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Célébration anglicane par "l'évêque" anglican Jonathan Baker à Saint Jean de Latran, Rome
Célébration anglicane par « l’évêque » anglican Jonathan Baker à Saint Jean de Latran, Rome

L’obsession conciliaire pour l’œcuménisme a toujours autant de beaux jours devant elle. De Paul VI à François, en incluant Jean-Paul II et Benoit XVI, cette course désaxée pour unir ce qui est, dans une saine tradition catholique, inconciliable provoque les plus folles transgressions. L’esprit d’Assise continue amplement de souffler sur la Rome conciliaire sous l’ère bergoglienne.

L’esprit d’Assise souffle jusque sous les arcs et dorures de la cathédrale Saint Jean de Latran à Rome

Il y eut Vatican II et son esprit néo-moderniste et néo-protestant, œcuménique, évolutionniste, relativiste, inter-religieux, inclusif jusqu’à l’arc-en-ciel aujourd’hui ; il y eut, dans la droite ligne du décret conciliaire sur la Liberté religieuse contraire à la Tradition immuable et visant ultimement à l’union de toutes les religions, la Vraie avec les fausses, dans un grand tout pacifique et égalitaire, le 7 octobre 1986, la première rencontre œcuménique d’Assise de Jean-Paul II : avec le Boudha sur le tabernacle du sanctuaire de l’église Saint-Pierre, les poulets décapités sur l’autel de Sainte-Claire selon des rituels tribaux, les Indiens d’Amérique invoquant les quatre vents dans l’église Saint-Grégoire, les sorciers animistes mis sur un pied d’égalité avec le vicaire du Christ, Mahomet, Confucius, Kali invités à ces agapes œcuméniques woitylliennes ; depuis, il y eut tant d’autres « Assises », petites et grandes, présidées parfois par les papes conciliaires Jean-Paul, Benoit, François ; il y eut tant d’autres actes œcuméniques depuis le concile Vatican II qui souffla cet air schismatique, apostat, dans les rangs du monde catholique et des prélats et clercs conciliaires.

La révolution conciliaire roule sa pierre destructrice et déconstructiviste toujours plus vite : aujourd’hui, les Anglicans célèbrent leur liturgie sur l’autel non pas d’une quelconque église anonyme, -ce qui n’enlèverait du reste rien au sacrilège accompli-, mais sur celui de la cathédrale Saint Jean de Latran à Rome, la cathédrale de l’évêque de Rome, la cathèdre de François, le détenteur du trône pétrinien. Le scandale en est donc d’autant plus public et grave.

Le geste œcuménique de François pour le couronnement de Charles III, chef de l’Eglise anglicane

Tout part de cette volonté de la Rome moderniste, qui ne fléchit pas avec le temps, visant à améliorer les relations avec les hérétiques Anglicans, pour arriver, en faisant fi des dogmes catholiques et du principe de non-contradiction, à « la pleine unité », non pas catholique, mais inter-religieuse. Le couronnement du nouveau monarque Charles III, également chef de l’église anglicane, le 6 mai à l’abbaye de Westminster à Londres, a été saisi comme une occasion rêvée pour accentuer ce rapprochement. Parmi les cadeaux qui sont arrivés à la maison de Windsor pour l’occasion historique, le plus précieux est probablement celui envoyé de Rome. Cela a été fait par le pape François qui, comme l’a confirmé le bureau de presse du Saint-Siège, a envoyé à Londres début avril des fragments de la relique de la vraie croix de Jésus-Christ, jusqu’à présent conservée au Vatican.

Dans le communiqué, le don du pape a été décrit comme un « geste œcuménique pour marquer le centenaire de l’église anglicane au Pays de Galles ». Les fragments ont déjà été incrustés dans la croix galloise qui conduira la cérémonie de couronnement présidée par le chef de la communauté anglicane, Justin Welby. Le Bureau de presse du Saint-Siège a annoncé que le cadeau avait été remis au roi Charles III par l’intermédiaire de la nonciature apostolique en Grande-Bretagne. Le don à Charles III est un geste « d’attention » de François dans le cadre des relations œcuméniques entre l’Église de Rome et la communauté anglicane.

Une cinquantaine de membres du diocèse anglican de Fulham, dirigés par leur ‘évêque’, ont célébré leur liturgie hérétique sur l’autel de la cathédrale de Saint Jean de Latran

Forts de cette « attention » œcuménique et inclusive, une cinquantaine de membres du diocèse anglican de Fulham, dirigés par leur ‘évêque’ Jonathan Baker, divorce-remarié et franc-maçon, ont donc tout simplement célébré, le 18 avril dernier, leur liturgie hérétique sur l’autel de la cathédrale de Saint Jean de Latran. Un acte « sensationnel » qui a réveillé quelques catholiques conciliaires conservateurs, qu’une telle appropriation a eu le bienfait de scandaliser. Le Chapitre de Latran, avec une déclaration du vicaire capitulaire, Monseigneur Guerino Di Tora, a ainsi rédigé une petite note dans laquelle il exprime gracieusement -il ne faudrait tout de même pas choquer les ‘frères’ Anglicans des quels on veut se rapprocher- son « profond regret pour ce qui s’est passé » expliquant que « l’épisode malheureux a été causé par un manque de communication ». Juste un manque de communication…

Silence radio de la part du détenteur de la cathèdre, le pape François, plus dissert quand il s’agit de condamner les « tradis » rigides. Rien d’étonnant chez ce fidèle disciple des novateurs conciliaires qui furent les premiers promoteurs de cette « religion pervertie de l’intérieur » et de « cette fausse église que le diable veut instaurer » (Père Calmel, in Itinéraires, N° 80-février 1964) qui s’approprie toute la place aujourd’hui dans la Rome éternelle.

Francesca de Villasmundo

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4 Commentaires
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xulito
xulito
il y a 1 année

Quand les curés se mettent à parler à la place de Dieu …méfiance. Ne pas oublier que  » La plus grande ruse du diable est de vous persuader qu’il n’existe pas » (Baudelaire)

Last edited il y a 1 année by xulito
TDF
TDF
il y a 1 année

On est effectivement horrifié quand on voit ce que tous les papes conciliaires ont fait en application de Vatican II : destruction totale de la foi catholique allant jusqu’au sacrilège (Assise) au nom de cet oecuménisme inspiré par la franc maçonnerie.
Quant à l’anglicanisme il faut bien préciser que ce n’est pas une église mais une secte fondée sur l’adultère d’un roi. Les ordinations anglicanes ne sont pas valides et les ministres de cette secte ne sont ni prêtres ni évêques.
Bergoglio qui ose maintenant profaner les reliques de la vraie croix en les offrant à des hérétiques, attire sur lui et ses complices la malédiction de Dieu.

Lionel
Lionel
il y a 1 année

17 décembre 2021 à 9h29 am La secte néo-protestante qui a investi brutalement l’Église dès les premiers instants du Concile manifeste une hostilité constante et impitoyable vis-à-vis de tout ce qui s’apparente de près ou de loin à l’Église authentiquement catholique. Le confident de Paul VI, Jean Guitton, n’a-t-il pas déclaré à Michèle Reboul (Monde & Vie n°734 du 15 juillet 2004): “l’Église catholique est morte dès le premier jour du Concile, laissant la place à l’Église œcuménique”? Peut-être, mais ce n’est pas la religion que nous avons choisie le jour de notre Baptême et envers laquelle nous sommes engagés. Il y aurait, en quelque sorte, une “rupture de contrat” de la part des Autorités de l’Église…
En définitive, la radicalisation des adeptes de la “secte néo-protestante” clarifie considérablement la situation et les prive d’arguments plausibles; en ce sens, les maladresses incessantes du pape François nous permettent d’y voir plus clair… Nous savons désormais qu’il existe une incompatibilité formelle entre la nouvelle liturgie concoctée par le franc-maçon Bugnini et le rite ancestral et les évêques le savent, car c’est voulu!…
19 décembre 2016 à 10h33 am Le problème auquel nous sommes confrontés en ce qui concerne l’œcuménisme, particulièrement avec les orthodoxes et les protestants, est la recherche de l’unité dans l’incompatibilité.
Or, la recherche de l’unité dans l’incompatibilité, c’est vouloir reconstruire la Tour de Babel, alors que l’unité dans la vérité incarne l’œcuménisme vraiment catholique, cette unité à laquelle l’Église sainte a toujours aspiré.
L’œcuménisme, tel qu’il est pratiqué, à quoi cela mène-t-il? réponse: au relativisme et par voie de conséquence, à l’apostasie…
Certes, on peut vivre en amitié avec quelqu’un sans toutefois partager les mêmes idées. Il n’y a rien de nouveau à cela.
En revanche, je voudrais bien savoir comment il est possible de concilier des idées différentes et même parfois opposées tout en restant honnête avec soi-même ainsi qu’avec Dieu? Sans certitudes ni rectitude, la religion n’a pas de sens, elle ne se situe plus dans l’économie du salut. Elle ne constitue, au mieux, qu’une simple communauté fraternelle de laquelle est évacuée toute perspective d’éternité, ce qui ne correspond pas nécessairement à ce à quoi aspirent les fidèles… Ne s’agit-il pas tout simplement d’un détournement spirituel?
En d’autres termes, il faut savoir ce que l’on veut et chercher à connaître Celui en qui et ce à quoi l’on croit, en acquérir l’intelligence du savoir, rechercher en toute chose la Vérité, car Jésus, notre Dieu et Souverain Seigneur, a dit: “Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. Nul ne vient au Père que par moi” (Jean 14,6). “Celui qui croit en moi a la vie éternelle” (Jean 6,47-48). “Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi et moi en lui” (Jean 6,56-57).
Toute autre considération n’est pas d’inspiration divine. Il convient de s’en souvenir, même au prix de renoncer à une “unité” qui ne peut être qu’un leurre sans rapport avec l’unité voulue par Dieu et que Lui seul nous accordera le jour qu’Il aura choisi dans sa sagesse infinie et insondable.
Telle est l’unité à laquelle je crois et que je souhaite.
Je crois aussi à l’exclusivité de la grâce que nous obtiendra la Très Sainte Vierge Marie Immaculée, si nous savons la lui demander.
“Dieu se rit des prières qu’on lui fait pour détourner les malheurs publics, quand on ne s’oppose pas à ce qui se fait pour les attirer. Que dis-je? quand on l’approuve et qu’on y souscrit, quoique ce soit avec répugnance” – Jacques Bénigne Bossuet (Œuvres complètes, vol XIV, éd. L. Vivès (Paris), 1862-1875, p. 145).
 

swz
swz
il y a 1 année

Encore une abomination de François, tout autre commentaire me semble superflu!