Voici les derniers propos maboules de Maboula Soumahoro :

« L’homme blanc (…) ne peut pas avoir raison contre une noire et une arabe. Il va vraiment falloir que la France s’en rende compte. »

(déclaration diffusée dans l’émission de Lauren Bastide sur France Inter)

Qui est Maboula Soumahoro ?

Née dans une famille d’origine ivoirienne, elle a grandi en France, dans un quartier populaire du Kremlin-Bicêtre.

Après des études supérieures dans les universités de Créteil et de Jussieu en France, elle part, grâce à une bourse, étudier aux États-Unis à l’université Columbia à New York.

De retour en France, elle s’inscrit à l’université François-Rabelais de Tours en doctorat et y soutient en 2008 une thèse intitulée « La couleur de Dieu ? Regards croisés sur la Nation d’Islam et le Rastafarisme, 1930-1950 ». Elle y est aujourd’hui maître de conférence dans le département de langues et littératures anglaises et anglo-saxonnes.

Dans les années 2010, elle est propulsée sur les plateaux de télévision, de LCI à France 2, pour culpabiliser les Blancs concernant le racisme ou l’histoire de l’esclavage. De 2013 à 2016, elle fut membre du Comité national pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage.

En partenariat avec le Parti des Indigènes de la République, elle organise en 2014 une formation sur « L’invention de la race blanche » avec Félix Boggio Ewanjé-Epée, co-auteur — avec Houria Bouteldja et Sadri Khiari — de l’ouvrage Nous sommes les indigènes de la république .

Elle se réclame aussi de l’afroféminisme.

En 2012, elle co-fonde l’association Black History Month — dont elle est présidente —, qui organise les Journées Africana dont le but est de promouvoir « la connaissance et la passion pour les « mondes noirs » » et prétend qu’il y a nécessité de valoriser l’histoire des Noirs en France et de « mettre la République française face à la réalité de son histoire ».

Régulièrement, elle nie l’existence du « racisme anti-blanc ».

En novembre 2017, Maboula Soumahoro participe, sur LCI, à un débat télévisé qui porte sur un « atelier en non-mixité racisée ».
Elle affirme également que le camp d’été décolonial organisé pendant l’été 2016 n’était pas « interdit aux Blancs », indiquant que des « femmes blanches » y ont participé, mais, note Le Figaro, « à condition de porter le voile »…

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