Ce sont près de la moitié des radars de Bretagne qui sont détruits. Des dizaines de radars d’une valeur de 30.000 euros chacun ont subi la colère des Bretons. Un mouvement qui dépasse d’ailleurs la Bretagne et se propage à différents départements.
France 3 a diffusé un reportage montrant une vingtaine de gendarmes chargés de surveiller la nuit les radars automatiques autour de Rennes. Ils installent des postes de surveillance discrets, à proximité des radars, des planques afin de tenter de prendre en flagrant délit ceux qui voudraient incendier les machines. Cette surveillance au sol est renforcée par une patrouille aérienne.
L’hélicoptère EC 135 de la section aérienne de la gendarmerie de Rennes survole l’agglomération avec une caméra infrarouge qui lui permet d’observer les mouvements de personnes, de véhicules ou les objets fixes comme les radars, à plusieurs kilomètres de distance.
Ce ne sont cependant pas ces moyens de protection des radars, nécessairement temporaires, qui éteindront la colère des Bretons, ni plus généralement celle des Français.
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