C’est avec tristesse que nous apprenons le rappel à Dieu de Roger Holeindre (1929-2020).

Sincèrement catholique et profondément attaché à la France, Roger Holeindre s’est battu tout au long de sa vie et jusqu’à son dernier souffle pour ses convictions.

Se battre pour son pays, ce n’étaient pas que des mots pour un homme de la trempe de Roger Holeindre. En août 1944, à peine âgé de 15 ans, il s’empare dans la banlieue parisienne de deux mitrailleuses allemandes. Ensuite, il se porte volontaire pour la guerre d’Indochine puis pour celle d’Algérie. Il y est grièvement blessé à la tête, est démobilisé mais s’installe à Tebessa, où il participe à l’éducation et aux loisirs de centaines de jeunes musulmans, activité sociale qui lui vaudra d’être cité en tant que civil à l’ordre de l’armée.

Le baroudeur Roger Holeindre se lance ensuite dans une carrière d’écrivain et de journaliste. Il est grand reporter pour Paris Match, Le Figaro Magazine et Magazine Hebdo. Durant 13 ans, il couvre des événements et des conflits en Afrique, en Asie et en Amérique latine. Auteur d’une trentaine de livres (prix littéraire de l’Asie 1980 et prix Renaissance des lettres 2016), il se passionne jusqu’à son dernier jour pour rétablir la vérité historique malmenée par le politiquement correct.

L’engagement de Roger Holeindre pour la France se traduit aussi par un engagement dans l’OAS qui lui vaut une condamnation de prison avant d’être amnistié.
C’est ensuite l’engagement politique. On le retrouve au mouvement Occident. Pour l’élection présidentielle de 1965, il s’occupe du service d’ordre de Jean-Louis Tixier-Vignancour.

Le 28 avril 1968, il est blessé par un commando de maoïstes des Comités Vietnam de Base (CVB) venus détruire une exposition sur les crimes des Vietcongs.

En 1969, il fonde les Jeunesses patriotes et sociales (JPS) puis le Parti national populaire, et dirige la revue Contre-poison.
En 1972, Roger Holeindre participe, aux côtés de Jean-Marie Le Pen, à la fondation du Front national et en devient l’un des vice-présidents.

En 1985, il fonde et préside le Cercle national des combattants.

Lors des élections législatives de 1986, il est élu député de la Seine-Saint-Denis.

Lorsque Marine Le Pen devient présidente du Front National, Roger Holeindre démissionne de ce parti, reprochant à la fille de Jean-Marie Le Pen de s’entourer d’homosexuels.

Malgré la fatigue des ans, Roger Holeindre va continuer à représenter chaque année le Cercle National des Combattants aux Journées de Synthèse Nationale, au défilé d’hommage à Sainte Jeanne d’Arc et à la Fête du Pays Réel.

Un grand monsieur nous a quittés. Prions pour lui afin qu’il trouve une belle place à la droite de Notre-Seigneur Jésus-Christ.

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