Angelo Ciocca, député européen de la Ligue, a exprimé à sa manière son exaspération face à ce qu’il qualifie de « montagne de mensonges » écrite par Moscovici et d’irrespect envers l’Italie. Il a tapé littéralement du pied sur la table : en retirant sa chaussure pour écraser les notes du commissaire européen. « A Strasbourg, j’ai marché (avec une semelle fabriquée en Italie) sur la montagne de mensonges que Moscovici a écrite sur notre pays. L’Italie mérite le respect » peut-on lire sur son compte twitter.
A #Strasburgo, HO CALPESTATO (con una suola Made in Italy!!!) la montagna di BUGIE che #Moscovici ha scritto CONTRO il #NostroPaese !!! L’Italia merita RISPETTO e questi #EuroImbecilli lo devono capire, non ABBASSIAMO PIÙ LA TESTA !!! Ho fatto bene ??? pic.twitter.com/Dx5OeM0RMs
— Angelo Ciocca (@AngeloCiocca) 23 octobre 2018
Ce geste symbolique, la comedia dell’arte égratignant la comédie politique bruxelloise, n’a pas vraiment plu à Moscovici. Cette conscience morale mondialiste n’a aucun sens de l’humour… elle n’a su répliquer que par une reductio ad hilterum, apostrophe anxiogène devenue quasiment banale dans sa bouche ces derniers temps : « Au début on sourit et on banalise parce que c’est ridicule, puis on s’habitue à une sourde violence symbolique, et un jour on se réveille avec le fascisme. Restons vigilants ! La démocratie est un trésor fragile », a écrit l’ancien ministre français de l’Économie sur Twitter. L’argument massue !
A la suite de la décision bruxelloise, le ministre de l’Intérieur italien, Matteo Salvini, s’est également emporté :
« Ils ne sont pas en train de s’attaquer à un gouvernement mais à un peuple. »
Francesca de Villasmundo
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