MPI vous informe gratuitement, Recevez la liste des nouveaux articles

Je veux recevoir la lettre d'information :

Nous n’envoyons pas de messages indésirables ! Lisez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

Le pape François ne peut pas parler
Le pape François ne peut pas parler

De retour à la Maison Sainte Marthe, le pape François poursuit sa convalescence : difficultés à parler et doutes quant à sa participation aux célébrations de Pâques sont les deux éléments d’inquiétude. Mais qui gouverne alors au Vatican depuis le 14 février dernier ?

Les dernières nouvelles sur la santé du pape François font état de graves problèmes de communication

Après un long séjour à l’hôpital Gemelli, où il a été hospitalisé à partir du 14 février dernier, pour une grave pneumonie bilatérale, Jorge Maria Bergoglio poursuit sa convalescence. Il est retourné à la Maison Sainte Marthe le 23 mars.

Les dernières nouvelles sur sa santé, filtrées par la Salle de presse du Vatican, font état de graves problèmes de communication, au point qu’il devrait « réapprendre à parler ». « La communication ne se résume pas à des sons. Elle ne se résume pas à des mots. Un regard dans les yeux peut en dire long », a déclaré le cardinal Gianfranco Ravasi dans une interview accordée à Il Messaggero.

François poursuit un traitement médicamenteux et une kinésithérapie motrice et respiratoire où il enregistre de « légères améliorations », notamment « dans l’utilisation de la parole ».

Le pape François « a certainement du mal à parler en ce moment, mais je suis sûr qu’il transmettra des messages même avec son silence » continue le cardinal, qui revient sur les difficultés de communication de Bergoglio. « François est en convalescence et les médecins lui diront quand il pourra reprendre un rythme normal sans se fatiguer. Il peut déjà faire beaucoup de choses », a ajouté le cardinal.

Le pape reviendra gouverner mais peut-être pas comme avant

Fin mars, le Vatican a fait connaître le calendrier des célébrations liturgiques de la Semaine Sainte et de l’octave de Pâques, du 13 avril, dimanche des Rameaux, au 27 avril, en passant par le 20 avril, dimanche de Pâques. Il n’a cependant pas été établi si le pape sera présent, quand et de quelle manière.

Le cardinal Parolin, secrétaire d’État du Vatican, considéré comme le « premier ministre » de l’État de la Cité du Vatican, et représente le Souverain pontife, a déclaré le 27 mars : « Peut-être pas comme avant, mais le pape reviendra gouverner. »

Une telle déclaration de la part du plus haut personnage de la Curie Romaine, à la tête de la Secrétairie d’État du Vatican, laisse songeur. Le pape reviendra gouverner mais pas comme avant ? Comment alors ? Et qui a gouverne depuis le 14 février et qui gouverne actuellement ?

Qui a gouverné jusqu’à présent ? Qui gouverne actuellement ?

« Cette déclaration soulève une question légitime : qui a gouverné jusqu’à présent ? Et en quoi consisteraient ces « différentes manières de gouverner » ? » lit-on dans le journal catholique The Remnant qui rappelle que « Le cardinal secrétaire d’État Pietro Parolin et son adjoint, Mgr Edgar Peña Parra, ont été parmi les rares à avoir eu, plus ou moins régulièrement, des entretiens personnels et hautement confidentiels avec François depuis le début de son hospitalisation. »

Le vaticaniste italien Nico Spuntoni de son côté analyse la situation comme un renforcement du pouvoir de la Secrétairie d’État.

Aussi « si l’état de François est plus grave qu’il n’est officiellement admis, qui prend réellement les décisions stratégiques pour l’Église ? (…) Tandis que le Pontife doit désormais lutter pour se remettre plus ou moins définitivement d’un état clinique difficile, l’influence de certains cardinaux semble croître significativement, au point qu’on pourrait craindre l’existence d’une sorte de « gouvernement de l’ombre » » conclut The Remnant.

Un « gouvernement de l’ombre » aux mains de la Secrétairie d’État du cardinal Parolin

Mais qu’importe dirons-nous… Le projet arc-en-ciel lancé par Jorge Maria Bergoglio dès le début de son pontificat : faire de l’église conciliaire, née de Vatican II et ouverte au monde moderne, à ses pompes et à ses œuvres, une église fluide, inclusive, féministe, démocratique, totalement horizontale pour s’accorder à la culture du choix de notre temps post-moderne, continue sa marche. Le gouvernement de l’ombre a fixé jusqu’en 2028 le calendrier du Synode sur la Synodalité qui est l’instrument bergoglien par excellence pour façonnée cette contre-Eglise arc-en-ciel.

Aussi, que ceux soient ces cardinaux de la garde rapprochée bergoglienne ou François, qu’importe puisque rien en change sous le soleil de la Rome néo-moderniste et néo-protestante : les décisions stratégiques prise par la hiérarchie de cette « Eglise conciliaire qui est de plus en plus schismatique », pour reprendre les mots de Mgr Lefebvre de 1989, continuent l’œuvre de destruction de la foi catholique et d’apostasie généralisée débutée à Vatican II. Le conseil de Mgr Lefebvre demeure tant que Rome ne retrouve pas un pape intégralement catholique : « C’est donc un devoir strict pour tout prêtre voulant demeurer catholique de se séparer de cette Eglise conciliaire, tant qu’elle ne retrouvera pas la tradition du Magistère de l’Eglise et de la foi catholique. » (Mgr Marcel Lefebvre, Itinéraire spirituel, 1990, p. 29)

Francesca de Villasmundo

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

MPI vous informe gratuitement, Recevez la liste des nouveaux articles

Je veux recevoir la lettre d'information :

Nous n’envoyons pas de messages indésirables ! Lisez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

Les commentaires sont fermés