Le bâtiment du Parlement européen de Bruxelles a été perquisitionné lundi après-midi par le juge d’instruction Michel Claise, accompagné d’une équipe d’enquêteurs de la police judiciaire belge.
C’est la suite des opérations débutées vendredi et qui ont déjà conduit à l’arrestation d’Eva Kaili, vice-présidente du parlement européen.
Plusieurs perquisitions ont également été menées en Italie le dimanche 11 décembre. Notamment dans des maisons appartenant à l’ancien eurodéputé Antonio Panzeri et à des membres de sa famille. L’ancien eurodéputé Antonio Panzeri, le syndicaliste Luca Visentini et Niccolo Figà-Talamanca, secrétaire général de l’ONG Pas de paix sans justice, ont été arrêtés également.
Les autorités grecques ont annoncé leur décision de geler tous les avoirs (»comptes bancaires, coffres-forts, entreprises et tout autre actif financier») d’Eva Kaili, arrêtée vendredi en Belgique avec son compagnon, l’assistant parlementaire Francesco Giorgià. La justice grecque a également ordonné un examen approfondi des déclarations de patrimoine déposées par le père d’Eva Kaili,
Selon différentes sources, des liasses de billets représentant plusieurs centaines de milliers d’euros auraient été découvertes lors des perquisitions.
Ce qui est déja surnommé le Qatargate a fait l’effet d’un tremblement de terre parmi les dirigeants de l’Union Européenne. Ursula von der Leyen a déclaré : “La confiance dans les institutions de l’UE est en jeu”.
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