Les « complotistes » d’hier seraient-ils devenus des lanceurs d’alerte aujourd’hui ? C’est ce que semble entendre, à demi-mot, tout en circonvolutions, sans vouloir se déjuger lui-même, le journaliste très politiquement correct Patrick Cohen, celui qui aime insulter quiconque ne suit pas la doxa du pouvoir en place.
Hier décrite comme un fantasme de complotistes, la thèse d’une origine artificielle du SARS-Cov 2, et d’une insertion d‘un gain de fonction, le site furine, est aujourd’hui étayée par un article de Jeffrey Sachs dans The Lancet. Pour Cohen, la thèse devient donc légitime car développée par un « homme » qui n’a « rien de complotiste », est « proche de la gauche » et a même « conseillé Bernie Sanders. » Comme argument scientifique, on bat là tous les records chez celui qui dénigraient des scientifiques, comme le professeur Alexandra Henrion-Caude, lorsqu’ils soutenaient, preuves sérieuses en main, la même hypothèse…il y a deux ans !
En novembre 2020, Mme Henrion-Caude dans une émission de Nexus décortiquait le virus synthétique breveté SARSCoV2, et signalait une insertion entre S1 et S2 pour un gain de fonction donnant la possibilité au virus d’intégrer les cellules humaines.
Le 21 février de cette année, la pharmacienne biologiste Hélène Banoum, évoquait cette insertion d’un site furine « réplique exacte d’une séquence d’un brevet Moderna de 2016. Impossible qu’il soit arrivé par hasard. Conséquences graves d’un point de vue immunologique car la partie mutée intervient dans la réparation de l’ADN. »
Quant à l’implication de Peter Daszak et du docteur Fauci, le monsieur covid des Etats-Unis, dans la recherche des gains de fonction au laboratoire de Wuhan, que les deux intéressés ont nié, ensuite essayé de cacher, elle est maintenant un tel secret de polichinelle, que même Cohen ne peut la nier. Les « complotistes » en parlent depuis deux ans, là-aussi avec un faisceau de preuves à l’appui… MPI en a parlé régulièrement. Le sénateur américain Rand Paul a interrogé Fauci au Sénat sur cette question il y a plus d’un an. Il fallait attendre le gauchiste Sachs pour que le journaliste au collier, et d’autres suivront le même chemin, retourne sa veste. Leur conscience scientifique n’est en réalité dictée que par l’idéologie de la bien-pensance progressiste.
Que cela serve de leçon d’humilité aux censeurs en tout genre
Francesca de Villasmundo
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