Du 2 au 4 février prochains, le projet de loi relatif à la bioéthique, présenté par le gouvernement nommé par Emmanuel Macron, sera en deuxième lecture au sénat. Véritable projet de « société » né dans des officines occultes et les laboratoires d’apprentis-sorciers qui se voient en Deus ex machina d’un nouveau monde transhumaniste et eugéniste, il renverse radicalement la société traditionnelle, les liens de filiation, mais aussi la nature humaine.
Une juriste avec l’aide de deux professeurs de biologies cellulaire s’est penchée sur certains des aspects de ce projet de loi et les a analysés :
« Le projet de loi autorise la sélection d’embryons humains (grâce à l’abandon des vrais parents dans les procédures de fécondation et procréation artificielles), choisis pour leurs gènes résistants, et éventuellement leurs caractéristiques.
La sélection d’embryon a deux buts majeurs : la recherche médicale (avec possibilité de conservation jusqu’à 10 ans pour des recherches qu’on n’imagine pas encore) afin de réaliser de nouveaux médicaments (conception du bébé-médicament) et pour la recherche scientifique.
Concernant l’autorisation d’une procréation médicalement assistée, les articles L 2141-3 à L 2141-6 permettent la conception d’embryons pour une implantation chez une femme seule ou en couple lesbien. Cette PMA permet déjà dans les faits la gestation pour autrui : l’enfant peut être conçu par 1, 2, 3 ou 4 personnes avec une sélection des caractéristiques des fœtus.
Avec l’article 342-9, plus jamais le vrai père ou les vrais parents ne pourront être reconnus comme tels devant la loi.
Il faut noter aussi que financièrement les traitements de la stérilité ne seront plus remboursés à 100%, alors que les traitements dans le cadre d’une PMA le seront pour les personnes fertiles mais dont le mode de vie inverti crée l’infertilité.
Le projet de loi avalise la systématisation du Diagnostic Pré-Implantatoire. Ce diagnostic permet les classements des fœtus selon leurs caractéristiques génétiques héréditaires : or c’est le meilleur moyen de trier l’humanité. En pratique cela signifie que l’on pourra éliminer des lignées jugées mauvaises, et à en favoriser d’autres. D’autant que les laboratoires pourront « appairer » les donneurs et les receveurs, c’est-à-dire choisir les receveurs.
En-dehors des problèmes éthiques liés à la PMA et la GPA, le projet de loi en discussion sous ce gouvernement macronien, en soulève d’autres tout aussi graves : il ouvre la voie à la possibilité d’introduire des cellules humaines dans des embryons d’animaux, afin de les implanter dans des utérus d’animaux grâce à l’article L 2151-6. Le but immédiat proposé est toujours sous couvert de bien : faire pousser des organes humains sur des animaux pour des greffes ultérieures. Pourtant cela promeut totalement et avant tout le droit de créer des embryons transgéniques, des chimères et des OMG humains.
Dans la partie du projet de loi intitulée Soutenir une recherche libre et responsable au service de la santé humaine, le gouvernement dispose que l’accès aux embryons abandonnés par tout laboratoire déclaré, sera autorisé pour des recherches dans le respect de l’environnement et des règles sanitaires ainsi que la cession de cellules souches embryonnaires humaines. C’est un pas supplémentaire qui est fait vers la cession de cellules embryonnaires modifiées.
Concernant le don d’organes, le projet de loi institue le don d’organes croisé qui permet à l’hôpital de détourner le don d’organe sain au profit d’un receveur que le donneur n’avait pas choisi et inversement de recevoir l’organe d’une autre personne que celle déclarée. Le projet autorise également de prélever sur un mineur un de ses organes au profit d’un membre de sa « parentèle ».
Il sera également permis de prélever et conserver des échantillons biologiques humains sur toute personne décédée, dans un intérêt pénal mais aussi afin de déterminer des anomalies génétiques dans la famille. »
S’il venait à être voté, ce projet de loi relatif à la bioéthique, eugéniste et transhumaniste, visant à bouleverser, révolutionner la nature humaine, aurait des conséquences effrayantes pour l’avenir de l’humanité.
Francesca de Villasmundo
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