Après la France, et tant d’autres pays occidentaux, c’est l’Ecosse qui veut « criminaliser » les propos incorrects.
Humza Yousaf, de mère kenyane et père pakistanais, ministre de la justice de l’Ecosse, -celui qui trouve qu’il y a trop de blancs au parlement écossais-, a proposé une loi « contre les crimes de haine », interdisant la critique des religions et croyances pouvant aller jusqu’à 7 ans de prison.
Yousaf a décrit la législation comme une « étape importante » dans la lutte contre les préjugés. « Mais les critiques, écrit le quotidien The Sun, craignent qu’un nouveau délit « d’attiser la haine » – quelle que soit l’intention – puisse conduire à une augmentation des poursuites pour ceux qui expriment des opinions controversées » et politiquement incorrectes, passibles d’une peine de prison maximale de sept ans.
Mr Bean, de son vrai nom l’acteur Rowan Atkinson, et d’autres artistes se sont élevés contre cette atteinte à la liberté d’expression, dans une lettre coordonnée par la Humanist Society Scotland : « Le projet de loi crée des délits ’de haine’ sans qu’aucune intention ne soit examinée mais uniquement des mots, des actions ou des illustrations.
« Cette infraction pourrait même s’appliquer au fait d’être en possession de matériel produit par quelqu’un d’autre, lorsque le partage du matériel pourrait susciter la haine.
« Les conséquences involontaires de ce projet de loi bien intentionné risquent d’étouffer la liberté d’expression et la capacité d’articuler ou de critiquer les croyances religieuses et autres convictions.
«Tel qu’il est actuellement libellé, il pourrait faire échouer le débat et la discussion rationnels qui jouent un rôle fondamental dans la société, y compris dans l’activité artistique.»
La lettre conjointe ajoutait :
« Le droit de critiquer les idées, philosophiques, religieuses et sensibles doit être protégé pour permettre à une société artistique et démocratique de s’épanouir. »
La semaine dernière, des avocats haut placés de la Faculté des avocats ont déclaré que le projet de loi pourrait entraîner un « grand nombre de poursuites ».
Ils ont également averti que des commentaires sur les réseaux sociaux tomberaient sous le coup de cette loi, tandis que les chefs de l’Église catholique ont affirmé que cela pourrait entraîner des poursuites contre des personnes qui citent tout simplement cité des passages de la Bible.
L’uniformisation des esprits sous le joug de la pensée unique, et la censure qui va avec, est à l’échelle mondiale…
Francesca de Villasmundo
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