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Pour comprendre cette nouvelle qui vient d’Amérique, il y a lieu d’expliquer ce qu’est l’horreur d’un avortement tardif. Le principe général que l’on retrouve tant en Amérique qu’en France est que l’enfant in utero, même la veille de l’accouchement n’a pas d’existence légale, ni animale, ni végétale, ni minérale, ni humaine. Ceci explique la possibilité de mettre fin à la vie d’un enfant à tous les stades de la grossesse. Un voile pudique recouvre les techniques utilisées appelées en Amérique « avortement par naissance partielle ». L’idée fondamentale est qu’il faut tuer l’enfant avant qu’il n’arrive au monde. Avant la naissance, il est coutume de chercher le cœur de l’enfant et de lui injecter directement du chlorure de potassium comme dans l’euthanasie (Dr Bonnemaison). Puis l’accouchement classique est déclenché avec plus ou moins de peine. La question est qu’un certain nombre d’enfants résistent. Dès que possible, on leur perce le crâne avec un trocart au niveau de la fontanelle, une zone du crâne de l’enfant qui n’est pas ossifiée. Parfois on n’y arrive pas. L’enfant nait alors vivant. Le Dr Kermit Gosnell dont nous avons parlé plusieurs fois dans Médias Presse Infos sectionnait la moelle épinière de ces enfants avec des ciseaux ce qui les rendait paraplégiques. Ces pauvres êtres humains sursautaient, ce qui faisait rire cet assassin qui a été condamné à la prison à vie pour ces actes cruels d’infanticides. L’épouvante gagnait l’Amérique.

La France ne dit rien quand le Dr Frydman explique à Europe I qu’il fait des avortements tardifs pour des enfants ayant des pieds bots (guérissables à 100 % sans séquelles) sous le prétexte que « les parents n’auraient pas pu le supporter ».

Pourquoi parler ainsi même si cela gêne des lecteurs qui peut-être comme la plupart des Français ne préfèrent pas savoir, comme il en est des crucifixions de Chrétiens par les islamistes en Irak ?

L’Eglise presbytérienne aux Etats-Unis vient de rejeter par 433 voix contre 133 une motion condamnant le meurtre des enfants nés vivants à la suite d’avortements tardifs ratés. Ceci lors du consistoire d’Alabama du Sud, 221e Assemblée générale à Detroit la semaine dernière. Ce en quoi elle justifie le cas de Gosnell. Elle déclara n’avoir «ni la sagesse, ni le pouvoir de régler ou décider chaque situation pour les femmes ». Or ne rien dire c’est être complice. Comme dit le proverbe, « qui ne dit mot consent ». « (…) il existe des circonstances où l’avortement peut être un choix responsable dans un cadre éthique chrétien. » Paradoxe étrange, tout en étant contre l’avortement, l’Eglise presbytérienne estime suffisante « la capacité et la responsabilité des femmes, guidées par les Ecritures et le Saint-Esprit, à faire les bons choix moraux à l’égard de grossesses à problèmes. » Cette phrase épouvantable rend responsable le choix des femmes qui doit rester libre en faisant confiance à l’Esprit Saint qui lui dirait qu’éventuellement il est bon pour elle de tuer un enfant à la naissance.

Bien sûr l’Eglise presbytérienne oublie cette phrase de Jésus : « Ce que vous ferez au plus petit d’entre les miens, c’est à moi-même que vous l’aurez fait ». Que lui reste-t-il du nom de chrétienne ?

Dr Jean-Pierre Dickès

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Fleur
Fleur
il y a 10 années

A propos de Frydman exécutant les enfants souffrant d’un pied bot, dans son dernier livre (« Naître ou ne pas être », éditions Saint-Léger, le Dr de Cathelineau rapporte le cas d’un avortement tardif, pratiqué dans un de nos CHU de province, sur un enfant né vivant malgré sa mise à mort tentée in utero (alors « tué sur la paillasse… comme d’habitude ! », pour reprendre les termes mêmes employés par le médecin exterminateur), pour un… bec de lièvre !
Manifestement, les assassinats font désormais bien partie de la panoplie « thérapeutique » des médecins de notre malheureux pays !

Struyven
Struyven
il y a 10 années
Répondre  Fleur

Peu de personnes savent exactement comment se passe un avortement et les séquelles qui s’ensuivent sur les enfants qui ont refusés de mourir malgré l’acharnement qu’on leur a imposé. Une Eglise qui est d’accord avec ces horreurs n’a plus le droit de porter ce nom !

Elieja
Elieja
il y a 10 années
Répondre  Struyven

Le Cri silencieux « The Silent Scream Bernard Nathanson » FR
https://www.youtube.com/watch?v=toF8v8Cxd3E

Dominique
Dominique
il y a 10 années

Docteur,votre article est excellent mais pourquoi parler des Chrétiens crucifiés en Irak qu’évidemment tout le monde considère avec une sainte horreur?Est-ce que vraiment,on peut plus aborder un sujet sans lancer un coup de griffe vers l’islam directement ou indirectement explicitement ou implicitement,on parle d’islamistes comme couverture mais en fait il faut enfoncer le clou sur cette religion!Croyez-vous donc que nous ne soyons pas au courant,on lit les médias,vous savez!
Des presbytériens à l’islam sur un sujet qui aborde l’avortement,alors là vraiment,il y a une espèce d’obsession ou un réflexe genre chien de Pavlov!
Rappelons quand même la position de l’islam sur l’avortement:il est théoriquement permis jusqu’à 40 jours,c’est à dire jusqu’au moment ou le nafs,l’âme prend possession de l’embryon;position certes bien inférieure au catholicisme pour qui la vie humaine est sacrée de la conception à la mort naturelle.En théorie,parce qu’en pratique,l’avortement est peu pratiqué chez les musulmans;la femme qui avorte est rejetée;c’est pas comme chez nous où 6 ou 7 millions d’avortement ont eu lieu au cours des 40 dernières années!
Ce qui signe la mort de la nation française plus que les saignées napoléoniennes ou la grande guerre 14-18

C.B.
C.B.
il y a 10 années
Répondre  Dominique

Commentaire hors sujet.
Ne peut-on aborder un sujet sans ramener hors de propos un élément relatif à l’islam?
La légitimité de l’avortement jusqu’à 40 jours pour l’islam est une aberration intellectuelle.
La femme qui avorte n’est EN AUCUN CAS à condamner, mais à aider: celui qui est à condamner est celui qui l’a mise dans cette situation. Beaucoup trop facile, messieurs, de lui laisser porter le poids de ce qui en serait pas arrivé sans votre interférence.

Dominique
Dominique
il y a 10 années
Répondre  C.B.

On n’avorte pas,c’est interdit par Dieu.

marc.sorede
marc.sorede
il y a 10 années
Répondre  Dominique

Mais comme dit le coran (alternatif)allah est miséricordieux… jusqu’à 40 jours…ça a dû rendre service un jour ou l’autre au prophète ces dispositions sur mesure et à géométrie variable…

Mor Philipose-Mariam,Métropolite pour la France et l'Afrique de l'Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne(Fille de l'Eglise Orthodoxe Malankare/Catholicosat de l'Est)

Cette Eglise, tellement incohérente avec la Tradition Apostolique et l’Ecriture qu’elle prétend promouvoir, n’est donc plus, par une telle décision de se ranger hypocritement du côté des Pilates contemporains , Chrétienne…

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