Dans une Assemblée Nationale quasi-vide, seuls 160 députés étaient présents sur 580 élus, 113 d’entre eux ont voté le projet de loi sur la prolongation de l’état d‘urgence jusqu’au 1er juin prochain. 43 ont voté contre, 4 se sont abstenus.

Tous les autres, dont les six députés du Rassemblement national aux émoluments conséquents pour représenter normalement les Français, étaient aux abonnés absents. Alors que la France se meurt et se suicide non du covid-19 mais des restrictions drastiques mises en place par un gouvernement aux ordres de Big Pharma et des ennemis des nations et à qui l’état d’urgence donne les pleins pouvoirs pour accentuer sa pression dictatoriale sur une population apeurée.

L’état d’urgence sanitaire rentre ainsi en vigueur pour la deuxième fois depuis l’automne 2020. Déclaré par un décret du 14 octobre 2020, à partir du 17 octobre, pour un mois, pour faire face à la seconde vague épidémique, la loi du 14 novembre 2020 avait autorisé sa prolongation jusqu’au 16 février 2021.

Selon le gouvernement il est nécessaire qu’il dispose pour plusieurs mois encore de prérogatives particulières pour répondre à la crise.

Dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, le gouvernement peut décider de mesures de restriction ou d’interdiction des déplacements, des rassemblements ou des ouvertures des établissements, sur tout ou partie du territoire, ainsi que possiblement des confinements partiels ou complets de la population. Le Premier ministre, Jean Castex peut ainsi mettre en place « des mesures de réquisition de tous biens et services nécessaires pour mettre fin à la catastrophe sanitaire », ou « des mesures temporaires de contrôle des prix ». Celles-ci « doivent être proportionnées aux risques encourus ». 

Après un passage au Sénat pour y être examiné le 27 janvier 20, le vote définitif est prévu le 9 février 2021, avant la date initialement prévue de sortie d’état d’urgence au 16 février.

Les « bonnes » paroles d’Olivier Véran, « je comprends la lassitude et le souhait de sortir de la crise, mais ne nous pouvons nous priver d’aucun outil pour combattre le virus » a-t-il déclaré devant un hémicycle aux rangs dépeuplés, n’ont pas convaincu les députés hostiles à cet état d’urgence qui tend à devenir permanent.

« Il faut apprendre à vivre avec le virus. On apprend surtout à vivre sans. Sans le hand pour mon fils. Sans amphis, sans bars, sans anniversaires. Et sans démocratie : cet après-midi le gouvernement nous demande de prolonger, pour la sixième fois, l’état d’urgence sanitaire », écrivait mercredi après-midi, sur Twitter, le député (LFI) François Ruffin.

D’autres ont accusé le gouvernement de banaliser l’état d’urgence devenu une « boîte à outils des pleins pouvoirs », ou de s’en servir comme d’une « arme atomique » et de craindre que cela ne dure jusqu’aux présidentielles de 2022.

« Nous ne sommes plus en démocratie », a ainsi affirmé Paul Molac du groupe Libertés et territoires, comme Nicolas Dupont-Aignan (non-inscrit) qui juge que l’exécutif « détricote la confiance ». Les socialistes avaient défendu en vain une motion de rejet préalable, déplorant « l’absence de bilan » accompagnant cette prolongation.

« Vous resterez le ministre du fiasco sur les tests, les masques, les vaccins » a clamé le député LR Julien Aubert.

Les députés de divers bords ont défendu des amendements pour une prolongation plus courte, un contrôle parlementaire accru ou davantage de transparence du Conseil scientifique, sans succès. La majorité des Marcheurs présents a donné un chèque en blanc à Macron and Co.

Et pour faire passer la pilule amère de cet état d’urgence sanitaire le 9 février, gageons qu’un confinement va être servi prochainement aux Français, signe artificiel d’une épidémie virtuelle… nécessitant un état d’urgence sanitaire bien réel ! Le tour est bouclé…

Francesca de Villasmundo

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