présentation de l’École de Francfort s’avère nécessaire.
L’École de Francfort recueille dans son baguage idéologique plusieurs courants dogmatiques comme le néo-marxisme, l’anarchisme (qui est très présent dans la pensée de Marcuse car c’est précisément lui qui affirme qu’il faut démolir tout ce qui existe afin que l’homme soit libre) et la pensée freudienne qui connut un grand succès dans les années 50 et 60.[11] Cette école visait une transformation de l’homme dans la lignée d’une pensée freudo-marxiste selon laquelle l’homme devait vivre le plaisir comme seul moyen de libération car selon ces sacrosaints, symboles de toute une culture des années 50, 60, l’homme était colonisé (c’est un terme inventé par Habermas et qui équivaut à l’exploitation) par l’État, l’Église et par la Famille. C’est, pour autant, le plaisir charnel qui fait l’homme devenir libre des entraves sociales comme la famille.[12] En fait, ces professeurs mettent en exergue dans leur enseignement et leurs écrits la vision d’un plaisir charnel sans ses conséquences. C’est pour cette raison que l’École fait appel à un divorce définitif entre la sexualité et la reproduction chez l’homme.[13] Pour eux, le plaisir charnel est un bien suprême car il est libérateur. Cependant, ce plaisir peut engendrer des conséquences négatives car il peut aboutir à l’arrivée d’un enfant et ce fait n’est pas accepté par l’idéologie de l’École de Francfort car l’enfant serait un colonisateur étant donné qu’il créerait des responsabilités pour l’homme qui prétend vivre librement sa sexualité sans entraves, sans compromis et sans conséquences.
Et c’est précisément cette École de Francfort qui met les bases de la Révolution Sexuelle et Culturelle des années 60 et qui, pour autant, devient la référence culturelle et intellectuelle de toutes les classes politiques jusqu’à aujourd’hui. En même temps, cette Révolution créa à son tour une Révolution dans les mentalités : la libéralisation du plaisir accompagnée d’une vive intolérance envers la morale chrétienne. [14]
Ne craignons pas affirmer que cette RÉVOLUTION est l’une des plus importantes de nos temps modernes car elle a ouvert la voie à l’avortement, à l’homosexualité ou encore à la pédérastie. ELLE est aussi l’une des plus dangereuses car elle est imposée à tout le monde même à ceux qui s’y opposent en utilisant comme justification la discrimination. Dans ce sens, rappelons Daniel Cohn-Bendit, le leader du mai français, qui dans son livre terrifiant publié et réédité, Le grand Bazar, explique comment il expérimentait la pédérastie avec ses élèves de primaires. Il faut dire que ce personnage était un symbole de liberté pour la génération des années 60 et il est devenu un Gourou de la Révolution Sexuelle contre lequel on ne peut rien dire car on commettrait une discrimination contre une minorité qui agit et qui pense comme lui. Si aucune mesure n’a été prise contre ce personnage, c’est qu’on est devant une dictature terrible dont les racines sont forcément sataniques. C’est pour cette raison que Benoît XVI la considère le Credo de l’Antéchrist.
Comment sommes-nous arrivés là ?
Il faut dire que cette RÉVOLUTION comme toutes les autres se base sur le relativisme moral selon lequel tout vaut, ta vérité, la sienne, etc. Il n’y a plus de Vérité qu’est Dieu et son enseignement, il n’y a plus le bien et le mal, la Vertu et le Vice, le blanc et le noir, il n’y a que le gris et si on s’y oppose, on est excommunié comme affirme le Pape ou emprisonné. C’est pour cette raison que ce même Pape appelle ce relativisme une dictature car il nous est imposé. Ses racines philosophiques se trouvent dans l’Ancien Testament au moment où Lucifer décide de nier Dieu comme son créateur et de vouloir prendre sa place (Esaïe 14:16). Cet épisode biblique a un message clair : le Prince des Ténèbres proclame le droit d’insurrection, de révolte contre le Pouvoir Divin, en niant la Vérité qu’est son Créateur. C’est pour cette raison qu’il est considéré par toute l’histoire médiévale et contreréformiste le Père du Mensonge et le premier hérétique tout comme le premier révolutionnaire, s’il nous est permis de le dire, car c’est lui qui, à travers le mensonge, conseille Eve de se révolter aussi contre son Créateur et infliger sa loi en donnant ainsi naissance au pêché originel. Cette négation de Dieu continue à se forger tout au long de l’histoire à travers des hérésies, des sectes comme le gnosticisme (IIIe siècle) dont les membres pensent que ce n’est pas Dieu qui sauve l’homme, mais plutôt une connaissance graduelle et occulte réservée à quelques initiés à laquelle on peut arriver à travers une interprétation subjective de la Bible. On voit bien comment la Vérité (l’enseignement de Dieu) est niée et comment l’homme commence à se forger sa propre interprétation sur Dieu, sa propre vérité. Ce phénomène d’interprétation subjective sur l’enseignement de Dieu sera repris par Luther à travers le protestantisme qui deux siècles plus tard, en 1717 à Londres, engendra la secte la plus dangereuse qu’a jamais existée la franc-maçonnerie. Dès son apparition, elle fut condamnée par tous les papes du XVIII, XIX et par une grande partie du XXe à cause de son essence considérée comme luciférine[15]. Cette fois-ci, on n’a plus à voir avec ma vérité, la tienne, non, cette fois-ci il ne s’agit que de la Vérité du Prince des Ténèbres qu’est la complète négation de Dieu. Léon XIII dans les trente pages de son Encyclique Humanum genus ne fait que condamner cette secte en mettant en exergue son relativisme philosophique et moral. En plus, la fille aînée de la franc-maçonnerie n’est autre que la philosophie des Lumières imposée à travers La RÉVOLUTION. C’est pour cette raison, qu’ELLE est considérée la source de tout mal à partir de 1789.
Mgr. Gaume n’avait pas tort quand il affirmait que la RÉVOLUTION était un état permanent. Dès son apparition idéologique dans l’Ancien Testament jusqu’aux Révolutions culturelles, sexuelles ou liturgiques de nos temps, ELLE n’a visé que Dieu et tout ce qu’Il a crée de façon naturelle pour sa créature : l’ordre social, religieux, la propriété et la famille. Et pour y arriver ELLE a inversé tout cet état naturel des choses en mettant la Vérité en bas et le Mensonge en haut, le trône (représentant de Dieu sur la terre) en bas et la République (représentant du Satan) en haut, l’anarchie armée en haut et l’ordre en bas, Dieu en bas et l’homme en haut. Voilà pourquoi ELLE s’appelle RÉVOLUTION, c’est à dire RENVERSEMENT.[16]
Catherine de Torquemada
Notes de bas de pages
[1] https://www.cath.ch/newsf/benoit-xvi-critique-la-dictature-dideologies-apparemment-humanistes/
[2] Encyclique Inscrutabili, Éd. Bonne Presse, 1925, tome I, p. 11.
[3] Encyclique Humanus Genus sur la secte des francs-maçons, 1884, p. 245.
[4] Ibidem., p. 27 et 29.
[5] Jean-Joseph Gaume, Où en Somme nous, p. 200.
[6] Jean-Joseph Gaume, La révolution, Recherches historiques sur l’origine du mal en Europe, 1856, p. 4.
[7] Camérier du Pape Pie XII et ami de Mgr. Lefebvre,
[8] Procès de Lequinio dans le Moniteur Universel, 1795.
[9] Jean-Pierre Brancourt, La révolution dans ses œuvres, Éd. Presse Sainte Radegonde, 1996, p. 112.
[10] Jean-Blaise Fellay, Le Pari de Dieu: Libérer l’Homme, p. 46.
[11] Ibidem.
[12] Ibidem.
[13] Ibidem.
[14] Ibidem.
[15]http://iapsop.com/archive/materials/revue_mensuelle_religieuse/revue_mensuelle_n16_apr_1895.pdf
[16] Jean-Joseph Gaume, Op. cit., p. 5
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