Dénoncé pour « délit de blasphème » par sa collègue de travail, Ouarda Laareg, policière comme lui [qui depuis a pris du galon], pour avoir publié sur son compte facebook privé les photos des auteurs de la décapitation d’Hervé Gourdel en Algérie et de leurs inspirateurs, Sébastien Jallamion est depuis persécuté d’une façon inouïe, jusqu’à une tentative récente d’élimination physique. Il n’a été sauvé que par l’intervention d’un automobiliste qui a appelé les pompiers, alors qu’il était tabassé dans la rue à Lyon, par des hommes probablement d’origine maghrébine.
Une vidéo qui en dit long, car il est évident que cet homme qui a été défiguré, puis la face reconstruite chirurgicalement suite à son agression, qui a préalablement été terrorisé par une prétendue « justice » ainsi qu’il l’explique, doit mesurer chacune de ses paroles et faire attention à chacune de ses irruptions dans la rue.
Ce policier servirait d’exemple pour éliminer au sein des forces publiques toutes velléités de dire la vérité, que les autorités publiques et la « Justice » ne s’y prendraient pas autrement. Cela s’additionne au traitement innommable dont a été victime le général Piquemal à Calais, ou à la façon dont a été évincé de ses fonctions le général Soubelet parce qu’il a dénoncé le « sentiment » « qu’on prend plus soin des auteurs que des victimes » ceci alors que les arrestations augmentent, le nombre de personnes écrouées diminue, expliquait-il; impardonnable!
Robert Jallamion a été vivement applaudi au congrès de Béziers, au cours du débat sur la Justice et la sécurité, auquel il a participé parmi l’assistance. Bien suivre jusqu’à la fin.
emiliedefresne@medias-presse.info
Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !
