Le 30 novembre 2013, David van Hemelryck avait été arrêté et mis durant deux nuits en garde à vue. Son crime ? Avoir placé une banderole « Hollande Démission » au parvis des Droits de l’Homme à Paris. Il a été inculpé pour cette action. Le procureur avait demandé contre lui quatre mois de prison ferme et 4000 euros d’amende.
Il était poursuivi au nom de l’article 439-1 du code pénal. Celui-ci réprime les manifestations sur la voie publique sans que soit demandée une autorisation préalable. Or cet article avait été considéré comme une atteinte à la liberté d’expression par la Cour Européenne des Droits de l’Homme (résolution du 27 juin 2013). Celle-ci avait demandé aux différents États de l’Union Européenne de se mettre en conformité avec cette décision judiciaire. Que pouvait-on reprocher à trois jeunes gens exposant pacifiquement une banderole, même s’il était marqué dessus « Hollande démission » ?
La police à cette époque avait saisi la banderole et l’avait brûlée sur ordre écrit du procureur comptant sans doute faire plaisir à Hollande et Taubira. Cela causait à son propriétaire un préjudice de plusieurs milliers d’euros. Elle avait fait le tour de France des plages et avait même voyagé en Amérique et à Londres.
Ce jour 1er décembre, David a été relaxé pour la plus grande joie de tous les Français qui dénoncent les dérives totalitaires de l’État PS ; lequel se croit tout permis. Honneur au juge qui a osé affronter la colère inévitable de Mme Taubira !
À la sortie du tribunal, tout le monde a pu voir une autre banderole avec Hollande Démission 2 (en souvenir de la première). David continue son action judiciaire visant à se faire dédommager pour la destruction de celle-ci. Il entend bien ne pas se faire impressionner et reste plus déterminé que jamais à poursuivre son combat. Bravo à son courage !
Jean-Pierre Dickès
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