Nous avons vu dans un précédent article la provenance département par département des « fichés S » (qui ne sont pas tous musulmans). Le rapport a été affiné avec le nombre de radicaux musulmans fichés et les attaques ou attentats réussis depuis 2012 (les départements concernés seront suivi d’un astérisque) pour les département en comptant plus de 200 : Alpes-Maritimes* (334), Bouches-du-Rhône* (473) , Gard (266), Haute-Garonne* (284), Loiret (202), Nord (502), Pas-de-Calais* (295), Bas-Rhin* (227), Rhône (397), Paris* (812) , Seine-et-Marne (304), Yvelines* (324), Essonne (234), Hauts-de-Seine* (654) , Seine-Saint-Denis* (894), Val-de-Marne* (581) et Val-d’Oise (275).
En pourcentage, voici le taux de radicalisation de chaque département en mars 2017 :
– Les départements avec un taux de radicalisation entre 29 et 56 radicaux pour 100.000 habitants : Alpes-de-Haute-Provence, Alpes-Maritimes, Aveyron, Gard, Gers, Oise, Paris, Savoie, Tarn, Vaucluse, Territoire de Belfort, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne.
– Les départements avec un taux compris entre 20 et 29 : Ariège, Aude, Bouches-du-Rhône, Charente, Drôme*, Eure-et-Loir, Haute-Garonne, Loiret, Lot, Lot-et-Garonne, Hautes-Pyrénées, Bas-Rhin, Haute-Saône, Haute-Savoie, Seine-et-Marne, Yvelines, Tarn-et-Garonne*, Val d’Oise.
– Les départements avec un taux compris entre 15 et 20 : Aisne, Ardèche, Aube, Calvados, Dordogne, Indre, Jura, Landes, Loire, Haute-Loire, Marne, Haute-Marne, Mayenne, Meurthe-et-Moselle, Meuse, Nord, Orne, Pas-de-Calais, Puy-de-Dôme, Pyrénées-Orientales, Haut-Rhin, Somme, Essonne, La Réunion.
– Les départements avec un taux compris entre 10 et 15 : Ain, Hautes-Alpes, Ardennes, Charente-Maritime, Cher, Corrèze, Côte d’Or*, Côtes d’Armor, Eure, Finistère, Gironde, Hérault, Isère*, Loir-et-Cher, Lozère, Moselle, Pyrénées-Atlantiques, Saône-et-Loire, Sarthe, Var, Yonne.
– Les départements avec un taux compris entre 2 et 10 : Allier, Cantal, Corse-du-Sud, Haute-Corse, Creuse, Doubs, Ille-et-Vilaine, Indre-et-Loire*, Loire-Atlantique*, Maine-et-Loire, Manche, Morbihan, Nièvre, Seine-Maritime*, Deux-Sèvres, Vendée, Vienne, Haute-Vienne, Vosges.
Notons que certains départements ruraux ayant un nombre de radicalisés médian sont pourtant dans le haut de ce classement dû à leur faible population, ce qui est le cas de l’Ariège, du Territoire de Belfort, à un degré moindre de l’Indre et de la Haute-Loire.
A l’inverse, des départements à forte population et avec un nombre certains d’islamistes sont en bas de ce classement, ces derniers étant « noyés dans la masse » : il s’agit notamment de la Gironde, de l’Hérault, du Var ou de la Seine-Maritime…
Hristo XIEP
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