Rien ne va plus sur le bateau humanitariste Ocean Viking spécialisé officiellement dans le sauvetage de « migrants » en mer, officieusement dans le transport de clandestins d’Afrique en Europe. Coincé en Méditerranée entre Malte et l’Italie, aucun des deux pays ne désirant accueillir les 180 « migrants » à bord depuis le 15 juin, la situation sur le navire a vite dégénérée. Bagarres, tentatives de suicide, menaces physiques envers l’équipage : la tension est telle à bord de l’Ocean Viking que le navire humanitariste s’est déclaré vendredi 3 juillet en « état d’urgence ».

Depuis jeudi, plusieurs bagarres ont éclaté sur le pont du bateau entre des migrants et six tentatives de suicide ont été recensées par SOS Méditerranée, propriétaire du bateau, mais depuis vendredi, c’est aussi l’équipage qui est visé par ces menaces, émanant d’un même groupe de migrants. D’ailleurs, l’ONG a demandé dans l’après-midi une évacuation médicale pour raison de « détresse psychologique aiguë » de ces 44 personnes, des Tunisiens, Marocains et Egyptiens.

L’association SOS Méditerranée, qui réclame un débarquement « immédiat », a expliqué que « la situation à bord s’est détériorée au point que la sécurité des 180 rescapés et de l’équipage ne puisse plus être garantie ». Alors que certains rescapés se jettent à l’eau ou font des tentatives de suicide, Sophie Beau, directrice générale et co-fondatrice de l’association humanitaire, explique samedi 4 juillet sur franceinfo que « la situation est critique et elle peut basculer, elle peut dégénérer d’un moment à l’autre ».

« Je ne me sens pas en sécurité, il faut qu’on trouve un port maintenant, c’est une question de sûreté », explique Ludovic, un des marins sauveteurs déjà présent du temps de l’Aquarius, et qui avoue n’avoir « jamais connu une telle violence » à bord d’un bateau. Dans l’immédiat, concernant la demande d’évacuation médicale, l’Italie a proposé le numéro de téléphone d’une psychologue, a déploré SOS Méditerranée.

Pour SOS Méditerranée cette situation est la « conséquence directe d’un blocage long et inutile en mer ». Et si c’était plutôt la conséquence du profil violent de certains des « réfugiés ». Comme le dit fort à propos un internaute sur twitter, « Nous parlons de 180 personnes ici, imaginez des centaines de milliers débarquant en France… » 

Francesca de Villasmundo

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