Nous avions déjà évoqué l’apparition du Cercle Patriam Recuperare, une fraternelle maçonnique de l’UPR (Union Popoulaire Républicaine), le parti de François Asselineau.
Notre article avait suscité un certain émoi parmi les membres et sympathisants de l’UPR. Certains refusaient de nous croire. D’autres, assez nombreux, s’indignaient auprès de la direction de l’UPR.
Le Cercle Patriam Recuperare a fini par changer de logo, adoptant un nouveau triangle maçonnique dépouillé de toute mention écrite faisant référence à l’UPR mais conservant une charte graphique basée sur les couleurs utilisées par l’UPR.
Quant au fondateur de cette fraternelle maçonnique, il a remis sa démission de l’ensemble des postes et responsabilités qu’il exerçait au sein de l’UPR mais en reste membre. Il annonce même la publication prochaine d’un livre blanc intitulé « Les Francs-Maçons de l’UPR à l’épreuve des préjugés« .
Nous, Maîtres-Maçons, régulièrement initiés et membres actifs d’assemblées régulièrement constituées à la gloire du Grand Architecte de l’Univers et sous les auspices de la franc-maçonnerie universelle, venus de tous Orients, hommes et femmes libres :
- Considérant la République française et ses idéaux en péril de disparition sous l’impulsion de politiques décidées sans aucun contrôle démocratique (…)
- Considérant enfin qu‘il demeure encore parmi certains adhérents ou cadres de l’Union populaire républicaine, des préjugés tenaces sur la franc-maçonnerie qu’il convient de faire disparaître.
(…)Cette assemblée se donne pour objectifs :
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De produire des travaux maçonniques, en regard du positionnement de l’Union populaire républicaine, à destination de l’édification des frères et sœurs des puissances maçonniques françaises.
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De produire des analyses, accessibles par tous, démontrant la compatibilité entre l’engagement maçonnique et l’adhésion à l’Union populaire républicaine notamment par la rédaction d’un livre blanc.
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De faciliter la participation des membres du « CERCLE PATRIAM RECUPERARE » aux événements et rencontres organisés par les puissances maçonniques françaises et étrangères où la voix de l’Union populaire républicaine mérite d’y être entendue lorsque le thème s’y prête. D’organiser de tels événements. (…)
Sous l’effet des critiques, cette fraternelle maçonnique a donc cessé de se présenter officiellement comme une initiative de l’UPR. Il s’agit maintenant, tout est dans la nuance, d’une fraternelle maçonnique regroupant les francs-maçons de toutes obédiences de l’UPR et œuvrant notamment à « faire disparaître » les « préjugés tenaces sur la franc-maçonnerie » qui demeurent au sein de l’UPR. Bien entendu, la direction de ce parti se refuse à condamner la franc-maçonnerie. Au contraire, François Asselineau qualifie la franc-maçonnerie de « société philosophique », une terminologie très… maçonnique.
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