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Quand science et foi se rencontrent au sujet de la comète de Béthléem

Et si l’étoile de Bethléem qui guida les Rois mages en Judée, le symbole céleste de la naissance du Sauveur, délivrait enfin son mystère grâce à la science et aux ordinateurs du XXIe siècle ?  Afin que foi et science se rencontrent pour la plus grande gloire de Dieu !

Pour le scientifique Grant Mathews, astrophysicien de l’université de Notre-Dame (Indianna, États-Unis), la fameuse étoile des mages, si lumineuse et nouvelle dans le ciel, décrite souvent comme une comète, serait un alignement planétaire survenu en l’an 6 avant Jésus-Christ : événement astronomique tellement unique dans le ciel à avoir retenu l’attention des trois rois mages, vénérables savants orientaux, peut-être Persans, des temps antiques, aussi bien astronomes qu’astrologues, la tête perdue dans les étoiles, connaisseurs des « antiques traditions venues des révélations primitives » explique Mgr Gaume dans son ouvrage mémorable Biographies évangéliques. Et héritiers de la prophétie de Balaam de Mésopotamie, mage lui-même, qui avait prédit, en Arabie, mille ans avant la venue du Sauveur qu’« Une étoile se lèvera de Jacob et le Sceptre sortira d’Israël. » (Saint Bible, Livres des Nombres, 24)

« Cet oracle était resté vivant parmi les peuples de l’Arabie » raconte Mgr Gaume. « Tout l’Orient, écrit Suétone, retentissait de l’antique et constante croyance qu’il était dans les destins, qu’en ces temps (vers l’époque de Notre-Seigneur) des hommes partis de la Judée jouiraient de la puissance souveraine » (in Vespas, c IV.) Et Tacite : « C’était l’opinion générale que les anciens livres des prêtres annonçaient qu’à cette époque l’Orient prévaudrait et que de la Judée sortiraient les maîtres du monde [les 12 apôtres évangélisateurs, ndlr]. » ( in Hist., lib V, 13.) »

Cette étoile qui devait se lever de Jacob, explique Mgr Gaume, était

« tout à la fois un astre [qui] apparaîtra au ciel de la Judée qui annoncera le véritable Astre du monde, la Lumière éternelle, descendue sur la terre pour dissiper les ténèbres de quatre mille ans dont elle était enveloppée. »

Et si l’on relit l’évangile de Saint Matthieu, il est écrit :

«  Jésus étant né à Bethléem de Judée au temps du roi Hérode, voici que des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem en disant :  » Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu en effet son astre à son lever et sommes venus lui rendre hommage « .

Le journal italien Il Giornale qui rapporte cette découverte précise : 

« Selon les calculs de l’astrophysicien Mathews, durant le mois d’avril de l’an 6 av J.C. eut lieu un alignement de planètes sans précédent : le soleil, Jupiter, Saturne et la Lune tous dans la constellation du Bélier, tandis que Vénus se trouve dans la constellation voisine des Poissons, et que Mars et Mercure du côté opposé du ciel, soit dans la constellation du Taureau. Phénomène astronomique à la hauteur de l’attention des Mages qui avaient, entre autres tâches, d’observer et d’étudier le Ciel. Grant Mathews soutient que cet événement astronomique avait une valeur hautement symbolique : en effet la présence de Jupiter et de la Lune indiquaient la naissance d’un personnage destiné à changer l’histoire, et Saturne est le symbole associé à la vie, tandis que le Bélier indique le printemps. « Les mages auraient vu cela à l’Orient et auraient reconnu le symbole de la naissance d’un Roi en Judée » explique Matthews. »

Par ailleurs, selon les astrologues de l’époque, Saturne était l’astre symbole d’Israël et Jupiter une planète royale : leur conjonction en l’an -6 correspond donc symboliquement à la naissance du Roi d’Israël, Notre-Seigneur Jésus-Christ ! L’on sait que la venue au monde du Christ se situe, pour les historiens, entre -6 et l’an 1.

Pour bénéficier d’un alignement similaire, l’humanité devra attendre500 mille ans ! C’est dire que celui de l’Antiquité qui illumina de façon si extraordinaire le ciel fut vraiment unique… comme la naissance du Sauveur, événement central de l’histoire de l’Humanité.

Saint Augustin et Saint Chrysostome, à la suite de la Tradition, soutiennent cependant que l’étoile des Mages fut un astre nouveau qui apparut pour annoncer le miraculeux enfantement de la Vierge.

« L’étoile des Mages, dit saint Thomas d’Aquin, ne fut pas une comète, ni un météore, ni aucun astre que nous voyons briller au firmament. Ce fut une étoile créée exprès. »

600 ans après, il nous semble que la découverte de Mathews ne contredit pas saint Thomas ni la Tradition mais apporte une véracité scientifique au récit évangélique puisque ce phénomène astral exceptionnel, d’une luminosité sans pareille, survenu aux temps prescrits pour la naissance du Rédempteur, se mariant parfaitement aux symbolismes juifs et païens et à l’oracle de Balaam,  fut unique dans l’histoire.

Est-ce un cadeau miraculeux du bon Dieu, cette rencontre de la science avec les mystères de la foi, en nos temps de rationalisme, de scepticisme et d’apostasie générale ? Pour aider l’humanité à croire en Jésus-Christ, vrai Fils de Dieu fait homme. Pour faire douter les sceptiques de leur scepticisme, pour ouvrir les yeux aux incroyants, aux Juifs, aux athées et aux infidèles : un Sauveur nous est né et un astre l’a annoncé il y a deux mille ans !

Francesca de Villasmundo

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