La liste des 50 villes les plus dangereuses du monde viennent de paraître. Le Brésil et le Mexique en représentent près de 60 % à eux deux, mais un tiers des villes mexicaines les plus dangereuses sont dans les 10 pires villes du monde.

Voici la localisation par pays des 50 villes : 17 au Brésil, 12 au Mexique, 5 au Venezuela, 4 aux Etats-Unis, 3 en Afrique du Sud et en Colombie 2 au Honduras, 1 en Jamaïque, au Salvador, au Guatemala et à Porto-Rico.

La médaille d’or de la ville la plus dangereuse du monde est Los Cabos, au Mexique, une ville de 288.000 habitants située à l’extrême sud de la pointe de la péninsule californienne et conne pour être chaque année le siège du Festival International du film. La médaille d’argent revient à Caracas, la capitale du Venezuela, peuplée de 1,95 millions d’habitants. On retourne au Mexique pour la médaille de bronze, où le paradis touristique de la côte caraïbe, Acapulco, 673.000 habitants, fait pendant au paradis touristique du Pacifique qu’est Los Cabos.

De la 4e à la 12e place, on ne trouve que des villes brésiliennes (4), mexicaines (4) et vénézuélienne (1), c’est-à-dire dans l’ordre décroissant : Natal (ville la plus occidentale du Brésil, 870.000 habitants) ; Tijuana (ville mexicaine de 1,29 million d’habitants qui est de facto la banlieue de la métropole américaine de San Diego) ; La Paz (ville voisine de Los Cabos, 215.000 habitants) ; Fortaleza (ville touristique brésilienne de 2,43 millions d’habitants, capitale étatique brésilienne la plus proche de l’Europe et jumelée avec… Caracas !) ; Ciudad Victoria (305.000 habitants, capitale de l’état mexicain du Tamaulipas) ; Ciudad Guayana (1,02 million d’habitants, ville minière, industrielle et universitaire de l’est du Venezuela) ; Belém (1,41 million d’habitants, grande métropole du nord brésilien jumelée avec Fort-de-France) ; Vitoria da Conquista (état brésilien de Bahia, 341.000 habitants) et Culiacan (ville agricole de l’état mexicain de Sinaloa – côte Pacifique – 676.000 habitants).

De la 13e à la 20e place, on voit apparaître des villes hors de ces trois pays : Etats-Unis, Afrique du Sud, Salvador, Jamaïque mais également une mexicaine et 3 brésiliennes : Saint-Louis (Missouri, 1 million d’habitants) ; Maceio (capitale de l’état brésilien de l’Alagoas, côte Atlantique, 1 million d’habitants) ; Le Cap (capitale parlementaire de l’Afrique du Sud, 434.000 habitants) ; Kingston (capitale de la Jamaïque, 938.000 habitants), San Salvador (capitale Salvador, 290.000 habitants) ; Aracaju (capitale de l’état brésilien du Sergipe, 520.000 habitants) ; Feira de Santana (ville côtière d’élevage dans l’état brésilien de Bahia, 612.000 habitants) et Ciudad Juarez (ville mexicaine de 1,3 million d’habitants qui est de facto la banlieue de la métropole américaine d’El Paso)

De la 21e à la 30e place, on compte 3 villes brésiliennes, 2 vénézuéliennes, 1 états-unienne, 1 guatémaltèque, 1 hondurienne, 1 mexicaine et 1 colombienne : Baltimore (Maryland, 805.000 habitants) ; Recife (capitale de l’état brésilien du Pernambouc, 1,5 million d’habitants) ; Maturin (283.000 habitants, capitale de l’état vénézuélien de Monagas) ; Guatemala City (capitale du Guatemala, 1,1 million d’habitants) ; Salvador (capitale de l’état brésilien de Bahia, ville où naquit le Brésil, 2,9 millions d’habitants) ; San Pedro Sula (capitale économique du Honduras, 1,07 million d’habitants) ; Valencia (2,2 millions d’habitants, capitale économique du Venezuela) ; Cali (sud-ouest de la Colombie, 2,07 millions d’habitants) ; Chihuahua (capitale de l’état mexicain du même nom, 810.000 habitants) et Joao Pessoa (voisine de Natal, 1,06 million d’habitants, portant le nom d’un homme politique de droite assassiné en 1930).

De la 31e à la 40e place, on compte 3 villes mexicaines, 3 brésiliennes, 1 portoricaine, 1 vénézuélienne, 1 hondurienne et 1 colombienne : Ciudad Obregon (riche ville agricole sur la côte Pacifique, 300.000 habitants) ; San Juan (capitale de Porto Rico, 400.000 habitants) ; Barquisimeto (ville vénézuélienne à mi-chemin entre Caracas et Maracaibo, 1,02 million d’habitants) ; Manaos (capitale de l’Amazonie, 2,13 millions d’habitants) ; Tegucigalpa (capitale du Honduras, 1,09 millions d’habitants) ; Tepic (capitale de l’état mexicain du Nayarit, 330.000 habitants) ; Palmira (ville colombienne proche de Cali, 278.000 habitants) ; Reynosa (pendant mexicain de la ville américaine de McAllen, officiellement 612.000 habitants, probablement 1,2 million) ; Porto Alegre (capitale du Rio Grande do Sud, extrême sud brésilien, 1,42 million d’habitants) et Macapa (ville brésilienne sur l’embouchure de l’Amazonie, 482.000 habitants).

De la 41e à la 50e place, nous avons 4 villes brésiliennes, 2 villes états-uniennes, 2 villes sud-africaines, 1 ville mexicaine et 1 ville colombienne : La Nouvelle-Orléans (Louisiane, 379.000 habitants) ; Detroit (Michigan, 673.000 habitants) ; Mazatlan (ville côtière mexicaine sur le Pacifique, 658.000 habitants) ; Durban (Afrique du Sud, 3,44 millions d’habitants) ; Campos dos Goytacazes (le fameux Campos tradi, au Brésil, 478.000 habitants) ; Port Elizabeth (Afrique du Sud, appelé aussi Nelson Mandela Bay, 970.000 habitants) ; Campina Grande (fief de l’informatique brésilien, dans le Nordeste, 371.000 habitants) ; Teresina (capitale de l’état brésilien du Piaui, 893.000 habitants) ; Vitoria (capitale de l’état brésilien du Espirito Santo, 314.000 habitants) et Cucuta (ville colombienne frontalière du Venezuela, 586.000 habitants).

Hristo XIEP

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

MPI vous informe gratuitement

Recevez la liste des nouveaux articles

Je veux recevoir la lettre d'information :

Nous n’envoyons pas de messages indésirables ! Lisez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

Les commentaires sont fermés

Abonnez-vous à CARITAS !

Le numéro 2 de la revue Caritas est enfin disponible en prévente sur MCP !

Militez,

En achetant le n°1 de CARITAS : Lutter contre la haine anticatholique

En s’abonnant à cette revue : la revue CARITAS !