À la veille des élections présidentielles américaines, l’arrogance des commentateurs politiques aux États-Unis et dans toutes les nations vassales a atteint des sommets inexplorés.
Chanteurs, acteurs, philanthropes, personnalités publiques et journalistes sont allés jusqu’à menacer de quitter les États-Unis si Donald J. Trump était élu, et beaucoup s’attendent aujourd’hui à ce qu’ils tiennent leurs promesses. Jorge Mario Bergoglio, avec sa grâce caractéristique, s’est également déplacé en fauteuil roulant jusqu’à l’attique de l’activiste radicale sorosienne et avorteuse Emma Bonino avec des roses blanches et des chocolats, comme pour lancer une dernière invitation désespérée aux Catholiques américains à ne pas être trop dégoûtés et à voter pour Harris, qui partage avec Bergoglio l’appartenance à la religion woke. Les médias grand public, détenus par les mêmes grands fonds d’investissement, ont soutenu sans vergogne Kamala et ridiculisé, voire criminalisé Donald Trump. Et plus les partisans de Harris étaient grossiers, transgressifs, obscènes, blasphématoires, plus on leur a donné d’espace à la télévision et sur les réseaux sociaux.
Des camions avec des millions de bulletins de vote déjà remplis étaient prêts à atteindre la Pennsylvanie et les États où les votes des défunts, des démocrates vivant à l’étranger et des immigrants illégaux n’auraient pas suffi à fausser le résultat des élections. Des algorithmes insidieux intégrés dans les bases de données d’inscription des électeurs de la Commission électorale de l’État ont été découverts par Jérôme R. Corsi, Ph.D. Ces algorithmes ont permis d’imprimer et de masquer de fausses inscriptions d’électeurs, qui pouvaient être utilisées dans divers stratagèmes de fraude électorale, y compris le comptage de votes par correspondance d’électeurs inexistants.
En dévoilant le stratagème, le Dr Corsi a empêché la création de millions de votes frauduleux pour Kamala Harris.
Dans plusieurs États de l’Union, l’expertise informatique a révélé que les machines de vote électroniques permettaient de modifier les votes à distance et, dans un cas, les mots de passe d’accès ont également été diffusés en ligne.
Bref, ce 5 novembre, il semblait que tout était décidé. Tout le monde le pensait : certains avec l’arrogance de ceux qui se croient supérieurs pour le seul fait d’être progressistes, woke, verts, résilients, inclusifs, durables, gender ; d’autres avec ce fonds d’appréhension de ceux qui se retrouvent comme le jeune David combattant le géant Goliath. Et pourtant, en quelques heures, cet immense château de cartes, toute cette machine électorale très puissante s’est effondrée comme un chapiteau de cirque.
Le métavers mondialiste
L’élément le plus important de cette campagne présidentielle consiste à mon avis dans la manifestation de l’orgueil et de la présomption des « bons » autoproclamés ; un orgueil qui les a rendus sourds et aveugles aux vraies exigences du peuple ; une présomption qui les place au-dessus du misérable quotidien du commun des mortels et les établit dans un monde virtuel, dans un métavers surréaliste où les gens normaux ne sont pas admis. C’est le métavers du monde globaliste, avec son agenda, sa religion, ses grands prêtres, ses prophètes, ses rituels, ses dogmes, ses livres sacrés et ses idoles. Kamala n’avait qu’à rendre cette dystopie irréversible, en en faisant la religion officielle des États-Unis d’Amérique et de ses colonies idéologiques.
Bergoglio, les Jésuites (avec leurs leaders américains, Thomas Reese et James Martin), les Cardinaux américains héritiers de McCarrick et tout l’épiscopat bergoglien n’attendaient rien d’autre, reproduisant dans le domaine ecclésial cette rupture irrémédiable entre la Hiérarchie et les fidèles, qui dans le domaine civil s’est consommée entre la classe dirigeante et les citoyens. D’un autre côté, même les représentants de « l’église synodale » sont soumis au chantage, ni plus ni moins que les clients de Jeffrey Epstein et Sean Combs. Il n’est pas surprenant que le résultat des élections ait jeté dans l’indignation les représentants de l’église profonde, qui, pendant des décennies, avec le soutien de l’état profond, ont infiltré l’Église Catholique et ont travaillé à sa démolition. Les Jésuites et « leur pape », complices du plan subversif mondialiste, devraient bientôt subir l’annulation qu’ils ont infligée ces dernières années – en utilisant également le soutien politique dont ils jouissent – à ceux qui ont dénoncé leur trahison.
Oui, nous le pouvons, disait Barack Obama il y a quelques années.
Et nous l’avons vu : l’état profond a été capable de faire tout ce qu’il avait promis, de la protection de l’élite pédo-sataniste à la dissimulation des cas de corruption les plus scandaleux ; de l’imposition de politiques vertes insensées et de la fraude climatique à l’administration d’un poison destiné à exterminer la population ; de l’ingénierie génétique à la destruction systématique de l’agriculture et de l’élevage ; de la crise énergétique provoquée pour détruire le tissu économique de la Nation à la guerre en Ukraine et au Moyen-Orient. Tout cela s’est produit en transférant des milliards de la poche des citoyens vers les comptes offshore de multinationales, de sociétés pharmaceutiques, de fabricants d’armes et d’organisations « humanitaires » qui sont toujours dirigées par les familles bien connues de la haute finance mondiale usuraire.
La déconnexion du monde réel
Ceux qui s’étonnent de l’échec retentissant du métavers mondialiste montrent par là qu’ils sont totalement déconnectés du monde réel, où les hommes et les femmes se battent littéralement pour aller travailler, et pas seulement pour obtenir un emploi, car nos rues sont des dépotoirs d’épaves et de criminels ; où les parents doivent protéger leurs enfants des perversions et des obscénités de leurs enseignants, dans lequel un juge woke peut vous retirer votre enfant parce que vous ne l’appelez pas par les pronoms personnels qu’il a choisis. Dans le monde réel, les gens sont préoccupés par le coût de la vie, la hausse des prix de l’énergie, la qualité de plus en plus faible des produits de la grande distribution et la difficulté de trouver des aliments sains. Dans le monde réel, l’agriculteur doit réfléchir à comment survivre après avoir payé ses impôts et avoir été écrasé par la concurrence déloyale des multinationales, et l’éleveur se sent impuissant lorsque le gouvernement l’oblige à abattre du bétail à cause de la grippe aviaire ou parce que ses vaches produisent du CO2.
Entendre une fausse afro-américaine se faire passer pour une ancienne serveuse de McDonald’s et parler d’homotransphobie, de suprémacisme blanc, d’avortements jusqu’à neuf mois et au-delà, de l’abolition des voitures à essence et de la transition verte alors que nous assistons à la destruction de la Nation par la gauche mondialiste est grotesque et montre impitoyablement le classisme d’une élite qui n’existe et ne prospère qu’en exploitant les masses et en piétinant les droits fondamentaux des peuples.
Et cette arrogance effrontée des puissants est également commune au Canada, à l’Europe, à l’Australie.
Il y a quelques jours, la Présidente de la Commission Européenne, Ursula von der Leyen, rappelait avec insistance le rapport « Les limites de la croissance » publié il y a cinquante ans par le Club de Rome, qui théorisait la diminution de la population mondiale et la décroissance économique pour sauver la Planète, ou plutôt : pour sauver le monopole criminel des grands fonds d’investissement. Le troupeau conduit à l’abattoir s’est rendu compte que les belles paroles sur le respect de l’environnement et le net zero sont des mensonges colossaux qui cachent une terrible vérité : les émissaires du Forum Économique Mondial dans les gouvernements occidentaux veulent exterminer la population par la stérilisation de masse, les guerres, les famines, les sécheresses, les pandémies, l’avortement, l’euthanasie, le gender ; et que ce projet criminel a été lancé il y a cinquante ans par un travail d’endoctrinement et de propagande digne des pires dictatures.
Accuser les voix dissidentes de conspiration n’a pas aidé, au contraire : c’est précisément la censure féroce, depuis la farce pandémique, qui a réveillé cet instinct sain qui rend tout le monde méfiant face à un récit qui contraste de manière obscène avec la réalité. Une réalité qui n’est pas une perception, quand pour le simple fait d’avoir la peau blanche, de porter une croix autour du cou ou d’avoir le drapeau américain flottant dans le jardin, quelqu’un se croit autorisé à vous considérer comme inférieur et donc digne d’être attaqué ou tué.
Le sens de cette victoire
Ce tour électoral ne nous montre pas seulement la victoire incontestable de Donald Trump. Il met en évidence un vote plébiscitaire de la majorité des Américains en faveur d’une vision du monde complètement antithétique et irréconciliable avec la dystopie mondialiste et woke, dont nous savons aujourd’hui qu’elle est soutenue par une minorité de la Nation malgré le déploiement disproportionné de moyens et de ressources pour la soutenir.
Le résultat des sondages met en évidence le décalage entre la Gauche Radicale et son électorat, mais aussi et surtout ce manque d’empathie qui distingue les psychopathes.
D’autre part, seuls des criminels psychopathes voués au culte de Satan peuvent adhérer à une idéologie néo-malthusienne qui théorise l’extermination d’une partie de l’humanité, la stérilisation d’une autre et la multiplication des tumeurs et des maladies pour les survivants.
Seuls des criminels psychopathes voués au culte de Satan peuvent prétendre qu’en détruisant l’agriculture et l’élevage et en produisant des aliments OGM on sauve la nature ; ou qu’en abattant des arbres et en les remplaçant par des machines à dioxyde de carbone on protège l’environnement.
Seuls des criminels psychopathes voués au culte de Satan peuvent envoyer des milliards au gouvernement le plus corrompu du monde – l’Ukraine – dans l’illusion de gagner une guerre qu’ils ont provoquée et fomentée. Et il y a ceux parmi les soi-disant intellectuels conservateurs qui aimeraient perpétuer les hostilités des États-Unis envers la Fédération de Russie pour éviter d’être démentis dans leurs prédictions bellicistes fortement intéressées.
Seuls des criminels psychopathes voués au culte de Satan peuvent organiser un remplacement ethnique par une immigration incontrôlée, sachant très bien qu’une impossible intégration est la prémisse de la guerre civile, surtout lorsque les citoyens sont traités comme des ennemis dans leur Patrie.
Seuls des psychopathes voués au culte de Satan peuvent enlever des enfants à leur famille pour les confier à des personnes condamnées pour pédophilie, ou corrompre leur innocence avec la propagande d’enseignants pervers.
On pourrait dire qu’il n’y a pas de Commandement de Dieu qui ne soit violé : l’idéologie woke s’insinue dans tous les aspects de la vie quotidienne pour tuer le corps et l’âme, pour offenser Notre Seigneur, pour renier deux mille ans de civilisation chrétienne. Mais c’est précisément ce qu’ils font, et ce que beaucoup ont permis de faire sans protester.
Le peuple en a assez du wokisme
Mais le 5 novembre est arrivé.
Que s’est-il passé, alors ? Ce que n’importe quelle personne « normale » – mais nous savons que la normalité horrifie les Démocrates – aurait pu prédire : le peuple est fatigué d’être l’otage d’une mafia subversive, de criminels pervers pour lesquels il n’y a jamais de condamnation ou de prison, de gens corrompus qui font étalage de leurs affaires en croyant être intouchables, de gens voués au mal. Les gens sont fatigués d’être piétinés quotidiennement, d’être humiliés pour leur honnêteté, d’être moqués pour leur Foi, d’être criminalisés parce qu’ils aiment leur Patrie.
Dans son aveuglement, l’élite mondialiste a sous-estimé la force de cette flamme qui brûle en chaque homme, qui lui rappelle qu’il est appelé au Bien, qui l’exhorte à éviter le Mal, qui lui indique un destin de bonheur éternel au Ciel.
Parce que les mondialistes ne savent pas aimer, mais seulement haïr ; et parce que la haine dans laquelle ils se consument contre Dieu et contre l’homme qu’Il a créé à Son image et à Sa ressemblance est stérile, destructrice, mortelle.
Le peuple qui a élu Donald Trump – bien plus vaste que ce qu’ont relevé les données officielles, si l’on considère la fraude électorale qui a eu lieu de toute façon – a tout d’abord affirmé son droit à rester humain. Ce peuple n’est pas réactionnaire, ne hait pas le progrès, ne craint pas la liberté. Au contraire, il n’accepte pas le renversement du monde et de la réalité, il rejette l’enfer sur terre dans lequel l’état profond voudrait l’enfermer, et ne veut pas appeler le mal bien et le bien mal (Is 5, 20).
Une Nation « Under God »
Chacun d’entre nous a été capable de voir comment les projets les plus sophistiqués du Nouvel Ordre Mondial ont été contrecarrés par des faits aléatoires dus apparemment au hasard. La Providence a démantelé une menace mondiale par toute une série de petits évènements, nous montrant que Dieu est vraiment tout-puissant et que le destin du monde est entre Ses mains. Il nous appartient maintenant de ne pas réduire à néant l’occasion qui nous a été donnée, de tirer les leçons du passé récent et de ne pas baisser la garde. L’élite qui fuit maintenant dans ses repaires va se réorganiser afin de lancer une nouvelle attaque plus terrible que celle à laquelle nous avons assisté ces dernières années.
Mais dans cette phase d’éveil des consciences et de réappropriation de la Nation « under God » (sous Dieu), il ne faut pas oublier que la bataille est entre Dieu et Satan, entre les enfants de la Lumière et les enfants des ténèbres.
Nous ne devons pas non plus oublier que le Seigneur ne vient à notre aide que lorsque nous reconnaissons notre faiblesse et Sa puissance, et que Son aide est d’autant plus efficace que notre coopération au plan de Dieu est grande. C’est là la vraie grande réinitialisation (greatest reset) : récapituler toutes choses dans le Christ – Instaurare omnia in Christo (Ep 1, 10) – parce que c’est seulement au Christ qu’appartient la Seigneurie universelle. Le Christ est Roi. Et il n’est pas seulement le Roi des individus et des familles, mais de toutes les sociétés terrestres, de toutes les nations.
La période de quatre ans qui s’ouvrira dans quelques semaines peut marquer un tournant dans l’histoire des États-Unis d’Amérique et de l’humanité tout entière, et cela dépendra de la ferme détermination avec laquelle le Président Trump fera rouler les têtes de ce Léviathan, sachant qu’avec l’Ennemi de Dieu et de l’humanité, il ne peut y avoir ni dialogue ni compromis. Cela dépendra de qui le Président choisira comme ses collaborateurs, parmi lesquels des traîtres et des opposants essaieront certainement de se glisser. Cela dépendra de la manière dont le Président sera capable de conformer son action à la Loi de Dieu, conscient de la grâce qui lui a été accordée en échappant à plusieurs attentats.
Donald J. Trump a reconnu que le Seigneur est au-dessus de lui.
Qu’il ne l’oublie pas lorsqu’il utilisera le poids international dont jouit l’Amérique pour promouvoir la paix avec la Russie et la fin du génocide au Moyen-Orient, afin que l’harmonie des peuples soit fondée sur le Bien commun et ne soit plus menacée par la soif de pouvoir de l’état profond. Qu’il se rappelle que la défense de la vie, depuis le premier instant de sa conception jusqu’à la mort naturelle, doit être un objectif prioritaire. Et dans ce grand et ambitieux projet de réorganisation des institutions et de la société, il sera essentiel d’impliquer les dirigeants mondiaux qui, comme Trump, connaissent la menace de l’élite subversive mondialiste et entendent s’y opposer. Le Premier Ministre hongrois Viktor Orbán, le Premier Ministre slovaque Robert Fico et d’autres chefs d’État et de gouvernement seront certainement ses alliés les plus précieux dans la lutte contre l’agenda mondialiste en Europe. Et je crois que le moment est enfin venu de promouvoir une Alliance Antimondialiste, grâce à laquelle nous pourrons unir les forces saines des peuples qui ont jusqu’à présent été les otages des serviteurs de Davos.
Le succès de ce greatest reset représenté par l’élection de Donald Trump et la défaite de la Gauche Radicale dépendra également de la façon dont le peuple et ses dirigeants seront en mesure de se conformer à la volonté de Dieu.
Nos prières sont parvenues jusqu’au Trône de la Majesté Divine et ont été exaucées : rendons-nous dignes de la Miséricorde de Dieu par une vie exemplaire et rendons témoignage à Notre Seigneur Jésus-Christ par une vie conforme à l’Évangile. Ne vous laissez pas vaincre par le mal, mais vainquez le mal par le bien (Rm 12, 21).
+ Carlo Maria Viganò, Archevêque, Ancien Nonce Apostolique aux États-Unis d’Amérique
8 novembre 2024
© Traduction de F. de Villasmundo pour MPI relue et corrigée par Mgr Viganò
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