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Rappel vaccinal toutes les 4 semaines : aujourd’hui en Allemagne, bientôt en France ?

Le président français Emmanuel Macron et le nouveau chancelier allemand, Olaf Scholz 

Le couple franco-allemand : les deux jambes de l’UE

Lors de la conférence franco-allemande le 17 décembre au dernier sommet européen de l’année à Bruxelles, Emmanuel Macron et Olaf Scholz ont déclaré : « L’extension de la vaccination à tous et l’administration des doses de rappel sont cruciales et urgentes ». Les deux chefs d’état ont également souligné « l’importance d’une approche coordonnée sur la validité du certificat Covid ».

La France à la traîne

La France doit donc donner un coup d’accélérateur pour se calquer notamment sur l’Allemagne et l’agenda euromondialiste. En effet, le Premier Ministre Jean Castex dévoilait la nouvelle feuille de route du gouverne-ment à l’issue du conseil de défense sanitaire il y a quelques jours, avec une mesure qui aurait dû faire l’effet d’une bombe : le rappel vaccinal « sera possible dès que l’on aura passé le délai de 4 mois par rapport à la précédente injection et non plus de 5 mois ». Avec le temps nous savons que ce qui est « possible » aujourd’hui deviendra « obligatoire » demain.

Pourquoi la France et l’Allemagne réduisent-elles le délai entre les injections ? Parce que l’Agence Européenne du Médicament le préconise.

Marco Cavaleri

Le 19 Décembre le journal allemand Tagesschau indiquait que l’agence européenne du médicament (EMA) autorise (NDLR : encourage fortement) le rappel vaccinal tous les 3 mois et non plus tous les 5 mois. Une information donnée par le directeur de la stratégie vaccinale Marco Cavaleri lors d’une conférence de presse à Amsterdam le jeudi 9 décembre et curieusement relayée du bout des lèvres par les médias français : https://www.capital.fr/economie-politique/covid-19-vers-un-rappel-vaccinal-des-trois-mois-apres-la-derniere-dose-1422478

Pire ! Le land de Rhénanie du Nord Westphalie autorise la/les dose(s) de rappel aussi appelées booster toutes les 4 semaines ! Le Ministre Président du Land Hendrik Wüst a expliqué que cette directive était en fait un délai minimum à respecter avant d’effectuer la 3ème dose de rappel et qu’il ne concerne que les cas particuliers. On connaît la chanson : d’abord les personnes âgées, puis les personnes à comorbidités, puis tous les adultes, puis les enfants à la santé fragile, enfin tous les enfants…

Si Carsten Watzl, secrétaire général de la société allemande d’immunologie préfère miser sur l’augmentation des primo et secundo vaccinés, il concède que les personnes à risques, immunodéprimées peuvent selon les directives de la STIKO (comité permanent de vaccination) recevoir une dose supplémentaire un mois après, si elles ont peu ou pas régit aux injections précédentes. Pour ces cas particuliers, Carsten Watzl précise qu’il ne s’agit pas de renforcer leur immunité mais de la rétablir (!). En tout état de cause, d’autres Länder allemands comme la Basse-Saxe réfléchissent à mettre en œuvre le délai de 4 semaines entre les doses de rappel.

Bref le délai inter-doses reste évolutif de 4 semaines, à 3 ou 4 mois selon les Länder, puisque le site officiel du gouvernement allemand www.zusammengegencorona.de dit ne pas pouvoir donner de délai définitif à respecter entre les doses de rappel car celui-ci est encore à l’étude. On peut encore y lire une autre information qui fait bondir :

La prise de sang pour évaluer le nombre d’anticorps contre le Covid et ainsi refuser espacer les doses de rappel n’est pas recommandée : « La mise en évidence des anticorps et leur quantité n’est pas parlante concernant la présente protection immunitaire seule. L’absence d’anticorps ne signifie pas qu’il y a un manque de réaction immunitaire. Les anticorps ne sont qu’un composant du système immunitaire adaptatif. L’immunité cellulaire (les dites cellules T) ne joue aucun rôle lors de la réaction immunitaire à l’infection ».

Une réaction immunitaire sans anticorps… inutile de sortir de médecine pour voir que ces affirmations sont mensongères.

L’Agenda 2022 et le CDD pour tous

Depuis la survenue de la crise sanitaire début 2020 puis de la politique qui en découle, le couple franco-allemand et plus largement les états européens se trouvent étrangement alignés, synchronisés, convergeant tous vers un même point, avec les mêmes contraintes imposées aux populations (sans que celles-ci ne soient jamais consultées) et quasiment dans le même temps. Drôle de coïncidence ! Et après cela, la Pravda jure qu’il n’y a pas d’agenda mondialiste ni de caste décideuse qui supervise la grande réinitialisation !

C’est pourquoi ce qui arrive aujourd’hui en Autriche et en Allemagne devra arriver nécessairement en France.

Lorsque Jean Castex parle d’accès au rappel « vaccinal » tous les 4 mois, on comprend déjà compte-tenu des publications de l’agence européenne du médicament et du zèle allemand, que le délai sera réduit à 3 mois très prochainement en France, en tous cas dans un premier temps. La dictature mondialiste s’accélère grâce aux pions français de la Macronie. Un projet de loi est prévu début 2022 pour transformer le pass sanitaire en pass vaccinal et d’après le Figaro, Emmanuel Macron se dit favorable au passeport vaccinal obligatoire « pour aller travailler » dans les entreprises comme dans la fonction publique. Dans une vidéo sur Instagram Olivier Véran avoue finalement que « s’il faut une 4ème et une 5ème dose, on le demandera aux Français » : https://twitter.com/txipironcito/status/1472974751568211976?s=20

Le grand capital l’a rêvé, Emmanuel Macron et sa bande vont le faire : le CDI va disparaître et avec lui la sûreté de l’emploi au profit d’un CDD de 4 mois (puis 3 mois, puis…) renouvelable sous condition d’injection ad vitam !

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