Au lendemain des élections municipales, responsables politiques et religieux soumis au « politiquement correct » ont décidé de cosigner une tribune intitulée « Vivons ensemble » et publiée le 6 avril dans différents médias.
Sans l’écrire explicitement, l’objectif était bien entendu de tancer l’électeur du Front National et, plus largement, d’admonester toute la résistance nationale qui subsiste en France et qui, c’est vrai, a repris des couleurs et de la vigueur depuis près de deux ans.
L’archevêque de Paris, Mgr André Vingt-Trois, le président du Conseil français du culte musulman, Dalil Boubakeur, le président de la Fédération protestante, François Clavairoly, le grand rabbin par intérim, Michel Gugenheim, la présidente de l’Union bouddhiste, Marie-Stella Boussemart, le premier secrétaire du Parti socialiste (au moment de la signature), Harlem Désir, le président de l’UMP, Jean-François Copé, la vice-présidente de l’UD,I Rama Yade, le président du MoDem, François Bayrou, le président du groupe EELV au Sénat, Jean-Vincent Placé ainsi que la CFDT et la CFTC se retrouvent tous unis pour cette déclaration d’intention qui condamne le «climat malsain [qui] s’installe chaque jour dans notre pays».
«Nous souhaitons vivre dans une société apaisée, proclament les signataires, où les différences de religion, de couleur, d’origine sont admises, comprises et respectées plutôt que dans une société de violence.»
Mais, malgré tous ces efforts, on est toujours l’extrémiste de quelqu’un. Voilà ces signataires pointés du doigt par les organisations LGBTQI(etc).
La raison ? Ils n’ont pas parlé de sujets aussi essentiels que «le genre, l’apparence, l’orientation sexuelle, l’état de santé».
Voilà donc ces signataires suspectés… d’homophobie et de transphobie. Soit, osons le dire, des fachos qui s’ignorent.
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