Parce que derrière ce mouvement anti-crèche initié par la « libre pensée », on ne peut s’empêcher de faire le lien avec les loges maçonniques et le gouvernement socialiste qui n’ont de cesse d’attaquer le religion catholique. Et dans la propagande anti-crèche on n’a pas entendu un seul membre du gouvernement pour défendre les chrétiens une nouvelle fois attaqués, ni même à minima défendre ce que l’on peut considérer éventuellement, à défaut de mieux, comme ce qui fait partie de notre tradition et de notre patrimoine. Les Valls, Cazeneuve et toute la clique pourtant si prompts à dénoncer l’antisémitisme et l’homophobie n’auront pas trouvé une parole pour faire taire cette campagne anti-chrétienne…
En tout état de cause, le préfet de la république anticatholique et laïciste, qui crie haut et fort que l’Eglise ne doit pas intervenir dans la société et se cantonner au domaine privé, a écrit au cardinal Barbarin pour demander l’aide de l’Eglise pour faire face aux périodes de froid en logeant les sans abris : « Chers amis, le préfet de région, Jean-François Carenco, m’a demandé ce mardi si l’Eglise catholique pouvait mettre des locaux à disposition pour l’accueil de 100 à 150 personnes », rapporte le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon. Ce dernier a relayé avec raison l’appel à l’ensemble des communautés catholiques de son diocèse.
C’est au moment où l’on expulse l’Enfant-Jésus dans sa pauvreté que ceux qui le rejettent lui demandent d’accueillir les plus pauvres. Une histoire qui a au moins 2000 ans somme toute, ce fut déjà celle de l’Enfant-Jésus et de sa sainte Mère, un soir de 24 décembre. Mais eux durent se réfugier dans une étable.
Xavier Celtillos
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