Italie – A Milan, un « artiste contemporain » du nom d’Asad Raza expose son « œuvre » depuis le 3 novembre et jusqu’au 16 décembre. Ou faut-il parler d’une « performance », selon le vocabulaire en vogue chez les fumistes qui font passer n’importe quel acte le plus farfelu – et souvent sordide, pervers ou blasphématoire – pour une audace artistique ?
En fait, ce Asad Raza a tout simplement transformé l’intérieur de l’église San Paolo Converso de Milan en un court de tennis où tout le monde peut venir jouer…
Le soi-disant artiste new-yorkais Asad Raza explique sans rire que le sol, le filet, les raquettes, les balles de tennis, le thé glacé et les entraîneurs font partie d’une œuvre d’art interactive intitulée Untitled (Plot for Dialogue).
Au grotesque qui consiste à tenter de faire passer cela pour de l’art, vient s’ajouter le sacrilège d’utiliser pour cela une église catholique du XVIe siècle dédiée à la conversion de Saint Paul et déjà hélas fréquemment souillée par des activités totalement inappropriées au regard de sa finalité première.