Puis, nous arrivons dans ce grand magasin, et nous apercevons en cette période printanière : une superbe chaise longue (dont le style correspond bien mieux que la nôtre avec la table de jardin que nous avons pu nous offrir l’année dernière). En plus, quelle aubaine, elle est en promotion! Les enfants hurlent de joie lorsqu’ils aperçoivent juste à côté, une magnifique maison en plastique dont ils peuvent fermer et ouvrir la porte et les volets. « Maman, je voudrais avoir cette petite maison, s’il te plaît, maman !!!!!! » Quand ce n’est pas des hurlements capricieux, pour les en faire sortir…
Comme les responsables de la grande distribution sont doués pour faire de nous de véritables cartes bleues ambulantes, prêtes à prendre crédit sur crédit : maison, voitures, mais aussi prêt travaux, prêt à la consommation, paiements différés, paiement en trois six ou douze fois… et qui finissent par surendetter tant de foyers ! Ils tentent de faire de nous non plus des êtres agissant selon notre raison, mais des machines à consommer, des « consommateurs ». Triste terme pour définir l’humanité, bien loin du vrai but, de la vraie fin de l’homme : la félicité éternelle au Ciel, contemplant Dieu dans l’éternité.
Il est tellement facile de tomber dans le panneau : il suffit de voir un produit puis deux, trois, quatre et cetera, qui vous donnent envie, de les mettre dans votre chariot, et de donner une petite carte à la caissière…
La mode vestimentaire est du même ordre : un habit est changé non pas parce qu’il est usé mais parce que celui-là nous plaît davantage, ou pire, il ne nous plaît pas davantage, mais il est à la mode ! Et hop, 50 euros jetés par la fenêtre… Il ne s’agit pas tout de même de s’habiller comme dans les années 80 sous prétexte que la mode est mauvaise en soi, il est légitime d’être un minimum au goût du jour, et de ne pas s’habiller à la mode de la jeunesse de nos mamans! Mais changer un manteau neuf de l’année dernière, car cette année, la grande mode, c’est la doudoune, ce n’est tout de même pas une nécessité. Soyons honnêtes avec nous-mêmes…nous ne sommes pas des femmes pour rien.
Quant à nos petits, ne les gâtons pas par surabondance de jouets : comme nous, ils n’auront jamais tout, et c’est bien connu, plus nous en avons, plus nous en voulons. Les habituer à tout posséder les attachera aux choses de la terre, et non pas à celless de l’âme, du cœur, et de Dieu.
Sachons aller à l’essentiel dans nos courses, respectons notre liste (un petit plaisir de temps à autre pour se remonter le moral peut être bon néanmoins), gardons la tête froide face aux propositions alléchantes particulièrement celles du paiement différé ou mensualisé. Evitons le lèche-vitrine, car nous savons toutes que c’est en se promenant dans une ville chic, que nous envions tant de choses matérielles. Sachons faire les dépôts-ventes et les vides greniers pour les vêtements (même pour nous), afin de se dégager du neuf à tout prix. Attention, cela n’exclue en rien d’aimer le beau, mais le beau à moindre frais existe tout de même ! Offrons à nos enfants pour leurs anniversaires, non pas que des jouets, mais surtout des livres, des CD d’histoires et de contes, des petits spectacles, des activités manuelles ou même des petits loisirs extérieurs. Acceptons de ne pas toujours être « in », d’avoir le sac de la collection de l’année précédente, ou d’il y a trois ans. Méfions-nous des achats impulsifs, qui ne sont pas le résultat d’une réflexion préalable (nos maris sont toujours d’un très bon conseil et souvent moins consommateurs!)
Et souvenons-nous que Jésus, le Fils de Dieu, roi des rois, est né dans une crèche.
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