Le débat revient fréquemment, malgré la censure des médias du Système : beaucoup s’inquiètent de conséquences observées chez de nombreuses femmes ayant été « vaccinées » contre le Covid. Ce n’est bien sûr pas systématique. Mais les cas sont suffisamment fréquents pour que les esprits lucides fassent le lien avec les dires de Bill Gates sur la dépopulation dont il fait la promotion depuis plusieurs années.
Complotisme ? Il suffit de se souvenir d’une campagne de « vaccination » des femmes juives éthiopiennes – les falasha – voulant trouver refuge en Israël.
« Il nous disaient qu’il s’agissait d’un vaccin, que les gens qui ont beaucoup d’enfants souffrent. » Dans un reportage télévisé, diffusé en décembre 2012, sur le déclin de 50 % de la natalité au sein de la communauté falasha, les migrantes éthiopiennes racontent comment elles se sont vu imposer l’injection d’un « vaccin » contenant un contraceptif de longue durée, le Depo-Provera, afin d’obtenir le précieux droit de résider en Israël. Le quotidien Haaretz précise que le Depo-Provera est « habituellement réservé aux femmes placées en institution ou souffrant de handicap ». L’immigration en Israël soumise à une forme de stérilisation ? L’accès aux soins médicaux et à l’aide humanitaire de l’American Jewish Joint Distribution Committee aurait également été conditionné à ces injections.
En janvier 2013, on pouvait lire dans Le Point :
Après cinq années de démentis successifs, le gouvernement israélien a admis qu’il avait instauré un système de contraception des femmes immigrées d’origine éthiopienne avant leur arrivée en Israël. L’affaire a fait grand bruit en décembre dernier, après la diffusion par la télévision israélienne d’un reportage dans l’émission d’éducation Vacuum.
(…) »Ils nous disaient qu’il s’agissait d’un vaccin », raconte une femme interrogée par la journaliste Gal Gabbay, rapporte dimanche le quotidien israélien Haaretz. « Ils nous disaient que les gens qui ont beaucoup d’enfants souffrent. » « Nous leur disions que nous ne voulions pas l’injection », affirme de son côté Emawayish, une autre Éthiopienne.
« Ils nous répondaient que, si nous n’en voulions pas, nous n’irions pas en Israël. Et que nous ne serions pas autorisées non plus à accéder au bureau du Joint [American Jewish Joint Distribution Committee, la plus grande organisation humanitaire juive, NDLR] et que nous ne bénéficierions pas d’aides ou de soins médicaux. Nous étions effrayées, insiste-t-elle. Nous n’avions pas le choix. » D’après le reportage, l' »opération » avait lieu dans des ateliers situés dans des camps de transit. La pratique était ensuite répétée tous les trois mois après l’arrivée des femmes dans l’État hébreu.
Des accusations qui, en décembre, ont été formellement démenties par le Joint. D’après l’organisme, cité par Haaretz, les ateliers de planning familial faisaient partie des services fournis aux immigrants afin de leur apprendre à espacer les naissances d’enfants. « Nous ne leur conseillons pas d’avoir de petites familles », affirmait à l’époque le Joint. « C’est une question personnelle, mais nous les informons de cette possibilité. »
Volte-face
Même son de cloche du côté du ministère israélien de la Santé, qui jure, en décembre, « ne pas recommander ou ne pas essayer d’encourager l’usage du Depo-Provera ». Toutefois, le ministère ajoute que, si ces injections ont réellement été administrées, cela s’est fait sans son consentement. La diffusion du reportage a en tout cas provoqué l’ire de l’Association pour les droits civiques en Israël (ACRI), qui, dans une lettre, a demandé la « fin immédiate » des injections et le lancement d’une enquête.Six semaines plus tard, le professeur Roni Gamzu, directeur général du ministère de la Santé, intime l’ordre de mettre un terme à la pratique, a révélé Haaretz. Dans une directive officielle, il demande à tous les gynécologues du pays de « ne pas renouveler les prescriptions de Depo-Provera pour les femmes d’origine éthiopienne ou d’autres femmes qui, pour toutes sortes de raisons, ne comprennent pas les implications de ce traitement ». Le ministère souligne néanmoins que cette consigne « ne constitue pas une prise de position ni un constat des faits » à propos de cette contraception forcée.
Discriminations
Pour le porte-parole de l’ACRI, Marc Grey, cette lettre constitue « un aveu important que ce phénomène a bien existé ». Une mauvaise publicité dont l’État hébreu se serait bien passé. Lui qui a déjà été épinglé en 2012 pour ses campagnes haineuses d’expulsion de réfugiés africains ne l’avait pas été jusqu’ici concernant les Juifs falashas (ou Beta Israël), et donc citoyens israéliens. Longtemps coupés des autres communautés juives, les Juifs d’Éthiopie n’ont été reconnus comme tels qu’en 1975 par le gouvernement israélien. Celui-ci a organisé, notamment dans les années 1980 et 1990, deux vastes opérations de rapatriement, permettant à 35 000 d’entre eux de s’installer en Israël. (…)
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