« Quand on mettra les cons sur orbite, t’as pas fini de tourner. » (1)
Michel Audiard avait le sens de la formule, et ses dialogues furent interprétés par les plus grands acteurs Français (Jean Gabin, Lino Ventura, Bernard Blier, Jean-Paul Belmondo, Francis Blanche, Alain Delon, Mireille Darc… et j’en oublie).
Chers lecteurs, au regard de la situation actuelle vous permettrez donc à votre serviteur de compléter cette réplique par : « Pas de chance nous sommes gouvernés par des satellites ! »
Vous me pardonnerez pour ce péché d’orgueil, mais cela pourrait être un bon slogan pour les manifestations qui se multiplient contre le pass sanitaire, et plus généralement contre la politique gouvernementale dans « sa gestion de crise ».
En effet, cette mobilisation prend de l’ampleur, nous sommes peut-être à un tournant de notre histoire, les plus sceptiques ou les moins convaincus argueront que cela ne changera rien, ç’est possible, je ne suis pas devin. Cependant nous pouvons toujours essayer ! Cela ne coûte rien.
Le camp de la dissidence peut enfin se retrouver, non pas dans des revendications propres à chaque structure, mais dans l’unité.
Nous qui sommes prompts à dénoncer une société ultralibérale, gangrénée par le chacun pour soi et l’individualisme, ne sommes-nous pas capables d’oublier nos « guerres de clocher », ne pouvons pas mettre un mouchoir sur notre « égoïsme », le pouvoir joue de nos « guerres picrocholines »
Nous ne pouvons pas clamer » à hue et à dia » qu’il y a urgence à agir face au délitement de notre société d’un côté, et perdre du temps « à discuter du sexe des anges » de l’autre.
Plus que jamais mobilisons-nous, fondons-nous dans la masse !
Nous persuaderons les indécis par notre enthousiasme, pas notre détermination, notre exemplarité, et non pas en tenant des propos péremptoires.
En temps voulu, nous aurons tout loisir d’analyser les événements et de refaire le monde, mais de grâce le train est en marche, ne loupons pas notre rendez-vous avec l’histoire de ce pays, de notre pays !
Enfin à ceux qui me reprocheront ma naïveté (peut-être à juste titre), nous pourrons au moins dire à nos enfants que nous avons essayé ! »
Koba
« Jusqu’ici tout va bien…ou presque ! »
(1) Réplique de Jean Gabin dans le pacha (1968) de Georges Lautner, dialogues de Michel Audiard
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