La 69ème réunion Bilderberg a eu lieu du 18 au 21 mai au Pestana Palace à Lisbonne, au Portugal.
Environ 130 participants de 23 pays y ont participé. Comme toujours, un mélange de dirigeants politiques, d’industriels et de représentants de la haute finance ainsi que du monde universitaire et des médias composaient l’assemblée mondialiste.
Les principaux sujets de discussion cette année ont été :
. Intelligence Artificielle
. Système bancaire
. Chine
. Transition énergétique
. Europe
. Défis fiscaux
. Inde
. Politique industrielle et commerce
. OTAN
. Russie
. Menaces transnationales
. Ukraine
. Direction américaine
Parmi ceux qui se sont rendus à la réunion de cette année, notons Sam Altman, PDG d’OpenAI Satya Nadella, le PDG de Microsoft, Eric Schmidt, le PDG de Google, le gourou de la politique étrangère Henry Kissinger et le secrétaire général de l’ OTAN Jens Stoltenberg.
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, était également présent, tout comme Chrystia Freeland, vice-première ministre du Canada, Peter Thiel, le fondateur de PayPal et financier du transhumanisme et de la recherche sur la parabiose hétérochronique, et Børge Brende, président du Forum économique mondial.
Bien que souvent comparé au rassemblement du Forum économique mondial de Klaus Schwab à Davos, en Suisse, le Bilderberg est beaucoup plus sélectif quant aux personnes qu’il invite. Les conversations ne sont pas disponibles pour le public et le caractère occulte des propos est de nature à inquiéter.
Au cours des derniers mois, les États-Unis ont été en proie à une crise financière qui a envoyé des ondes de choc dans tout le marché boursier. Beaucoup ont émis l’hypothèse qu’un crash bancaire pourrait être en préparation afin qu’une monnaie numérique approuvée par le gouvernement puisse être diffusée avant la fin du premier mandat de Joe Biden. Que cela ait été évoqué ou non lors de la réunion Bilderberg de 2023 est évidemment de la pure spéculation.
À son arrivée à Lisbonne, le chef de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a déclaré sans ironie aux médias que « notre environnement de sécurité est plus dangereux qu’il ne l’a été depuis la guerre froide ». Stoltenberg a aidé à acheminer des milliards de dollars vers l’Ukraine ces dernières années.
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