Ban Ki-moon, l’actuel Secrétaire Général de l’ONU va bientôt prendre sa retraite : le 31 décembre 2016. Huit sont les candidats à sa succession, 4 hommes et 4 femmes, parité oblige, 7 Européens et une de l’Océanie, mais tous de gauche et pro-LGBT.

Pour la première fois dans l’histoire de l’ONU ont été présentées publiquement, entre le 12 et le 14 avril dernier, les candidatures. Chaque candidat à l’élection a eu la possibilité de parler directement à l’Assemblée générale du Palais de verre au cours de discours de deux heures chacun.

Petites biographies de ces huit purs produits du système  :

  • Helen Clark, 66 ans, a été Premier ministre de Nouvelle-Zélande et aujourd’hui elle est à la tête du Programme de l’ONU pour le Développement. Appartenant au Parti Travailliste (centre-gauche), elle a commencé sa carrière politique dans les mouvements de protestation contre la guerre au Vietnam et a terminé comme héroïne des Gay Pride. C’est un des favoris à la succession de Ban Ki-moon.
  • Antonio Guterres, politicien portugais de 66 ans, il fut Premier ministre du Portugal. Membre du Parti Socialiste et président de l’Internationale socialiste, il a rempli jusqu’en 2015 la charge de  Haut Commissaire des Nations Unies pour les Réfugiés. Ce qui fait de lui, à l’heure de la crise migratoire, le candidat en pôle position.
  • Irina Bokova, 63 ans, née en Bulgarie. Militante communiste, fille du directeur du quotidien officiel du PC Bulgare, elle a été membre du parlement bulgare pour le Parti Socialiste Bulgare (l’ancien PC qui en 1990 a juste changé de nom), ministre et vice-ministre des Affaires étrangères. En 2009, elle a été élue Directrice Générale de l’UNESCO. Elle fut également ambassadrice de la Bulgarie en France.
  • Vesna Pusic, de nationalité Croate, 63 ans. Elle a été ministre des Affaires étrangères et vice-Premier ministre de la Croatie. Présidente du Parti populaire croate-Démocrates libéraux, c’est une figure historique du féminisme yougoslave et un grand sponsor du monde LGBT au point d’avoir reçu le prix « personne gay-friendly de la décennie ».
  • Srgjan Kerim, 67 ans, diplomate de la Macédoine dont il fut ministre des Affaires étrangères pour quelques mois. Il fut pour son pays ambassadeur dans différentes nations et auprès des Nations Unies. De 2007 à 2008 il fut le Président de l’Assemblée générale des Nations Unies. De tous les candidats il est le plus soft. Pas de Gay Pride à son actif, mais un langage politiquement correct sur le développement, le réchauffement climatique, les droits humains, l’égalité de sexes, les migrations.
  • Igor Luksic, le plus jeune, 31 ans, est Monténégrin. Actuel ministre des Affaires étrangères du Monténégro, il en fut le Premier ministre de 2010 à 2012. Ses positions pro-Otan sont considérées un problème par la Russie. Socialiste, c’est un autre soutien actif des Gay Pride et des droits LGBT.
  • Danilo Turk, politicien et diplomate slovène de 64 ans. Il a été le troisième Président de la Slovénie de 2007 à 2012, élu par une coalition de centre-gauche. Il fut ambassadeur auprès des Nations Unies, assistant du Secrétaire Général pour les Affaires politiques.  Au cours des dernières années il a beaucoup collaboré avec Amnesty International, intervenant surtout dans les cas des violations des droits humains dans les Balkans. Il fut un supporter ardent de la nouvelle loi sur la famille en Slovénie qui reconnaissait le mariage gay et l’adoption par les couples homosexuels, loi qui dut être abrogée après un référendum populaire.
  • Natlia Gherman, 47 ans. Elle fut ministre des Affaires étrangères et pour l’Intégration européenne de Moldavie, l’État dont son père Micrea Snegur fut le premier Président. Elle a été ambassadrice dans divers pays européens. Pour les Nations Unies elle s’est occupée surtout des droits humains.  Libérale-démocrate, elle est connue à l’ONU pour sa bataille en faveur de l’égalité entre les sexes.

Des candidats très politiquement corrects et qui, n’en doutons pas, soutiendront l’actuelle politique de l’ONU qui veut imposer une taxe globale qui servira entre autre à subventionner l’avortement. Taxe qu’Antonio Guterres encouragera : « une chose pour laquelle j’ai travaillé d’arrache-pied ces derniers temps. »  

Avec de tels postulants à la charge hautement symbolique de Secrétaire Général, tous des apparatchiks du système, d’un même acabit et sortis du même moule idéologique crypto-marxiste, l’ONU conservera sa réputation d’être une officine maçonnique qui œuvre à la destruction de la civilisation chrétienne et occidentale et promeut un « meilleur des mondes » à la Huxley.

Francesca de Villasmundo

http://www.ilpost.it/2016/04/14/nazioni-unite-candidati-nuovo-segretario/

http://www.lanuovabq.it/it/articoli-otto-per-guidare-lonu-tutti-di-sinistra-e-pro-lgbt-15957.htm

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