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Quelques idées pour le Budget et la Justice

Discours de politique générale du Premier ministre Barnier

Quelques remarques d’actualité.

Budget

M.Barnier a semblé déplorer le déficit abyssal qu’il a trouvé. Ne serait ce pas l’occasion de rechercher et de poursuivre les coupables, et de faire le point sur les contrôles qui n’ont pas été faits ou suivis d effet ? Les responsables, à commencer par le plus haut, doivent entre être identifiés et punis.

Par ailleurs il faut faire des économies. Certaines ne semblent pas avoir effleuré l’esprit du Premier Ministre. Pourquoi ne pas couper les crédits de l’Elysée qui a donné l’exemple des dilapidations ces dernières années ?

En outre, le Président a encore donné trois milliards à M. Zelensky lors de sa dernière visite. Cette libéralité intempestive  n’est possible que si elle est ratifiée par le parlement et le gouvernement. Il appartient à ces organismes de rejeter cette dépense et de désavouer le Président prodigue. Il faut le réduire à l’inauguration des chrysanthèmes.

Désordre public

Le Premier Ministre a choisi un ministre de l’intérieur, M. Retailleau, qui semble décidé à agir sérieusement contre l’immigration et l’insécurité. Mais il l’a en quelque sorte neutralisé par un ministre de la justice décidé à maintenir le désordre établi.
L’on prétend en haut lieu qu’aucun homme de droite n’a voulu du ministère de la justice. C’est évidemment faux : si peu de politiciens sont désireux de se charger de ce ministère piégé, de bons juristes non contaminés par le politiquement correct et dégagés des perspectives électorales auraient accepté de s’en charger. Si le Premier Ministre le veut, je puis lui fournir une liste…

Le programme à lancer du ministère serait simple mais ambitieux et à contre-courant de tout ce qui s’est fait ces dernières années sous l’influence de la gauche. En particulier, il faudrait réfléchir à une remise en cause de l’irresponsabilité des juges qui ne respectent pas la loi. Il faudrait aussi remettre en cause leur droit abusif d’appartenir à des syndicats politisés (droit que n’ont pas, par exemple, les militaires). En outre il faudrait revoir les modalités de l’exécution des peines. Par exemple,  un représentant des victimes devrait donner son avis avant toute remise de peine. Et toutes ces remises seraient conditionnelles et donc révoquées en cas de récidive…

Bref il semble qu’il y ait peu de chose à attendre de ce gouvernement. L’on peut même craindre qu’il ne représente qu’une parenthèse destinée à reprendre souffle  entre deux épisodes du déferlement progressiste macronien. Les catholiques et les nationalistes doivent rester vigilants afin de relever les prochains défis, car le diable ne dort jamais longtemps…

François Marceron

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