Après l’oubli de l’évocation du Maréchal Pétain à la demande expresses des instances à kippa, on a appris hier avec stupeur une dernière trahison idéologique dans l’armée : l’excommunication du général Loustaunau-Canau conduisant – chose impensable – à débaptiser la dernière promotion de Saint-Cyr qui porte son nom !
C’est le Figaro qui l’a révélé :
L’armée de Terre a décidé de renommer la promotion 2016-2019 de l’École Spéciale Militaire de Saint-Cyr, qui forme ses futurs officiers supérieurs, baptisée jusqu’ici «général Loustaunau-Lacau», héros des deux guerres mondiales mais notoirement antisémite.
«Le chef d’état-major des armées et l’armée de Terre, en concertation avec la ministre des Armées, ont décidé de ne plus utiliser ce nom de promotion», a expliqué à l’AFP le porte-parole de l’armée de Terre, le colonel Benoît Brulon. Il sera engagé avec les élèves de la promotion concernée un «parcours de mémoire» au terme duquel un nouveau nom de parrain sera choisi », a-t-il précisé.
Brillante démonstration aussitôt reprise dans la presse de propagande
Le torchon i24News va plus loin :
« Il a notamment animé en 1938 une maison d’édition nationaliste, La Spirale, qui a publié deux revues dans lesquelles ont paru de nombreux articles anticommunistes, antiallemands et antisémites. L’officier a lui-même écrit au moins un article en 1938 dans lequel il met en doute la loyauté des Français juifs, explique l’armée de Terre.
Georges Loustaunau-Lacau a par ailleurs été suspecté d’avoir formé avec son réseau anticommuniste la partie militaire de la mouvance d’extrême droite de la Cagoule, lui valant un procès à la Libération au terme duquel il fut reconnu innocent et réhabilité.
« Ces récentes révélations ont mis en lumière une personnalité contestable, qui, en dépit d’un passé de militaire et de résistant courageux présente plusieurs actes répréhensibles qui ont conduit le chef d’état-major de l’armée de Terre à considérer qu’il n’était pas acceptable qu’une promotion d’officiers-élèves puisse prendre le parcours du général Loustaunau-Lacau comme une référence », souligne le communiqué. »
Reste à savoir si les traditions militaires de Saint Cyr se plieront à cette infamie ou si, pour leur honneur, les officiers concernés refuseront de voir débaptisée leur promotion.
Une « promotion sans nom » serait un moyen de se plier aux caprices ministériels et à la censure lobbyiste sans déroger complètement à la tradition.
Vous avez bien lu : « L’officier a lui-même écrit au moins un article en 1938 » !
Un seul article aura donc suffit pour déchaîner la haine des censeurs de la pensée judéolâtraique et pour rayer les quarante ans de combats et d’héroïsme au service de la France incarnés par Loustaunau-Lacau, militaire puis résistant torturé et déporté à Mauthausen en 1943.
Il était commandeur de la Légion d’Honneur.
Mais Loustaunau-Lacau était viscéralement anti-communiste.
Il était l’initiateur à la fin de 1936 d’un service de renseignement anticommuniste dans l’armée, les « réseaux Corvignolles », faussement considérés comme pendant militaire de la Cagoule, ce que soutiennent pourtant aujourd’hui contre toute vraisemblance historique les idéologues de la pensée communautariste.
Il est vrai que fin mars 1939, il célèbrera l’Espagne de Franco lors d’un meeting parisien du « Mouvement de l’Ordre national », présidé par Abel Bonnard, en présence d’un représentant du nouvel ambassadeur d’Espagne.
Loustaunau-Lacau – fidèle pétainiste après la création de l’Etat Français, s’est déclaré d’accord avec l’union des Français demandée par Daladier, mais il en exclut les Juifs et les communistes.
Par la suite il passera dans la résistance mais sera toujours un anticommuniste farouche ce qui est incompatible avec la dogmatique des circoncis qui ne le lui pardonneront pas…
Esprit libre toujours guidé par son amour de la France et sa dévotion à la patrie, son indépendance lui vaudra bien des vicissitudes :
- arrêté en mars 40 et incarcéré sur ordre de Daladier, emprisonné à la forteresse de Mutzig près d’Obernai ;
- passé en Afrique du Nord pour préparer le soulèvement de l’armée d’Afrique, alors commandée par Weygand, il est arrêté en mai 1941 pour dissidence sur ordre de celui-ci, car le général n’accepte pas que des officiers complotent pour faire entrer l’AFN aux côtés des Britanniques ;
- évadé, à nouveau arrêté, cette fois à Pau en juillet 1941, sur l’ordre de l’amiral Darlan
- livré à la Gestapo le 31 mars 43, il subit cinquante-quatre interrogatoires, et condamné à mort, il est déporté en juillet 1943 d’abord à Neue Bremm puis, à partir du 16 octobre 1943, à Mauthausen.
Rentré en France, il lancera au procès du maréchal Pétain une déclaration fracassante :
« Je ne dois rien au maréchal Pétain, mais je suis écœuré par le spectacle des hommes qui, dans cette enceinte, essaient de refiler à un vieillard presque centenaire l’ardoise de toutes leurs erreurs. »
Ce qui évidemment n’allait pas lui être pardonné non plus!
En ces temps où on nous soule avec la laïcité et la séparation des églises et de l’état, où la constitution précise que « l’état ne reconnaît aucune religion », il est ce plus en plus clair que la synagogue – ou plutôt la judéolâtrie – est promue au rôle de religion d’état et que ses admonestations ont valeur de loi…
On attend avec impatience la protestation véhémente de l’oracle zemmourien sur la question, puisque c’est le « chantre incontesté du nouveau nationalisme français »…
Claude Timmerman
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